lundi 30 avril 2012

Julien Clerc - Ce n'est rien

Escapade culturelle et gustative à Vézelay

Le temps est mitigé. Beaucoup de vent et, par moment, de petites averses. Nous nous rendons à Vézelay, en Bourgogne, ville située sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle, où les pèlerins y passent encore de mars à octobre. La colline et la basilique de Vézelay sont classés dans la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1979, et sont parmi les cinq premiers sites inscrits en France sur la liste des biens ayant une valeur universelle exceptionnelle. Ceci honore le grand attrait esthétique et l’intégrité culturelle de ce lieu qui est aussi l’un des plus beaux villages de France.

Le renom de Vézelay tient à sa basilique Sainte-Madeleine située au sommet d’une colline escarpée, et qui veille majestueusement sur les maisons vigneronnes et les demeures Renaissance. Chef d'œuvre du style roman, elle fut bâtie au XIIe siècle et sauvée des ruines par l'architecte Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc (1814-1879) au XIXe siècle, connu auprès du grand public pour ses restaurations de constructions médiévales. On voit, là, que la passion dont les gens eussent été capables de créer, de prendre en charge des projets aussi importants et d’intérêt général... est extraordinaire.

Nous remarquons que la basilique est en travaux. Mais au-delà de la sauvegarde de la basilique, il s'agit également de mettre en valeur l'ensemble du site. Certaines rues, places et les remparts, qui sont en très mauvais état, demandent une attention particulière. Pour certains bâtiments, parfois privés, qui menacent purement et simplement ruine, c'est un SOS que je confie à ce blog. On doit cependant également savoir considérer que certains bâtiments obligent à une responsabilité patrimoniale particulière.

Désolé pour ceux qui en subissent le désagrément, parce que les travaux engagés perturbent inévitablement la visite de la basilique, mais ce chantier et d'autres, à venir, ont pour objectif de faire de Vézelay un haut-lieu du tourisme à l'image de ce qui s'est fait au Mont Saint-Michel, nous confiait un notable de Vézelay.

Dans la foulée de cette visite, midi sonne. Le temps s'éclaircit et le soleil fait son apparition. Nous nous attablons sur la terrasse d'un restaurant. Le chef propose de nous faire goûter une tarte à l'époisses, des escargots de Bourgogne, de l'andouilette à la Bourguignonne et du boeuf Bourguignon. Le tout arrosé d'un léger et délicieux vin rouge de Vézelay, sans oublier des desserts de très belle facture et d’une légèreté bienvenue au déjeuner.

Après ce délicieux déjeuner, nous étions encore plus vigoureux pour monter jusque sur la « Butte » de Vézelay en ouvrant toutes les portes des boutiques d'antiquité, musées, maisons de personnages célèbres, galeries, ateliers d'artiste et autres magasins en tous genres...

Au retour, je m’arrête, avec mes compagnons d'escapade à Villeneuve sur Yonne. Je leur montre l'endroit où je venais, autrefois, me ressourcer et déguster le bon cassoulet, chez une dame qui le faisait admirablement bien.
Ainsi s’achève, en fin après-midi, cette promenade culturelle et gustative. Dans ces lieux très fréquentés et animés, on y respire l’air de la ville, l’air de la vie...










Crédit photos © Baudouin N'G - Escapade à Vézelay

Lundi...

Crédit photo Afflante

jeudi 26 avril 2012

La Nuit européenne des musées 2012

Samedi 19 mai prochain, le ministère de la Culture et de la Communication vous invite à la 8ème édition de la Nuit européenne des musées. Les musées se dévoilent, se partagent. Musique, théâtre, gastronomie, jeux ou cinéma… Tous les arts s’emparent du musée pour mieux l’éclairer. L’ambiance nocturne invite au rêve. Les musées rivalisent d’imagination pour transmettre le plaisir des lieux et de leurs collections. Programmations singulières, originales, poétiques, festives sont au rendez-vous. Cette année encore, plus de 3000 musées dans toute l’Europe répondent à l’appel de la Nuit en ouvrant leurs portes simultanément aux nombreux européens désormais fidèles à l’événement. 


