mercredi 30 juin 2010

Johann Sebastian Bach - BWV 147 - 4 - "Wohl mir, daß ich Jesum habe″ : Double clin d'oeil aux mélomanes et aux choristes...

Brocanteur : Mort ou survie d'une activité ?

En rangeant quelques papiers, je retrouve une facture qu'un ami brocanteur m'avait faite accompagnée d'une lettre qui relate les difficultés que rencontre la profession dans les puces à Paris. C'est daté du 30 mars 2003. Je songe aux trop nombreuses visites que j'effectue dans les puces et hôtels de vente. Je me souviens que lors de ma dernière visite aux puces de Saint-Ouen, le parking que j’ai toujours connu saturé était à moitié plein, signes du ralentissement de l’activité. Il est clair que les lamentations de mes confrères ne sont pas totalement infondées.

Crédit photo Automatism

Beaucoup de stands ferment et ont du mal à trouver repreneur. Certains marchands parlent de changer d’activités ou de se mettre au commerce sur Internet. Un domaine que je connais bien car je vends "on line" depuis 2002.
D’autres se rendent compte qu’ils doivent tirer leur activité vers le haut et redoublent d’ambition tout en jouant la carte du contemporain et du décalé.

Entre la conjoncture effroyable, le dollar ratatiné, la concurrence permanente et à prix cassés de cette nouvelle brocante géante et permanente qu’est Internet ou encore la pénurie d’objets à bons prix, c’est comme si les puces étaient condamnées par l’époque. Le métier meurt ou survivra-t-il de cette longue crise ? Tout le monde forme le voeu de voir passer cette période de vaches maigres. Inch Allah !

Ces souvenirs qui nous gouvernent...

Quand le passé remonte à la surface, ce n’est jamais par hasard. Dans "Ces souvenirs qui nous gouvernent", le psychothérapeute Patrick Estrade esquisse une théorie originale qui nous invite à tirer profit de notre mémoire. Parce que «nos bons souvenirs sont des réservoirs de bonheur».
Il se définit lui-même comme un « interprète de souvenirs », comme d’autres interprètent les rêves. Le psychologue et psychothérapeute Patrick Estrade en a récolté plusieurs milliers, et les étudie depuis plus de vingt ans. Ils sont pour lui la marque indélébile de notre individualité, notre signature personnelle, la preuve que notre existence n’appartient à personne d’autre. Si les spécialistes de la mémoire sont très nombreux, rares sont ceux qui se sont penchés sur les souvenirs. Dans son dernier ouvrage, il amorce une passionnante théorie.

Ils influencent notre destinée...
«Nous sommes si habitués à regarder au loin que nous en oublions ce qui est proche de nous. Les souvenirs, cela semble tellement commun ! Ma pratique de psychothérapeute m’a conduit à les regarder de près et à constater qu’il y avait là une immense richesse peu exploitée. Nos souvenirs nous parlent, mais nous ne les écoutons pas, car nous ne savons pas comment les lire. Nous n’avons pas conscience de leur sens caché, ni de leur pouvoir sur nous. Ils sont notre référence historique. Ils révèlent comment nous abordons la vie, quelles sont nos peurs, les rapports que nous entretenons avec les autres, notre style de vie, nos talents.
Les souvenirs sont notre fondement, le sol sur lequel nous marchons durant toute notre vie. Ils décident de nos choix et influencent notre destinée. C’est peu dire qu’ils nous gouvernent. Un homme, par exemple, vient me voir, car il est en perte de repères. Il me confie ses souvenirs de nombreux déménagements dans son enfance. En langage populaire, je dirais qu’il ne sait plus où il habite… Nos souvenirs nous permettent de nous orienter dans le monde. Ils nous servent de repères. Ils peuvent également constituer un frein à notre évolution, comme dans le cas de ce garçon que son père avait dénigré et qui, aujourd’hui, n’arrive pas à aller au bout de ses entreprises».

Ils sont notre baromètre émotionnel...
«Nous nous rappelons de tel ou tel souvenir non pas parce que nous pensons au passé, mais bien parce que nous vivons ces mêmes émotions au présent. Il est donc intéressant d’examiner quel type de souvenirs nous allons chercher, car ils nous renseignent sur ce que nous ressentons ici et maintenant. Ils sont un baromètre de notre état psychologique intérieur. Un sentiment mélancolique réveillera un souvenir mélancolique ; un vécu d’insécurité, un souvenir insécurisant. Par exemple : une femme qui, dans sa vie actuelle, a la sensation de ne jamais avoir le choix, me parle incidemment du centre aéré où sa mère la forçait à aller. Nous avons tous des leitmotive comme “On ne me comprend pas” ou “Je ne fais jamais ce que je veux”, dont nous trouvons confirmation dans nos souvenirs.

Un souvenir reste donc gravé en nous par la force des émotions qui l’accompagnent ainsi que par la manière dont nous avons pu ou non lui donner du sens. Tout ce que nous vivons, la plus légère impression ou la plus grande douleur, s’inscrit sur le disque de cire de notre mémoire, comme les microsillons d’autrefois. Une femme me raconte l’immense joie qu’elle a ressentie le jour où, en classe, alors qu’elle pensait sa mère en voyage, elle l’aperçoit par la fenêtre. Voilà une émotion qui s’est définitivement gravée en elle».

