mercredi 30 janvier 2013

Compte à rebours...

Une seule chose est nécessaire : la solitude. La grande solitude intérieure. Aller en soi-même et ne rencontrer pendant des heures personne, c'est à cela qu'il faut parvenir. Etre seul, comme l'enfant est seul... [Rainer Maria Rilke - Extrait des Lettres à un jeune poète]

Crédits Baudouin N'G - Noir complet...

Linder - Femme / Objet : Exposition au musée d’Art moderne de la Ville de Paris

Linder - Femme / Objet : Exposition au musée d’Art moderne de la Ville de Paris du 1 février 2013 jusqu'au 21 avril 2013... Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente la première rétrospective consacrée à l’artiste britannique Linder Sterling dite Linder. Le parcours de l’exposition présente les trois grands axes de son travail : les arts visuels, la musique et la mode. Avec près de 200 œuvres, elle rassemble un large choix de photographies, photomontages, boîtes lumineuses et œuvres sur papier, mais aussi des costumes, des vidéos, du son et la retransmission de performances, notamment le concert de 1981 durant lequel elle portait une robe constituée de viande crue.

Crédits © Linder - Linder, Oh Grateful Colours, Bright Looks VI, 2009 ©Linder

Depuis 1976, Linder investit différentes formes artistiques, des arts plastiques à la musique en passant par la mode. Elle compose des photomontages, à la manière des artistes dada John Heartfield et Hannah Höch, tout en étant partie prenante de la scène post-punk anglaise de Manchester : elle réalise la fameuse couverture d’Orgasm Addict des Buzzcocks en 1977 et fonde avec Ian Devine le groupe Ludus en 1978.

Le collage lui permet de créer des images transgressives engagées dans une action politique féministe. Linder décrit ses œuvres comme des "auto-montages". Elle souhaite rompre l'image idéale de la femme en faisant le portrait de son aliénation. Prélevant ses éléments aussi bien dans les magazines érotiques que dans les revues automobiles, culturelles ou culinaires, toutes époques confondues, Linder réalise des œuvres dans lesquelles la femme n’est qu’un objet commercial, voire un « sex toy », dénonçant ainsi toutes les violences qui lui sont faites. Et au-delà de ses dénonciations féministes, l’artiste met en évidence d’une manière particulièrement efficace, l’indécence contenue dans l’imagerie publicitaire.

Crédits © Linder - Linder, Oh Grateful Colours, Bright Looks II, 2009 Collage sur papier photographique — Photographie de Tim Walker

Linder étudie également son propre corps : elle pratique des exercices de body-building, se badigeonne de maquillage, s’enduit de substances comestibles, bref, se transforme et se déforme, attire, choque ou provoque. Puis elle se réfère avec humour aux Ballets Russes, glorifie les danseurs tout en voilant leur face sous des gâteaux luisants. Adepte de musique expérimentale, Linder est aussi très proche de Morrissey, qu’elle a suivi dans ses tournées et pour lequel elle réalise les couvertures d’albums (« Your Arsenal », 1992). Lire ici

mardi 29 janvier 2013

Design en Afrique : Exposition au musée Dapper

Design en Afrique : Exposition au musée Dapper jusqu'au 14 juillet 2013... L’exposition "Design en Afrique, s’asseoir, se coucher et rêver" ainsi que l’ouvrage qui l’accompagne dévoilent, à travers une centaine de pièces et des photographies, un monde voué à des artefacts supportant le corps. La conception d’un tabouret, d’une chaise, d’un fauteuil ou d’un appuie-tête est marquée, tant hier qu’aujourd’hui, par les façons de vivre des utilisateurs et par leur statut.


Formes et fonctions dialoguent pour le confort des uns et le prestige des autres. Au-delà du temps et des frontières géographiques, les objets se transforment. Un siège, un appuie-tête, dont la réalisation nécessite souvent plusieurs journées de labeur afin de respecter les étapes successives de la taille du bois et l’inscription des motifs décoratifs, sont fréquemment remplacés par des pièces de mobilier contemporain.

Crédits © Archives musée Dapper et Hugues Dubois - Collection particulière, Jules -Bertrand Wokam Tabouret Tombouctou, 2005 en Wengé massif sculpté et poli à la main. H. : 40 cm

Certes, les créateurs d’origine africaine appliquent en toute liberté leurs réflexions, leurs techniques, et l’inspiration de quelques-uns d’entre eux s’approche – volontairement / involontairement – des formes ancrées dans le répertoire des arts traditionnels. L’environnement immédiat est plus qu’une source d’inspiration pour les designers. Ces derniers, utilisant largement la récupération, n’hésitent pas à travailler avec des artisans locaux, fondeurs et soudeurs. Non seulement ils bénéficient de leurs connaissances, mais ils contribuent aussi à mettre en lumière des savoir-faire qui se transmettent de génération en génération. En recyclant matériaux et produits manufacturés, les artistes affirment un style, mais également un regard et une prise de conscience sur l’environnement urbain.