 A Nibelle, au cours des dernières années, j’ai été attentif à cet événement et fait en sorte que ce rendez-vous national et européen devienne une fête à part entière, en ouvrant les musées Saint Sauveur et Abbé Barillet et en organisant des animations diverses dans le square Cottinat, pour favoriser et entretenir ce climat de convivialité tant recherché par tous. (Voir ici)


Crédit photo Affiche Nuit européenne des musées 2012

Envie...

Pour mon quatre heures, j'avais envie d'un gâteau comme celui-ci mais nos envies ne sont pas toujours satisfaites comme on voudrait. Alors, ça sera pour la prochaine fois, je l'espère. Vous ne le savez sûrement pas, je suis gourmand de...

Crédit photo Alexandra Grablewski

mercredi 25 avril 2012

Rencontre...

Aujourd'hui, en fin de matinée, le hasard m'a fait rencontrer Catherine, une ancienne collègue de travail. Elle passait par Nibelle pour aller rejoindre son fils en Sologne. S’il nous est arrivé dans l’histoire de notre collaboration de nous heurter, c’est bien parce que nous avions des ambitions concurrentes, celle notamment d’exercer des responsabilités de premier plan. 


 La joie de nous rencontrer montre que le temps et la vie ont émoussé nos anciennes frictions. Elle n’est pas devenue responsable de production et je ne le suis plus. Cette sorte d’égalité que le sort nous a fait retrouver nous permet de nous livrer à l’évocation des nombreux bons souvenirs de notre vie professionnelle partagée ainsi qu’à celle de nos moments de vraie complicité. Je remarque sa parfaite tenue et son élégance malgré que nous avons changé et que le temps a fait son œuvre. La vie est ainsi. Quel beau petit roman !

Céline De Schepper

Quand on regarde ces photos les unes après les autres, on s'aperçoit finalement à quel point contrairement à ce que dit le dicton, « l’habit fait le moine ».



Crédit photos Laetitia Bica / Collection Céline De Schepper

mardi 24 avril 2012

Concert de Boiscommun : Dernière minute...

Laurent Coignard me fait part d'une information de dernière minute à propos du concert de Boiscommun. En effet, compte tenu de l'imprévu du chœur de Radio France, le concert initialement prévu le 16 juin 2012 à 18 heures est reporté au lendemain, dimanche 17 juin 2012 à 15 heures 30 en l'église Notre-Dame de Boiscommun.

Crédit photo Marianne Dubois - Concert du 4 juin 2011 à Boiscommun

Lionel Hampton - Flying Home (1957)

Nibelle : Un village «dortoir» ?

Quel silence ! En effet, je me fais un peu rare. Mes temps libres sont devenus rares ces dernières semaines, avec mes nouvelles préoccupations. Et puis, quand il y a trop de bruit, les discussions sur les élections présidentielles par exemple ou autres sujets peu intéressants ou, plutôt, qui font soudain emballer la terrifiante machine à décérébrer, j’ai le réflexe de me taire. Et lorsque tout le monde court, j’éprouve l’irrésistible tentation de m’asseoir. Qu’il est bénéfique de s’extraire du vacarme pour s'occuper de soi dans la tranquillité.

Seulement voilà, il m’arrive de songer parfois de sortir de ma guérite. Au café du village, le propriétaire peut pouvoir compter sur ma passion intacte pour la lecture des journaux mais regrette, bien évidemment, que je ne vienne pas souvent le voir.
Tout d’abord, deux observations. Je remarque qu'effectivement, il n'y a pas grand monde dans la rue. Aussi, les places de parking sont moins remplies comme j'ai connu, peut-être parce que le temps froid et pluvieux empêche les gens de sortir.