Ils sont toujours prêts à remonter...
«Ceux qui disent ne pas avoir de souvenirs se trompent : les souvenirs oubliés ne sont pas des souvenirs perdus, ils sont quelque part en réserve dans notre cerveau. Ils ressemblent aux poissons : certains affleurent à la surface de l’eau et sont bien visibles, d’autres restent dans les profondeurs. Ils n’en sont pas moins là, prêts à remonter un jour ou l’autre. L’inconscient a un ascenseur très efficace. Il laisse seulement remonter les souvenirs dont nous avons besoin aujourd’hui pour évoluer et que nous sommes capables d’affronter. Je le vois chaque jour en thérapie lorsque, par exemple, une personne a manifestement subi un inceste et affirme ne pas s’en souvenir. Mais attention, ne forçons pas la porte des souvenirs. S’ils ne viennent pas, c’est que nous ne sommes pas prêts».

Ils viennent nous délivrer...
«C’est une chose merveilleuse lorsque de nouveaux souvenirs émergent, comme des lettres qui seraient demeurées trop longtemps en poste restante. C’est le signe que, dans notre vie d’aujourd’hui, nous sommes devenus suffisamment mûrs pour être capables de les accueillir, comme dans le cas de cet homme qui conservait des souvenirs très négatifs à propos de son père. Le jour où il a rencontré sa nouvelle compagne, des souvenirs très positifs avec lui ont commencé à émerger. J’ai vu des patients les larmes aux yeux lorsque de nouveaux souvenirs commençaient à leur apparaître, comme au lever du soleil, quand le brouillard se lève et dévoile un nouveau paysage. C’est une vraie ré appropriation de soi.

Il est également important de verbaliser ses mauvais souvenirs ou de les déposer quelque part. Je demande parfois à mes patients de les écrire, puis de les glisser dans une enveloppe et de les enterrer dans un sanctuaire. Cela peut être mon cabinet. Si quelqu’un, quelque part, a vécu une souffrance sans jamais avoir pu l’exprimer, j’aimerais qu’il puisse s’en défaire. Les bons souvenirs, en revanche, il faut les faire mousser ! Ils nous emplissent et nous nourrissent, nous empêchent parfois même de dormir, puis ils se déposent, se sédimentent. Ce sont des réservoirs de bonheur».

Ils changent notre regard sur le passé...
«Un souvenir ne survient jamais gratuitement. C’est une histoire inachevée. Il y a en nous un enfant jamais fini et qui demande à être transformé. Je parle dans mon livre d’un souvenir d’enfance survenu durant son écriture. J’adorais jouer avec un soldat de plomb, et je me souviens du sentiment de puissance et de conquête que cela me procurait, mais que je payais d’un grand sentiment de solitude. Ce livre m’a transformé, car ce nouveau souvenir me parlait du sentiment de puissance et de conquête que j’éprouvais en l’écrivant. Il m’a aussi fait prendre conscience de cette solitude. J’ai choisi cette fois de faire autrement que par le passé, notamment en renforçant mes relations sociales et amicales.

Les souvenirs permettent d’éclairer le moment présent, de se réapproprier son histoire, de la poursuivre, d’étoffer sa personnalité. Aller à la recherche de ses souvenirs, c’est comme mettre en ordre sa maison. On enlève la poussière, on se débarrasse d’objets devenus inutiles et, parfois, on retrouve un objet de valeur perdu. Il y a des énergies cachées dans les souvenirs retrouvés. Il faut juste apprendre à les accueillir et à leur donner du sens.»
Patrick Estrade, formé à l’Institut de psychologie analytique de Berlin, il est psychologue, psychothérapeute, écrivain et conférencier. Dans son dernier ouvrage, il nous fait prendre conscience page après page de la valeur de nos souvenirs, de leur profondeur, de leur sens. Son message : « Nos souvenirs nous parlent et nous ne les écoutons pas».
«Ces souvenirs qui nous gouvernent» de Patrick Estrade chez R. Laffont.

Qu'en faire ?

Cultivez les bons...
Les bons souvenirs sont « le jardin de notre mémoire », explique Patrick Estrade, psychothérapeute. Dès lors, « comme une fleur qu’il est nécessaire d’arroser, il est indispensable de les revivifier. Pensez par exemple à organiser des dîners souvenirs entre amis, à renouer avec vos meilleurs copains d’enfance ou d’études, et prenez également le temps de mettre à jour vos albums photos ».

Déposez ceux qui font mal...
Pour les souvenirs très douloureux, précise le psychothérapeute, « n’essayez surtout pas de vous en débarrasser en les refoulant ou en les enterrant, ce qui reviendrait à nier une partie de vous-même. Choisissez plutôt de les déposer. Ecrivez-les et demandez à un proche s’il veut bien en être le dépositaire ». Source


Crédit photo L'écoute, sculpture de Henri Miller sur le parvis de l'église St-Eustache à Paris

mardi 29 juin 2010

Louis Jordan - Buzz me baby : Que de souvenirs...

Le sens d'une vie...

L'amour demeure la seule force qui transforme un individu en un être extraordinaire et irremplaçable. La seule chose pour laquelle il vaille la peine de vivre et de souffrir. [Francesco Alberoni - Extrait de Vie publique et vie privée]

Crédit photo Automatism

Photo de groupe autour du fleuve : Un roman social et humaniste...

Confrontées à une terrible injustice familiale, des femmes congolaises se mobilisent pour faire valoir leurs droits. Commencent alors une lutte politique et sociale, une quête du bonheur et un regain d'espoir au sein de leur famille et de leur couple.