Crédits © Jo Van De Vyver, Mrac Tervuren - Iviart Izamba, Fauteuil Mobutu, 2005 en Métal et peau. Hauteur 85 cm / Musée royal de l'Afrique centrale, Tervuren

"Design en Afrique" ne vise nullement la confrontation de l’ancien et du nouveau, mais essaie de montrer combien les besoins du quotidien stimulent depuis toujours la créativité. L’art du design, ouvert à des pratiques – telle que l’installation – réservées jusqu’alors à d’autres modes d’expressions plastiques, favorise ainsi l’émergence d’esthétiques nouvelles qui entretiennent souvent un dialogue original avec les cultures traditionnelles. Lire ici

lundi 28 janvier 2013

Salon régional des Métiers d'art au Parc Expo d'Orléans

Je reçois une invitation pour me rendre au salon régional des Métiers d'art. Désormais incontournable, ce salon qui est organisé et financé par la Région se déroulera du 8 au 10 février 2013 au Parc Expo d'Orléans.

Il accueillera 140 professionnels des métiers d'art ayant leur atelier de production en région Centre ainsi que les établissements de formation aux métiers d'art de la région. L’accent est mis cette année sur le Design et mobilier.


Au cinéma...

Hier après-midi, j'ai répondu avec enthousiasme quand on m'a demandé de prendre un moment de détente au cinéma pour voir le film « Max » réalisé par Stéphanie Murat sur une idée de scénario de Thierry Ardisson, qui produit aussi le film.

Après la mort de sa mère, Max (Shana Castera), six ans, vit seule avec son père Tony (JoeyStarr), voleur de poulets à la petite semaine avec son compère Nick (Jean-Pierre Marielle). Un jour, Max a l’idée d’offrir Rose (Mathilde Seigner) en cadeau à son père, une prostituée rencontrée au cour d’une fugue. La jeune femme va se transformer en nounou jusqu’au soir de Noël...

J'ai passé un bon moment et trouvé le film à la fois drôle et émouvant. Le couple Mathilde Seigner et JoeyStarr réunit à l’écran dans un conte de fée moderne est presque troublant.


Affiche du film « Max » réalisé par Stéphanie Murat

dimanche 27 janvier 2013

Perce-neige : Je l'aime en secret...

« Espérons des jours meilleurs », c'est ce à quoi j'ai pensé, hier soir, en offrant un petit bouquet de perce-neige à une amie chère. Je sais qu'elle apprécie ces gestes simples mais significatifs d'une amitié constante.

Le perce-neige est le premier à fleurir dans l'année. Sa capacité de percer une faible couche de neige lui doit son appellation. Le perce-neige est symbole de courage chez les indiens des plaines. Il désigne l'espoir (Espérons des jours meilleurs) et le courage à une épreuve. Cette fleur semble très humble, elle regarde le sol et baisse la tête, sa couleur blanche ne lui donne pas l'attrait des fleurs à couleurs vives.

Crédit photo © Jacques Bury - Perce-neige

Selon la légende, le perce-neige devint le symbole de l'espoir lorsque Adam et Eve furent chassés du paradis. Alors qu'Eve désespérait en pensant que l'hiver durerait toujours, un ange apparut qui transforma une partie des flocons de neige en fleurs pouvant que l'hiver devrait un jour céder sa place au printemps...

jeudi 24 janvier 2013

Dix rêves de pierre (Blandine Le Callet)

Ce soir, dans le magazine littéraire « La Grande Librairie » de François Busnel, mon choix se tourne vers le livre de Blandine Le Callet, « Dix rêves de pierre » paru en janvier 2013 chez Stock. Ce sera mon cadeau de Noël à retardement !

Blandine Le Callet est l'auteur de deux romans, Une pièce montée (prix des lecteurs du Livre de poche 2007) et La Ballade de Lila K (prix des lecteurs du Livre de poche 2012).


Résumé : Certaines inscriptions funéraires possèdent un singulier pouvoir d'évocation ; leur lecture fait surgir le fantôme de personnes disparues depuis parfois des siècles. Blandine Le Callet réunit dans ce recueil des épitaphes authentiques, à partir desquelles elle imagine les dernières heures, les derniers jours ou les derniers mois du défunt.

Elle ressuscite un jeune esclave à qui l'on vient d'offrir sa liberté, un philanthrope piégé dans l'étouffant huis clos d'un bordel parisien, deux êtres unis par un amour hors norme en route vers leur destin, une vieille dame acariâtre rédigeant son testament, et bien d'autres encore... Dix destins arrêtés par des morts douces ou violentes, subites ou prévisibles, solitaires ou collectives.