Je constate, comme tout le monde, que Nibelle, cette commune qui résistait assez bien à la mutation qui s'opère dans les autres communes rurales montre, lui aussi, des signes de faiblesse. Encore un symptôme de la métamorphose des campagnes et la population assiste impuissant à ce changement.

Dans l'article que j'ai confié à Jol Press en février dernier et que vous pouvez lire ici, j'écris que c'est désormais dans les zones commerciales à l’entrée des petites villes que se concentre ce qui subsiste d’une vie sociale partagée. Beaucoup confirment ce constat malgré l'attachement profond à leur terre.

Trois des quatre commerces de Nibelle sont en vente. Sans commerces de proximité, Nibelle perd son dynamisme et devient un village dortoir. On est là, en effet, confronté à une question cruciale. Il serait malsain de cultiver dans l’esprit des citoyens, l’idée que tout va bien alors que cette situation est bien visible et réelle.

Qui pourrait mieux soutenir ces commerçants et lutter plus efficacement contre l'étouffement des commerces dans notre village ?

 La situation de ces commerces reste fragile, ils ont besoin de notre intérêt. Il appartient à la municipalité, aux associations et à la population de penser local pour leurs (quelques) achats, et nous serons tous gagnants. Qu’il soit cependant clair que ces quelques remarques n’enlèvent, dans mon esprit, rien à l'attachement que j'ai pour ce village depuis 23 ans.

Le lilas : Je l'aime en secret...

Le lilas commun ou lilas français, Syringa vulgaris, est un arbrisseau ornemental de la famille des Oleaceae. L'inflorescence est une grappe composée appelée thyrse. Les fleurs comportent quatre pétales, la corolle formant un long tube à la base. Elles sont le plus souvent de couleur lilas, mais elles peuvent aussi être blanches ou rougeâtres.

Les significations des fleurs ont évolué au cours du temps et ne sont pas les mêmes selon les cultures. De plus, non seulement les fleurs mais aussi leurs couleurs ont une signification : la blancheur a une connotation de pureté, le rouge montre la passion, le jaune trahit une infidélité, le bleu souligne l'amitié...

Lilas en général : premiers émois de l'amour; mon amour s'éveille à vous
Lilas blanc : amour naissant idéalisé; aimons-nous; mon amour s'éveille pour vous.
Lilas mauve : amour fort ; mon cœur est à vous. Inquiétude amoureuse.
Lilas rose : amour naissant; premier amour empreint d'une pointe de timidité

Crédit photo © Baudouin N'G

Les lilas 
Je rêve et je me réveille
Dans une odeur de lilas
De quel côté du sommeil
T'ai-je ici laissé ou là 

Je dormais dans ta mémoire
Et tu m'oubliais tout bas
Ou c'était l'inverse histoire
Etais-je où tu n'étais pas

Je me rendors pour t'atteindre
Au pays que tu songeas
Rien n'y fait que fuir et feindre
Toi tu l'as quitté déjà

Dans la vie ou dans le songe
Tout a cet étrange éclat
Du parfum qui se prolonge
Et d'un chant qui s'envola

O claire nuit jour obscur
Mon absente entre mes bras
Et rien d'autre en moi ne dure
Que ce que tu murmuras

Louis Aragon (1897 -1982)


Crédit photo © Baudouin N'G

lundi 23 avril 2012

Elle les voulait ses lunettes...

La vue est le sens qui permet d'observer et d'analyser l'environnement par la réception et l'interprétation des rayonnements lumineux. L'œil est l'organe de la vue mais la vision, c'est-à-dire la perception visuelle, nécessite l'intervention de zones spécialisées du cerveau (le cortex visuel) qui analysent et synthétisent les informations collectées en termes de forme, de couleur, de texture, de relief, etc..