Quatrième de couverture
Ce matin, quand Méréana se réveille, elle sait que la journée qui l'attend ne sera pas comme les autres. Elles sont une quinzaine à casser des blocs de pierre dans une carrière au bord d'un fleuve africain. Elles viennent d'apprendre que la construction d'un aéroport a fait considérablement augmenter le prix du gravier, et elles ont décidé ensemble que le sac qu'elles cèdent aux intermédiaires coûterait désormais plus cher, et que Méréana serait leur porte-parole dans cette négociation.

L'enjeu de ce qui devient rapidement une lutte n'est pas seulement l'argent et sa faculté de transformer les rêves en projets - recommencer des études, ouvrir un commerce, prendre soin de sa famille... Malgré des vies marquées par la pauvreté, la guerre, les violences sexuelles et domestiques, l'oppression au travail et dans la famille, les « casseuses de cailloux » découvrent la force collective et retrouvent l'espoir. Cette journée ne sera pas comme les autres, c'est sûr, et les suivantes pourraient bien bouleverser leur existence à toutes, à défaut de changer le monde.

Par sa description décapante des rapports de pouvoir dans une Afrique contemporaine dénuée de tout exotisme, Photo de groupe au bord du fleuve s'inscrit dans la plus belle tradition du roman social et humaniste, l'humour en plus.


La première surprise de Photo de groupe autour du fleuve, du congolais Emmanuel Dongala, est son écriture à la deuxième personne. "Tu te réveilles le matin et tu sais d'avance que c'est un jour déjà levé qui se lève" ; dès le début de son roman, l'écrivain s'adresse ainsi à son héroïne et n'utilisera jamais le "je" ou le "elle" dans son récit. Ce procédé ne tient pas pour autant le lecteur à distance, au contraire, il permet une empathie certaine avec cette femme qui va se révéler à elle-même au fil du livre.

Photo de groupe autour du fleuve décrit la lutte d'un groupe de femmes (casseuses de cailloux) pour une rémunération plus juste mais comme le dit l'une d'entre elles : "Question de dignité, mes amies. Nous ne nous battons pas seulement pour un meilleur prix pour nos sacs, mais aussi pour qu'on nous respecte." Dans un pays africain non nommé mais qui ressemble fort au Congo, Dongala décrit l'héroïsme tranquille de femmes sans cesse bafouées et humiliées dans une société qui se veut une démocratie mais qui ne fonctionne que par la corruption et la concussion.

Le roman est une sorte de "Feel good Book" dont les bons sentiments ne sonnent jamais de façon niaise, de par la force incroyable de la prose de Dongala, toujours juste et caustique avec un sens de l'humour dévastateur. Intégrées habilement au récit, les histoires personnelles de ces femmes sont marquées par le drame (sida, mariage forcé, grossesse "attrapée dans la rue"...) et la volonté de s'en sortir malgré tout, quitte à casser des pierres pour un salaire de misère, en attendant mieux. Un portrait sans concession d'un pays africain comme beaucoup d'autres, écrit dans une langue chamarrée et ironique, qui a des allures de conte de fées moderne parce que Dongala croit dur comme fer que les femmes sont l'avenir de l'Afrique. Et nous aussi, par la même occasion. Bref, ce livre est une pure splendeur qui se dévore dans un état de quasi euphorie.

Segundo De Chomon - Les Kiriki - Acrobates Japonais

"Assiette tous risques" : J'en ai la chair de poule

J'ai regardé, comme beaucoup de téléspectateurs, la diffusion sur France 3 d'une enquête documentée et inquiétante quant à la qualité des aliments que nous consommons.
"Assiette tous risques" ou notre santé au péril des industriels de l'agro-alimentaire...On apprend par exemple que l'on mange du poisson élevé aux pesticides ! On déverse dans les bassins d'élevages des saumons Norvégien du diflubenzuron un pesticide censé tuer un parasite qui attaquent les poissons, mais qui est surtout nocif pour l'environnement, toxique même pour les poissons, et quand à l'impact sans l'homme on ne dit mot !. Autre découverte : les canards sont piqués aux antibiotiques, les cochons sont engraissés aussi à coups de seringues pour grossir plus vite, les fraises d'Andalousie contiennent un pesticide interdit en Europe mais encore toléré en Espagne, le lait contient du PCB présent dans le sol des pâturages où broutent les vaches...


"Notre assiette est désormais mondialisée et de plus en plus industrialisée. 60 % des fruits et légumes consommés en France sont importés d'Espagne, de Turquie ou du Maghreb. 70 % des poissons de Norvège, de Corée ou encore du Vietnam. 30 % de ce que mangent les Français et leurs animaux d'élevage sont importés de Chine. «Pièces à conviction» a enquêté en France et en Europe sur ces filières de notre alimentation : du producteur au consommateur en passant par le défaut de contrôle par les autorités censées nous protéger. Le magazine a aussi fait appel à un laboratoire d'analyses indépendant pour identifier les toxines dans nos assiettes."
Ne ratez pas la rédiffusion du jeudi 1er juillet, à 2h26 sur France 3...

Sortie découverte des arbres de la forêt d'Orléans : Invitation de l'Ecocentre de la forêt d'Orléans

L'association Ecocentre de la forêt d'Orléans nous propose une formation destinée à découvrir les arbres de la forêt d'Orléans. Cette sortie gratuite, facile et ouverte à tous aura lieu le dimanche 4 juillet de 9h à 17h à Nibelle.
Elle débutera par une promenade en forêt et se terminera par la réalisation d'un herbier qui vous permettra de reconnaître ensuite à coup sûr les différents arbres de notre région. Un pique-nique est prévu en forêt.