Dix nouvelles tour à tour poétiques, féroces, tendres, dramatiques, nostalgiques ou grinçantes, dépeignant une humanité toujours assaillie par les mêmes passions, les mêmes peurs et les mêmes espoirs. Dix "rêves de pierre" pour conjurer l'oubli.

Florence Cassez libre

Ça y est, Florence Cassez est libre. La justice mexicaine a considéré que la procédure était viciée. C’est une victoire pour la jeune femme, pour les droits de l’homme et pour la justice mexicaine.

Crédits Reuters - Florence Cassez est libre, 24 janvier 2013 à Roissy

En France, dès l'annonce de sa libération, l'entreprise de récupération politique s'est mise en marche. La gauche comme le droite se sont empressées d'essayer d'en récupérer les bénéfices politiques avec une seule question en tête : Qui, de François Hollande ou de Nicolas Sarkozy, a le plus œuvré pour la libération de la jeune française? Tous, nous avons été témoin de l’engagement farouche de Nicolas Sarkozy a obtenir sa libération. François Hollande a poursuivi.

Une polémique bien peu glorieuse car dés son arrivée à Roissy, l'intéressée remet les pendules à l'heure en déclarant ceci : " Nicolas Sarkozy, quand il a pris position pour mon dossier, ça a été un moment vital, il m'a sauvé la vie. Je suis passée par des moments où je n'avais plus le courage de me battre ". " Nicolas Sarkozy, François Hollande, je leur dois beaucoup ", a-t-elle dit.

Voilà qui est dit ! Réjouissons-nous ce cette libération.

mercredi 23 janvier 2013

James McNabb

Je suis impressionné par le travail de l'artiste américain James McNabb qui créé une belle collection de merveilles architecturales en utilisant le bois mis au rebut.





Crédits James McNabb via Colossal

lundi 21 janvier 2013

Les Mille et Une Nuits : Exposition à l'Institut du Monde Arabe

Les Mille et Une Nuits : Exposition à l'Institut du Monde Arabe à Paris jusqu'au 28 avril 2013... Les Mille et Une Nuits constitue le plus extraordinaire recueil d'histoires "étonnantes et surprenantes" – ainsi qu'on les qualifiait autrefois – de toute la littérature Accaparé un temps par l'Europe, qui en donna toute une série de traductions dans plusieurs langues, à commencer par le français, l'ouvrage a ensuite rejoint la place sans égale qui est la sienne au firmament de la culture universelle.

Affiche de l'exposition Les Mille et Une Nuits

Ce chef d'œuvre de la littérature mondiale constitue un lien exceptionnel entre Orient et Occident. Ce livre « sans fin » ou « avec toutes les fins », a une histoire aussi curieuse, riche et prodigieuse que les péripéties des contes qu'il recèle et dont les sources sont, elles aussi, multiples. Véhicule de mythologies et de croyances propres à l'Orient, cet ouvrage populaire est un témoin culturel unique. Il est à l'origine d'une multitude d'images de l'Orient – vraies et fausses –, de clichés, façonnés par l'Occident, qui constituent une sorte de « thésaurus » dans lequel puisent les imaginations de générations entières d'artistes et de créateurs qui, tout à la fois, s'en nourrissent et viennent à l'enrichir encore... Lire ici

dimanche 20 janvier 2013

Toujours la neige...

Comme sur la grande partie du territoire français, le Loiret est sous la neige. Ce « blanc manteau » étouffe tout bruit, gomme tout détail, rend le paysage de la campagne formidable. Magnifique !

Je profite pour faire une promenade en forêt. On aimerait que les jours de neige la forêt, les étangs et tous les chemins forestiers soient grand ouverts, pour permettre à tous d’en déguster ce blanc et précaire éclat. C’est hélas impossible. Il faut, à grand regret, en limiter, voire en interdire l’accès, pour de sommaires mais impérieuses raisons de sécurité.

Au retour, le froid commençant à se faire sentir, un arrêt presque souhaité chez une amie pour déguster des crêpes, de la confiture maison avec un verre de cidre. Heureusement pour notre confort que le vin et le cidre ne gèlent cependant plus dans les verres. Grâce au ciel.








Crédits Baudouin N'G - Promenade en forêt d'Orléans, Janvier 2013

Georg Friedrich Haendel - Semele

En regardant la neige tomber dru dans le jardin, j'ai écouté Sémélé, sans modération, joué par cet ensemble de très grande qualité (Orchestra La Scintilla) avec Cecilia Bartoli et dirigé par William Christie.

samedi 19 janvier 2013

RIP Andrée Putman

Designer française de renom, Andrée Putman est décédée ce samedi 19 janvier à Paris à l'âge de 87 ans. Andrée Putman est une architecte d'intérieur et designer française. Longtemps perçue par les Français comme une excentrique choquante, aimant défendre l’indéfendable, Andrée Putman doit en partie sa notoriété aux étrangers.