Crédit photo via Trudymade - Julie Newmar

Foire de Paris 2012

Le plus grand salon populaire de l’année pour la maison, le bien-être, les loisirs et bien plus encore, se tiendra du 27 avril jusqu'au 8 mai 2012 à la Porte de Versailles. Créée en 1904, la Foire de Paris fêtera sa 108ème édition avec un slogan évocateur : Y’a d’la joie ! Toute une histoire d'expérience unique dans le but d'égayer le Printemps. Le thème de cette année est choisie pour égayer notre quotidien... Lire ici

Sister Rosetta Tharpe - Strange things happening everyday (1944)

Wyatt Ellison Sculptures



Crédit photos Wyatt Studio via Paradis express

Ignacio Canales Aracil - Sculptures florales



Crédit photos Ignacio Canales Aracil via Afflante

Lundi...

« Une solution qui vous démolit vaut mieux que n'importe quelle incertitude. » [Boris Vian - Extrait du L'Herbe rouge] 

Crédit photo Desire to inspire

jeudi 19 avril 2012

À propos des arts plastiques à l'école...

Ce matin, rencontre avec Joe Chaploteau qui me montre le programme choisi par les enseignants de l'école élémentaire de Boiscommun et l'avancement de ce programme d'enseignement d'arts plastiques. C’est un projet qui tient tout particulièrement à cœur tous les enseignants parce qu'il s'adresse à quelques artistes dont ils admirent le parcours artistique, et aussi parce qu'ils sont convaincus que les différentes techniques des arts plastiques sont incluses dans la programmation de façon à accroître le développement des enfants et à alimenter leur capacité d’apprécier la beauté dans le monde.

Les travaux dans le domaine de l’éducation artistique montrent que l’intervention de l’adulte n’est pas seulement utile, elle est essentielle au développement artistique de l’enfant.
Auxiliaire de vie scolaire et aide administrative dans cet établissement et artiste d'autre part, Joe Chaploteau est déléguée pour l'animation des ateliers d'arts plastiques. Elle m'impressionne par la maîtrise dont elle fait preuve à l’égard de la conduite de ce programme sur lequel les enseignants lui font entièrement confiance dans son déroulement.
Son intéressement pour cette discipline et la rencontre fortuite qui s'est faite dans cet établissement scolaire labellisé « Éco- École », a permis de réaliser d'excellents travaux en 2010 et 2011 que vous pouvez découvrir ici et .

L’enthousiasme des enseignants et de Joe Chaploteau me confirme dans la certitude que l'exposition faite tous les ans pour montrer le travail d'une année scolaire mérite vraiment de la part de tous, la meilleure attention et le plus ferme soutien. On peut dire qu'on est là au cœur des missions fondamentales des ministères de l'Education Nationale et de la Culture.

Pendant ma visite, je prends le temps d’admirer, avec bonheur, les magnifiques dessins réalisés par les enfants et de saisir tout le sens de tels projets dans le domaine des arts visuels. Je dois préciser que je suis réellement séduit par « les produits » de ce programme.
Le temps d'une discussion, nous nous plongeons dans le monde des archives en visitant la carrière des artistes choisis dans le programme scolaire de l'année. Nous parlons de Piet Mondrian (peintre néerlandais reconnu comme un des pionniers de l’abstraction), de Jean Philippe Dubuffet (peintre, sculpteur et plasticien français et premier théoricien de ce qu'il a appelé l'« art brut »), d'Andy Warhol (artiste américain ayant appartenu au mouvement artistique Pop Art, dont il est l'un des innovateurs), et aussi du contemporain Mario Ramos (dessinateur belge).

Nous évoquons la fascination de Dubuffet pour la production picturale des malades mentaux, des prisonniers et des enfants qui l'amènera à développer un art dégagé de la sécheresse des codes bourgeois et de l’intellectualisme. Son travail et ses analyses se réclament souvent d'un art primitif, populaire ou enfantin : « Je suis un peintre du dimanche pour qui tous les jours sont des dimanches », déclarait-il.