Crédit photo P.Duriez CRT Centre

Le rendez-vous est prévu au 12, rue de Montvolant à Nibelle. Prévoir des chaussures adaptées et une revue au format A4 ou plus pour stocker les échantillons.
Il reste encore quelques places pour cette sortie. Si vous êtes intéressés, merci de contacter l'Ecocentre de la forêt d'Orléans par téléphone au 02 38 32 01 49 ou à ecocentredelaforetdorleans@gmail.com. Pour plus d'infos lire Ici.

"Foujita et ses amis du Montparnasse" : Exposition au Château de Chamerolles

Le Château de Chamerolles, sous l'égide du Conseil général du Loiret, propose du 30 juin au 19 septembre 2010 l'exposition coup de coeur de son commissaire Sylvie Buisson, expert mondial et biographe de Foujita. Cette exposition proposera cent quarante cinq oeuvres (quatre vingt dix de Foujita et cinquante-cinq de ses amis), des photographies, une vidéo dynamique, la reconstitution de l’atelier de Foujita et un parcours actif proposé aux enfants.

A travers l'exposition "Foujita et ses amis du Montparnasse", le château de Chamerolles, propriété du Conseil Général du Loiret, célèbre le centenaire de l'entrée en peinture de Foujita, lauréat aux Beaux-Arts de Tokyo en 1910.


Radars moins repérables : On lève le pied...

Comme annoncé par François Fillon en février dernier, les zones radars vont être mise en place dès le mois d'août. Nouveaux moyens de lutte contre la vitesse au volant, ils seront moins faciles à anticiper. Une mesure parmi d'autres qui vise à faire baisser le nombre de morts sur les routes qui a stagné en 2009 après sept années de recul.

Crédit photo Ladepeche.fr

Les panneaux n'annonceront plus seulement un dispositif radar fixe mais une zone plus vaste de "contrôles radar fréquents" afin que les automobilistes ne ré-accélèrent après le passage du radar. La mesure porte sur les 800 radars fixes qui seront installés d'ici 2012. Concrètement, le Conseil interministériel sur la sécurité routière, qui avait adopté le dispositif en février, avait prévu que les 800 nouveaux radars fixes dont l'installation est prévue d'ici 2012 ne seront plus signalés 400 mètres en amont mais 1 à 2 km, dans des zones de "contrôles radar fréquents.

lundi 28 juin 2010

Ayo - Supposed to be love : Un peu de douceur dans ce monde de...

Visite du Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire

Notre après-midi était consacré à la visite du Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire. Tous les étés depuis 1992, des milliers d’amoureux des jardins, en quête de découverte ludique et d’émerveillement simple, visitent le Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire pour retrouver un plaisir enfantin. Ils passent d’un espace à l’autre, se laissent surprendre par les créations de paysagistes et d’artistes venus du monde entier. La 19e édition met à l’honneur le thème "Corps et âme".

A la fois mine d'idées et pépinière de talents, le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire redynamise l'art des jardins et intèresse tant le grand public que les professionnels, en présentant de nouveaux fleurissements, de nouveaux matériaux, des approches et des idées novatrices. La diversité, la créativité et la qualité des projets ont contribué à établir la réputation du festival, devenu un rendez-vous incontournable pour la présentation des travaux d'une nouvelle génération de paysagistes, d'architectes, de scénographes ou de jardiniers.



Crédit photos Baudouin N'G

Visite des jardins de Villandry

Malgré un soleil accablant, ce dimanche nous avons eu le plaisir de visiter le château de Villandry et ses jardins...
De renommée internationale les jardins de Villandry ont su, génération après génération, développer un talent de virtuose. A toutes les saisons la magie opère, dans le jardin d'ornement racontant joies et peines de l'amour, le jardin des simples anobli par de grandes topiaires de buis, le damier du potager Renaissance qui a fait la célébrité de Villandry.

Nous avons beaucoup aimé le jardin d’eau dans lequel le bassin joue un rôle prépondérant avec le bruit des fontaines et les grands espaces de pelouse qui apportent calme et tranquillité. C’est le jardin le plus paisible qui soit, idéal pour se ressourcer ou pour rêver !
Du belvédère, on profite d'une vue inoubliable sur les jardins. On est invité à se reposer, à l'ombre des tilleuls et des pergolas, auprès des vastes pelouses du jardin d'eau ou des nouvelles cascades à l'italienne. Les enfants comme les adultes ont aussi leur jardin près du secret labyrinthe en charmille.

Villandry appartient à la famille Carvallo depuis 1906. C’est Joachim Carvallo qui a créé les jardins dans les années 1910. Le château qui a été réaménagé au XVIIIè siècle, a été restauré récemment. C’est un lieu convivial et familial où chaque pièce retrace une époque grâce à son mobilier et une décoration soignée.










Crédit photos Baudouin N'G

samedi 26 juin 2010

Lilian et Isaac ont droit à leur manège...

Ce n'est pas encore le moment de leur donner trois sous pour aller faire quelques tours de manège, grignoter quelques friandises et traîner pendant des heures, émerveillés, dans la fête foraine mais ils s'entraînent déjà à cela...

Crédit photo Baudouin N'G

Fête foraine des Tuileries

Fête foraine au jardin des Tuileries du 26 juin au 22 août 2010
Dans un lieu chargé d'histoire de France, tous les étés le Jardin des Tuileries accueille une soixantaine d'attractions foraines, pour la joie et le plaisir des enfants et des parents.

Depuis de nombreuses années, la Fête foraine du Jardin des Tuileries, c'est l'événement festif de la période juillet / août, où tous les parisiens, habitants d'Ile de France et touristes se retrouvent pour faire la fête !
La célèbre Barbe à Papa et la Pomme d'Amour se donnent rendez-vous pour vous rappeller vos souvenirs d'enfance.

Crédit photo Estaban

Les fins gourmets pourront y déguster les crêpes, les gaufres, les beignets, les churros, les guimauves ... etc.
Pour vous permettre une bonne digestion, différents manèges à sensations sont à votre disposition. A fin de ne pas repartir les mains vides, vous pourrez vous exercer aux nombreux jeux d'adresse tels que le Billard Japonais, le Chamboultout, le Tir à la carabine, la Pêche aux canards ...etc, ce qui vous donnera l'occasion de gagner quelques lots.

Les sportifs auront le plaisir de faire du tir au but avec le Pénalty, de la glissade avec le grand Tobogan, de l'escalade avec le Mur, des pirouettes avec les Trampolines. Du fait que cette fête foraine est réalisée dans un concept traditionnel, le passage obligé est l'authentique Chevaux de Bois 1900 et les Auto-Tamponneuses. Pour vous permettre de profiter au mieux de la sérénité du Jardin des Tuileries, la fête foraine est dépourvue de toute sonorisation.

Georges Melies - Le diable noir

L'art de jouer la comédie, c'est l'art de se détendre. [Charlie Chaplin - Extrait de Ma Vie]

Marche des fiertés 2010

La Ligue des droits de l’Homme apporte son soutien à la Marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans, qui a lieu ce 26 juin 2010 à Paris...
La Gay Pride mobilise au fil du temps bon nombre de personnalités de tous les milieux : politique, people, arts, presse…la marche induit des questionnements profonds sur l’évolution de la société et invite au décloisonnement de minorités - au-delà des communautés homosexuelles - trop souvent marginalisées.

Crédit photo Paris émoi - Archives Gay Pride 2009

La Ligue des droits de l’Homme invite chacune et chacun à y participer pour affirmer, ensemble, le refus des discriminations dont sont encore victimes trop de femmes et d’hommes en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre.
Parce qu’il en va de l’égalité des droits, la France, à l’instar d’autres pays européens, doit enfin s’engager en faveur du mariage et de l’adoption sans discrimination en raison de la sexualité du ou des demandeurs, une revendication que la LDH porte depuis 2001.

La lutte contre les discriminations doit à la fois s’appuyer sur des sanctions fermes des actes et propos homophobes, sur le soutien aux victimes par l’accès plus large à des lieux d’écoute et de soutien, particulièrement pour les adolescent(e)s, et enfin sur l’éducation aux différentes sexualités au sein de l’Education nationale.

Journée internationale contre la torture

La journée internationale contre la torture est le jour créé par l'Assemblée générale des Nations unies pour manifester une solidarité envers ceux dont le mental, le corps ou l'esprit a été atteint par la torture.

L'Assemblée générale des Nations unies a choisi le 26 juin pour célébrer le 26 juin 1987, jour où la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants est entrée en vigueur. La convention a été créée pour réaffirmer que l'égalité et l'inaliénabilité des droits de la famille humaine constituent le fondement de la liberté, la justice, et la paix dans le monde.


Bon week-end...

Crédit photo Paradis express

Tournoi de football à Nancray : Enthousiasme et sportivité

C'était le dimanche 20 juin 2010 de 9h du matin jusqu'à 18h...
Quatre cents jeunes joueurs, âgés de 9 à 12 ans (U11 et U13), se sont illustrés à l'occasion de la 7è édition du tournoi de football de Nancray sur Rimarde. Près de 40 familles ont accueilli les équipes et plus de 80 bénévoles se sont portés volontaires afin de seconder l'Entente Nancray Chambon Nibelle (ENCN) dans l'organisation de cette manifestation sportive.

Crédit photo Filiz Cetin - L'équipe U13 de Nancray sur Rimarde savoure sa victoire et sa coupe

Au terme de la journée, 126 matches de treize minutes ont été disputés et plus de 3000€ de récompenses attribuées (coupes, lots, ballons) par une cinquantaine de sponsors! En U11, Etampes a vaincu Malesherbes 1-0. En U13, Nancray sur Rimarde a battu Malesherbes aux pénalties après un match d'une égalité de force parfaite (1-1).
Source Filiz Cetin - La République du Centre du mercredi 23 juin 2010

vendredi 25 juin 2010

Doit-on en rire ou en pleurer ?

Les citadins ne diffèrent guère des villageois. Ils adorent tous les ragots, à cette différence près que les derniers en consomment des timbales pleines tandis que les premiers les sirotent dans des dés à coudre. [Moses Isegawa - Extrait des Chroniques abyssiniennes]

Crédit photo RMN, Estampes, Le public riant de Hogarth William 1697-1764, (C) The British Museum, Londres

Museogames : Exposition au Musée des Arts et Métiers

Exposition Museogames du 22 juin au 7 novembre 2010...
Dans les années 70, les premières consoles entrent dans les foyers, le jeu « Pong » fait son apparition, on joue au tennis avec deux traits verticaux en guise de raquettes... Aujourd’hui, l’industrie du jeu vidéo a dépassé celle du disque et son chiffre d’affaire est supérieur à celui des entrées en salle de cinéma. Le jeu vidéo est un des principaux objets culturels de notre société, précurseur de tous les médias interactifs de demain.