Tout cela renvoie, au moment où on discute sur les programmes d'arts plastiques dans le milieu scolaire, à la question de savoir si on doit enfin pouvoir considérer que la culture, ce n’est pas seulement les œuvres d’art produites par le génie de l’humanité et qui ont bien vocation à être mises à la disposition de tous, mais aussi le savoir, la connaissance, la capacité à réfléchir, les besoins primaires de manipuler et d’explorer, le plaisir que ressentent les enfants à découvrir les couleurs, les formes, les matières avec lesquelles ils jouent et peuvent produire. A ce point de vue, j’estime que l’école est l’un des premiers territoires de l’action culturelle publique.










Crédit photos © Baudouin N'G - Arts plastiques à l'école élémentaire de Boiscommun, Avril 2012

Des goûts et des couleurs...

Une décoration dynamique, élégante et sophistiquée...



Crédit photos Desire to inspire

Envie...

Ce midi, pour mon dessert, j'avais envie de manger des fraises au sucre comme celles-ci mais nos envies ne sont pas toujours satisfaites comme on voudrait. Alors, ça sera pour la prochaine fois, je l'espère. Vous ne le savez sûrement pas, je suis gourmand de...

Crédit photo DR - Fraises

mercredi 18 avril 2012

Festival Photo Peuples & Nature de La Gacilly

J’ai déjà présenté dans ce blog, ici, notre escapade au festival photo de La Gacilly en Bretagne en août 2011. J'y retournerai, cette année, avec plaisir...

La 9ème édition du Festival Photo de la Gacilly se tiendra du 1er juin au 30 septembre 2012 à La Gacilly (56). Initié en 2004 par Jacques Rocher entrepreneur et passionné de photographie, le festival s’est donné pour mission de sensibiliser le public aux enjeux environnementaux d’aujourd’hui et de demain.


Le prochain sommet des Nations Unies sur le développement durable aura lieu à Rio de Janeiro en juin 2012, 20 ans après celui historique de 1992. En vingt ans, notre monde a changé : nous venons de franchir la barre symbolique des 7 milliards d’habitants et notre terre accueille chaque jour plus 150 000 nouveaux humains ; la mondialisation a engendré une mutation de nos paysages et accéléré le processus d’exode rural ; des mégapoles se sont érigées dans les pays émergents et ont bouleversé les habitudes de consommation ; les déserts, eux, ont progressé, et c’est toute une biodiversité qui s’en retrouve bouleversée.

Le Festival photo Peuples et Nature de La Gacilly se veut être l’ambassadeur de ce sommet décisif. Le Brésil sera l’invité d’honneur de cette nouvelle édition qui présentera certains talents photographiques de ce pays devenu la 5ème puissance mondiale. Lire aussi ici

Mercredi pluvieux...

Il fait froid. Il a plu toute la journée. Alors j’ai éteint télévision et ordinateur, et puis j’ai saisi sur une étagère de ma bibliothèque « Les femmes qui lisent sont de plus en plus dangereuses », de Laure Adler et Stefan Bollmann.

Qu’il est doux de s’allonger confortablement sur un canapé pour lire... et se rappeler que « Lire, c'est oublier, tout oublier, y compris ses lectures passées, toutes ces histoires qui sommeillent dans nos arrière-mémoires et qui ne demandent qu'à resurgir à l'improviste, ces pages entières qui nous tombent dessus-mais jamais, justement, quand on lit, quand on lit vraiment. Lire, c'est dégager le terrain, faire table rase, retrouver l'innocence », d'après Laure Adler


« Les femmes qui lisent sont de plus en plus dangereuses », de Laure Adler et Stefan Bollmann, paru chez Flammarion

mardi 17 avril 2012

Curiosité...