En tant que symbole de l’influence des technologies numériques sur notre société, le jeu vidéo a une histoire qui mérite d’être rejouée : pour la première fois le jeu vidéo entre dans un musée national. Le Musée des arts et métiers, en charge d’une mission nationale de diffusion de la culture scientifique et technique et riche d’une collection informatique et vidéoludique, vous met 40 ans de « joypad » entre les mains. Venez découvrir ou redécouvrir la passionnante histoire des jeux vidéo, sa culture, ses codes, son avenir, ses consoles mythiques, ses jeux cultes et ses personnages célèbres...

Dans un espace de 600 m2, Museogames sera l’occasion de mieux comprendre cette histoire des jeux vidéo devenue une culture à part entière et de tester quelques-uns des jeux emblématiques de chaque génération, sur des bornes d’arcades et des consoles « vintage » !

jeudi 24 juin 2010

"Fragments" : Exposition à Montbarrois

Dernière ligne droite avant la fin de l'exposition "Fragments" le 30 juin 2010...


Les amateurs et passionnés d'art contemporain sont attendus dans les locaux du Centre d'art contemporain "Les Temps d'art" et sur le terrain derrière la Grange où une vingtaine d'artistes exposeront leurs oeuvres dans des thèmes divers.
Renseignements 02 38 33 70 03 et 02 38 33 77 09

La nuit de la photographie contemporaine (3è)

La 3eme nuit de la photographie contemporaine, Foire Saint-Germain et place Saint-Sulpice...
La photographie est en constante évolution, tant par la technique que par le travail des artistes. Avec l’arrivée du numérique, le monde de la photographie a changé.
Cette année la Foire Saint-Germain et Cyrille Deflandre ont décidé de faire évoluer la Nuit de la photographie en invitant des artistes plus conceptuels et en leur permettant de proposer des photos plus étonnantes et/ou différentes.


Les artistes qui ont fait la réussite des deux premières éditions ne sont pas oubliés et vous pourrez les retrouver lors de cette journée. Mais ils seront aussi accompagnés de photographes venant d’autres horizons aussi bien artistiques que géographiques.
Dès la nuit tombée retrouvez l’ensemble des oeuvres exposées sur les stands, en projection sur la grande scène de la Foire.
Prix de la Nuit de la Photo un jury choisira la meilleure photo présentée lors de cette 3e édition.
La 3eme nuit de la photographie contemporaine, Renseignements 01 43 29 61 04

Le jardin de Marie-José Foulard à Nibelle

Le week-end prochain, nous allons très loin pour visiter deux jardins que vous verrez sur le blog dans les prochains jours. Mais avant cela, je vous emmène dans un petit jardin privé que je trouve remarquable par sa structure et sa composition, c'est celui de Marie-Jo...

La réalisation de ce jardin a commencé il y a une vingtaine d'années. Un frère paysagiste et une passion pour la nature ont suffit pour donner envie à Marie-Jo de penser et construire ce jardin devenu un véritable havre de paix. Le jardin entoure la maison et on peut y rester des heures à contempler la beauté des fleurs et plantes vivaces en plein épanouissement.

"Dans ce jardin que j'aime, j’y ai fait, avec Benoit, des travaux lourds tels que le déplacement des grosses pierres et de certaines plantes, le désouchage des haies immenses et nous l’avons aménagé à deux. Mon travail est prenant, je l'aime et c'est mon gagne-pain. Quand je rentre de mon travail, fatiguée et parfois tendue, mon regard se jette avidement sur le jardin. J'y trouve la détente, la sérénité et un vrai retour à la nature. Chaque jour, pendant au moins une demi-heure, je me promène dans mon paradis. J'aime respirer le parfum des roses, caresser les hortensias et flirter avec les lys et les volubilis. Je parle avec tendresse aux lupins et aux géraniums sauvages. J’apprécie le jardinage car je trouve que c’est une activité saine et complète : on se dépense physiquement et mentalement. Je suis vraiment amoureuse de mon jardin, ce qui rend mon mari jaloux", me disait Marie-José.

A la fin de ma visite, nous avions longuement discuté ensemble de l’opportunité qu’il y aurait un jour à réunir tous les passionnés de jardin pour aller visiter le jardin privé d'André Eve à Pithiviers. J'en prends acte et fais le nécéssaire pour programmer cette journée découverte.














Crédit photos Baudouin N'G

Barbara - Dis quand reviendras-tu ?

Prendre et assumer ses responsabilités...

Je lisais dans le Figaro les propos de Bixente Lizarazu sur les ondes de RTL qui disait ceci : "Raymond Domenech porte une grosse partie de la responsabilité de cette élimination parce que c'est le sélectionneur. Il avait tout en main pour que cela se passe bien. Il avait les joueurs, les mains libres du côté de la Fédération, visiblement il avait une totale liberté. Il est temps de passer à autre chose. On a attendu deux ans. On a gâché deux ans car on avait commencé par un fiasco à l'Euro 2008 et on termine par un fiasco en 2010. Pendant ce laps de temps, cette équipe n'a pas du tout progressé. Raymond Domenech a fait la girouette en permanence en changeant d'idées, de joueurs et sans idée directrice. Il est temps que les langues se délient. J'entendais Patrice Evra que tout allait bien. J'ai le sentiment qu'il surjouait ça. Il y a des problèmes. Yoann Gourcuff a été exclu de cette équipe, mais en même temps, s'il y en a un qui peut décider, c'est bien le sélectionneur".

Crédit Illustration Livre de Caroline-Jayne Church - C'est moi qui commande

Je constate depuis quelque temps que, pour certains, la vie de tous les jours et le football ont en commun de voir leurs équipes se former, se désunir et se reformer à tout moment. Les alliances se font, se défont et se refont aux yeux de tous...
Mais, faut-il être une girouette et changer de position au grès du vent ?
Jacques Prévert écrivait : "Être dans le vent ? Cela expose à un destin de feuille morte."

"Le regard des autres" : Exposition de Steve Mc Curry

L'auteur de «L'Afghane aux yeux verts» expose à Paris à la galerie Frédéric Got jusqu'au 31 juillet 2010...
Steve McCurry a traversé beaucoup de zones de conflit dans le monde, en quête de visages et de paysages pour rendre compte des affres de la guerre : Birmanie, Sri Lanka, Liban, Cambodge, Philippines, ex-Yougoslavie, la guerre du Golfe. Sans oublier le Tibet et l'Afghanistan, qu'il couvre depuis les années 1980.

Crédit photo Steve Mc Curry - Sharbat Gula dans le camp de réfugiés Nasir Bagh près de Peshawar, Pakistan, 1984. Le regard de la jeune afghane aux yeux verts a fait le tour du monde.

Lorsqu'il a croisé le regard de Sharbat Gula, en 1984, dans le camp de réfugiés Nasir Bagh, au Pakistan, le photographe était loin de se douter des répercussions qu'aurait par la suite son portrait. "C'était une orpheline très belle, qui vivait dans des conditions vraiment difficiles. En la regardant, j'ai pleinement ressenti sa détresse, bien sûr, mais aussi la force de sa détermination et sa dignité presque farouche", se souvient Steve McCurry.
«Le regard des autres», Galerie Frédéric Got, 35-37 rue de Seine, 75006 Paris.

mercredi 23 juin 2010

Fête du Cinéma 2010

Créée en 1985, deux ans après la Fête de la Musique pour sauver l’exploitation alors en pleine crise depuis l’avènement de Canal et du marché de la vidéo, La Fête du Cinéma est un autre beau moyen de célébrer l’été dans la fraîcheur des salles obscures. Exit la formule initiale d’une journée (1 place plein tarif, puis 1 franc le ticket suivant), celle de 3 jours mise en place en 1993 pour désembouteiller les couloirs ingérables de monde...


Inaugurée l’année dernière afin de fêter les vingt-cinq ans de la manifestation, une nouvelle formule s’est imposée. Après avoir payé une place au prix fort, le spectateur se voit désormais remettre un passeport qui lui délivrera la possibilité de voir tous les films de son choix pour 3 euros par séance.

Wim Delvoye : Exposition au musée Rodin

Exposition jusqu'au 22 août 2010...
Dans le cadre de sa programmation d’art contemporain, et en écho à l’exposition Corps et décors, Rodin et les arts décoratifs, le musée Rodin invite Wim Delvoye à exposer une sélection d’oeuvres emblématiques au sein de l’hôtel Biron et dans la cour d’honneur du musée.

Né en 1965 en Belgique, cet artiste aujourd’hui reconnu et exposé internationalement, propose une oeuvre qui, tout en puisant ses références dans une certaine tradition de l’art flamand, se développe selon les principes de l’économie actuelle mondialisée : entre local et global, de Gand – siège du « Studio Wim Delvoye » – à Pékin, où se trouve son « Art Farm ».

Crédit photo Wim Delvoye - Musée Rodin

Teintée d’ironie et d’iconoclasme, sa pratique artistique mêle imagerie populaire et culture savante pour mieux faire ressortir les contradictions et mutations de notre environnement contemporain.

Revisitant tous les genres, y compris les plus inconciliables, Wim Delvoye s’approprie la question du décoratif et la dynamite en rompant la cohérence supposée entre le motif ornemental et la fonction de l’objet, support de représentation. Un déplacement et un déclassement dont la surenchère met à mal et renverse toute notion de « bon » ou de « mauvais goût » dans les arts décoratifs.

mardi 22 juin 2010

Leadbelly - The Midnight Special

Jean-Marie Périer : Exposition à la Galerie Polka

La galerie Polka invite l'homme qui a fait pétiller les yéyés puis la mode, Jean-Marie Périer. Exposition jusqu'au 31 Juillet 2010 à la Galerie Polka Paris...

"D'un simple déclic, par une simple intuition, Jean-Marie Périer a fixé le rêve pour toujours..." Patrick Modiano
À la fin des années cinquante, le jeune photographe ne sait pas encore qu’il débute sa carrière avec le futur fondateur du premier groupe de presse mondial, Daniel Filipacchi. En 1962, la revue "Salut les Copains" sort dans les kiosques, un magazine pour des jeunes fait par des jeunes, une révolution dans le monde des médias français.