"On ne force pas sa curiosité, on l'éveille". Daniel Pennac

Le monde est un problème pour l’homme, qu’il veut résoudre : la curiosité l’y pousse et c’est tant mieux. Un enfant sans curiosité, comment pourrait-il développer son intelligence, son sens de l’observation, son ouverture au monde et aux autres ? La curiosité lui est nécessaire, presque autant que le lait et l’amour. On essaie, à l’école, de la stimuler. Pourquoi faudrait-il, s’agissant des adultes, la condamner ?

Crédit photo © Robert Doisneau - Le Fox-Terrier Au Pont des Art

La curiosité ne tue que les chats !
Seul l’être humain est animé du désir d’en savoir plus qu’il en a besoin pour survivre. Ce désir lui a permis d’améliorer radicalement ses conditions de vie au cours des siècles.

Dans la vie de tous les jours, la curiosité dénote un éveil permanent. Elle permet de sortir des habitudes, de l’inertie d’une vie bien rangée. C’est d’ailleurs une forme de courage : celui d’oser quitter le connu et de s’avancer vers ce qui est à découvrir. Un manque de curiosité peut ainsi dénoter une timidité, une peur des autres maladive. Il est vrai que la curiosité comporte une certaine prise de risque. A commencer par le fait de devoir se remettre en cause en découvrant d’autres savoirs, d’autres avis et d’autres certitudes.

Sans tomber dans l’excès la curiosité est donc une qualité qui mérite d’être cultivée. Pourquoi ne pas "mordre dans la pomme", si c’est avec mesure et discernement ? (Dominique Pir)

Modigliani - Soutine et l'aventure de Montparnasse : Exposition à la Pinacothèque de Paris

La Collection Jonas Netter : Modigliani, Soutine et l'aventure de Montparnasse : Exposition à la Pinacothèque de Paris jusqu'au 9 septembre 2012...
La Pinacothèque de Paris présente pour la première fois un ensemble d’œuvres jamais exposé de Modigliani, qui reconstitue, avec d’autres œuvres qui ont pu être retrouvées, la collection de Jonas Netter, telle qu’elle fut en son temps.
La Pinacothèque de Paris est donc très fière de pouvoir participer à cette découverte exceptionnelle et de réaliser le souhait premier de Jonas Netter, faire en sorte que le grand public découvre ces merveilles

Jonas Netter est l’un des collectionneurs les plus marquants du XXe siècle, découvreur de talent, d’autant plus inspiré et génial qu’il fut d’une discrétion absolue pendant toute sa vie au point qu’il est encore aujourd’hui inconnu du grand public.
Pourtant, sans lui, Modigliani n’aurait sans doute jamais existé, ni Soutine, ni Utrillo. Cette exposition va aujourd’hui lui rendre l’hommage qu’il mérite en permettant enfin au public de découvrir un ensemble d’œuvres absolument étourdissant de beauté, principalement de Modigliani.

Crédit photo © Pinacothèque de Paris / Collection privée - Amedeo Modigliani, Fillette en bleu 1918

Jonas Netter était un Alsacien, représentant en marques installé à Paris, fasciné par l’art et la peinture. Il découvre une toile de Modigliani et se décide à l’acquérir. Il sera l’un des premiers à acheter des œuvres de cet artiste, prenant la suite de Paul Alexandre qui l’avait soutenu jusque-là, avant la Première Guerre mondiale. Collectionneur dans l’âme, Netter commence à acheter toutes les œuvres de Modigliani qu’il voit chez le marchand d'art Léopold Zborowski. Il se prend de passion pour cet artiste dont il arrive à posséder une quarantaine de peintures à la fin des années 1920.

Puis, c’est Soutine qu’il aperçoit. Avant même Barnes, il est fasciné par l'artiste. Lui, le juif alsacien bourgeois et discret, se prend d’une passion sans borne pour tous ces artistes qui constituent l’école de Paris. Il découvre également Utrillo, sa période blanche l’envoûte et il commence à acheter ses oeuvres par centaines, toujours avec l’aide de Zborowski. Ce dernier se retrouve, grâce à lui, à la tête d’un véritable nouveau marché et d’une pléiade de jeunes artistes, propulsés par cette nouvelle génération de marchands et de collectionneurs.