Jean-Marie, alors à peine âgé de vingt ans, devient le photographe de référence. Johnny, Sylvie Vartan, Dutronc, Françoise Hardy, France Gall, les Beatles ou les Stones… l’accueillent comme un ami. Ils lui font confiance. Toutes ses mises en scènes et folies sont acceptées. "Les problèmes d’image et d’égo n’existaient pas, je garde le souvenir d’une époque de gaieté et de liberté dont je m’efforce de ne pas avoir la nostalgie".
Dans Polka Magazine, François Weyergans dit de lui : "Il est le Proust des yé-yé"


Crédit photo © Jean-Marie Périer / courtesy Polka Galerie

Le Cyclop de Jean Tinguely à Milly-la-Forêt

Une sculpture monumentale de 22 mètres de haut et insolite en acier a été réalisée en collaboration avec plus de 15 artistes de renommée internationale sous la houlette de Jean Tinguely.
Voilà la sculpture fantastique et entrepris presque clandestinement au cœur de la forêt de Fontainebleau dès 1969 qui se dresse telle un totem de l’insolite. Le Cyclop est un « musée » vivant de l’univers tinguélyen ; un monument de l’art contemporain, une ode à l’imaginaire.

Crédit photo Archives

Une tête de cyclope, étincelante de miroirs, où escaliers, passerelles et mezzanines vous invitent à la découverte d’un univers enchanteur.
A l’extérieur des éléments anthropomorphiques : une oreille de géant, un oeil mobile, incrusté comme un diamant au milieu du front. De la bouche du Cyclop, jaillit de l’eau qui ruisselle sur une langue, à l’image d’un toboggan. A l’intérieur, une machinerie formidable, aux engrenages de ferraille aussi fascinants qu’hétéroclites qui tournent et s’entrechoquent...

Un parcours initiatique dans la sculpture où l’on peut découvrir, des oeuvres de Niki de Saint Phalle, Daniel Spoerri, Arman, César, Jean-Pierre Raynaud, Eva Aeppli, Jesus Raphael Soto, Bernhard Luginbühl, Seppi Imhof, Rico Weber, Larry Rivers, Philippe Bouveret, Pierre Marie Lejeune...

En 1987, Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle ont fait don du Cyclop à l’Etat Français. En 1988, le ministère de la culture de France a créé l’association ’Le Cyclop’ qui a pour mission de promouvoir l’oeuvre et de veiller à son entretien. La sculpture a été inaugurée officiellement et ouverte au public en 1994.

La maison de Jean Cocteau à Milly-la-Forêt

La maison de Jean Cocteau à Milly-la-Forêt, où vécut l'artiste entre 1947 et sa mort en 1963, ouvre ses portes au public pour la première fois jeudi 24 juin 2010.

Permettre au public de découvrir l'oeuvre de Cocteau dans sa diversité est l'objectif affiché de ce musée. La maison avait été achetée par l'artiste avec son compagnon de l'époque, Jean Marais, qui y vécut jusqu'à leur séparation.
Pour Dominique Païni, qui a conduit le projet d'aménagement, cette ouverture au public est "une manière de donner (à Cocteau) sa véritable place au XXè siècle", car il reste "méconnu".

Trois pièces, salon, bureau et chambre, sont intactes, fermées à clef après le décès du poète par son dernier compagnon, Edouard Dermit.
A l'étage, les murs sont tombés, laissant place à un espace d'exposition réunissant photos, peintures, dessins, livres, carnets de notes et nombreuses vidéos, de Jean Cocteau ou le représentant.

Crédit photo AFP

Pierre Bergé, président et mécène du projet, a investi la moitié des 5 millions d'euros qu'ont coûté l'achat de la maison et les travaux.
Cocteau "est mort en disant "je ne vous quitte pas", c'est notre façon à nous de ne pas le quitter", a-t-il expliqué.

Cette maison, a dit le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, lors de l'inauguration, est "exemplaire de ce que je souhaite mettre en place avec le projet des maisons des grands hommes et femmes remarquables : non pas des lieux voyeuristes et réducteurs mais bien des espaces où souffle l'esprit de ceux qui y ont habité".

La propriété a été rachetée en 2002 par Pierre Bergé, la région Ile-de-France et le Conseil Général de l'Essonne pour un million d'euros. Les travaux ont coûté 4 millions d'euros.
Cocteau a été enterré en 1963 à la Chapelle Saint-Blaise-des-Simples, qui se trouve à la sortie de la ville et dont il avait réalisé les fresques. Source AFP

Clip - Robin McKelle : Pour la fête de la musique...

Hier soir, un peu partout la musique était reine. La danse aussi. Nous avons choisi une musique et une ambiance particulière pour fêter le premier jour de l'été. Nous étions à Orléans dans un endroit feutré pour l'évasion complète et cela en douceur...

Voix sur Berges : Les berges du canal Saint-Martin attendent 3500 choristes

La 15e édition de la plus grande rencontre de chorales a cappella d’Ile-de-France aura lieu cette année le dimanche 27 juin de 14h à 20h sur les quais du canal Saint-Martin, réservés aux piétons dans le cadre de l’opération « Paris Respire ».
Comme à son début en 1995, l’éclectisme de la programmation est de mise. Vous trouverez toutes les sortes de musique, dans tous les registres, mais aussi tous les répertoires.


Cette édition des Voix Sur Berges réunira 130 chorales et groupes vocaux de la région parisienne qui chanteront « a cappella » et en plein air sur 16 sites naturels répartis sur les deux rives du canal Saint-Martin et dans le jardin Villemin. A 19h30 aura lieu le grand rassemblement final, face à l’Espace Jemmapes où 650 participants interprèteront une création musicale de John Meldrum.
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