Valadon et Kisling feront également partie de ces peintres, ainsi que beaucoup d’autres, tous formidables même s’ils n’ont pas forcément eu la même notoriété : Kremègne, Kikoïne, Hayden, Ébiche, Antcher et Fournier. Lire aussi ici


Crédit photo © Pinacothèque de Paris / Collection privée - Amedeo Modigliani, Elvire au col blanc (Elvire à la collerette)

« 100 sculptures animalières : Bugatti - Pompon - Giacometti... » : Exposition au musée des Années Trente de Boulogne-Billancourt

« 100 sculptures animalières– Bugatti, Pompon, Giacometti... » : Exposition au musée des Années Trente de Boulogne-Billancourt jusqu'au 28 octobre 2012...
Le musée des Années Trente de Boulogne-Billancourt place la sculpture animalière au coeur des événements de l’année 2012 avec une exposition exceptionnelle intitulée « 100 sculptures animalières– Bugatti, Pompon, Giacometti... », mettant en perspective des oeuvres signées des plus grands artistes de l’entre-deux-guerres et des créations parfois radicales d’artistes contemporains

Antilopes, chats, ours et panthères, éléphants, ibis et oiseaux d'or envahissent les espaces du musées des Années Trente de Boulogne-Billancourt dans une scénographie onirique et enchantée !

Crédit photo © Jean-Pierre Lagiewski / Fondation Giacometti - Alberto Giacometti, Le chat en plâtre peint 1951

Exceptionnelle par son propos et sa volonté de remettre sur le devant de la scène la sculpture animalière, l'exposition du musée des Années Trente présente une centaine d'oeuvres des plus grands noms de l'histoire de l'art du XXe siècle : de Bourdelle à Bugatti, de Calder à Giacometti en passant par Arp, Duchamp-Villon, Lipchitz, Orloff, Pompon, Picasso ou Zadkine. Des oeuvres d'artistes contemporains majeurs - Miquel Barcelô, Michel Blazy, Jan Fabre, Alain Séchas ou Wim Delevoye - apportent également un éclairage nouveau à ce thème qui reste étonnement moderne.

Cette exposition est exceptionnelle également par sa durée puisqu'elle sera présentée du 13 avril au 28 octobre 2012 et permettra ainsi à un vaste public de la découvrir. Lire aussi ici


Crédit photo © Alain Basset / MBA Lyon - François Pompon, Sanglier en bronze 1926

Roy Hawkins - The Thrill Is Gone (original 1951)

lundi 16 avril 2012

Festival de Sully et du Loiret 2012

Le 25 mai 2012, le festival de Sully et du Loiret ouvre le bal de la saison musicale. Pendant près de trois semaines, il rassemble 8 villes du département, 14 concerts, 102 artistes et des milliers de spectateurs autour de la musique.

Le Festival de Sully et du Loiret est reconnu pour la qualité et l’éclectisme de ses concerts. Sa 39ème édition vous fait savourer la musique classique qui reste le cœur même du festival, mais accueille également de l’opéra ("Les Noces de Figaro", Barokopera Amsterdam), de la musique ancienne et du monde (Doulce Mémoire et l’ensemble Kudsi Erguner), du jazz (Guy Marchand)…


Le festival c’est aussi l’alchimie entre les œuvres jouées et les lieux de concert. Comme chaque année un soin particulier est porté au choix de ces sites. Au-delà de la question acoustique, la plupart d’entre eux ont un intérêt patrimonial ou architectural qui témoigne de la richesse du département. Cette année, un nouveau lieu de concert est à l’honneur : l’église Saint-Martin d’Olivet qui accueillera le vendredi 8 juin la contralto Nathalie Stutzmann et Orfeo 55 pour votre plus grand plaisir. Lire aussi ici
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