Elle a signé de son style épuré et élégant des hôtels, restaurants et boutiques chics, mais aussi des bureaux de ministres et des objets de la vie de tous les jours. Avec beaucoup de rigueur, de classe et un soupçon de fantaisie : la "grande dame du design" aimait à se définir comme une "touche-à-tout", une "exploratrice" toujours en quête de "nouveaux territoires". Son style ? Viser l'intemporel. La créatrice se plaisait à mêler les époques, les matériaux. Avec deux éléments essentiels pour elle : la lumière et l'espace. Noir, blanc, beige, gris, parfois un bleu Klein : la palette de couleurs était sobre.

Crédit photo Nicolas Koenig courtesy of Morgans Hotel group

L’intérieur du Concorde, c’était elle. Les loges VIP du Stade de France aussi. De même, les accessoires pour la maison chez Prisunic. Ou le piano « Voie lactée » qu’elle a dessiné pour Pleyel France, le plus vieux fabriquant de piano au monde. On pourrait citer aussi, en vrac, les bureaux de Jack Lang, au ministère de la culture (1985), celui de Jacques Chaban-Delmas, à l’hôtel de région de Bordeaux, ceux du ministère des Finances (1989), du conseil général des Bouches du Rhône (1993), du Conseil général des deux Sèvres (2004).

Crédit photo © Xavier Béjot - Tripod Agency

Derrière elle, Andrée Putman laisse les grands principes de création qui lui ont été si chers: rigueur et sobriété, risque et audace. Et à sa fille Olivia, à la tête du Studio Putman créé en 2007, l'ambition de continuer le chemin.


Carlos Amorales : Des papillons en veux-tu en voilà...

Carlos Amorales est un artiste qui englobe plusieurs formes d'art (dessin, peinture, animation...) y compris les grandes installations. Black Cloud est une installation spécifique dans lequel l'artiste, avec l'aide de quelques autres, a disposé plus de 30.000 papillons de papier noir de tailles et d'espèces différentes sur les parois et les plafonds des salles d'exposition.

Individuellement, chaque minuscule créature ailée apparaît délicate et attrayante. Toutefois, lors de la visualisation de la collection dans son ensemble, l'installation peut se sentir un peu intimidante et écrasante. Des nuées de papillons occupent tous les coins, et si ces papillons étaient en vie, ce serait effrayant au point d'obliger certains visiteurs de faire demi-tour et de sortir de l'espace immédiatement.

Voyez-vous à quel point l'art contemporain est parfois délicat à saisir. Ne riez pas, c'est compliqué de savoir ce que c'est !










Crédits My modern metropolites

Mignon - Je suis Titania (Ambroise Thomas)

J'aime beaucoup écouter, et j'en suis toujours ému, cette version de « Ah, Pour ce soir... Je suis Titania » d'Ambroise Thomas, interprétée par Maria Callas et l'Orchestre National de L'ORTF sous la direction de Georges Prêtre.

Mignon est une tragédie lyrique en 3 actes et 5 tableaux, musique d'Ambroise Thomas, né à Metz en 1811 et mort à Paris en 1896. C'est un compositeur français, réputé au XIXe siècle pour ses opéras, notamment le célèbre Mignon.


Bon week-end...

Tu m'as appris à aimer les fleurs et Paris...

Crédits Baudouin N'G - Fleurs et Paris, décembre 2012

vendredi 18 janvier 2013

Laurent Coignard...

Mon ami Laurent Coignard m'appelle du Canada. Il est ravi d'avoir rencontré Aline Kutan. Aline est une soprano colorature canadienne d'origine arménienne très à l’aise tant à l’opéra qu’en récital. Possédant une technique extraordinaire, elle a chanté, jusqu'à présent, le rôle de la Reine de la nuit de Mozart dans plus de 130 représentations. Nous verrons Aline en juin à Boiscommun avec Chœurs Éternels sous la direction de Patrick Marie Aubert.

Laurent me confie qu'il a rencontré une femme débordante d’énergie, chaleureuse et accessible, loin de la diva poussée par une machine de relations publiques. Aline dégage une simplicité rafraîchissante, et elle est prête autant à partager ses goûts culinaires qu’à parler de son métier.

Crédit photo Aline Kutan, Aline Kutan

J'admire la capacité qu'a Laurent Coignard à la fois d’émerveiller par ce qu'il entreprend, d’étonner toujours, et de transformer à travers la musique classique cette église de Boiscommun en un lieu qui compte, un lieu incontournable pour le culte d'abord, mais aussi pour l'histoire, pour le patrimoine culturel et pour la musique. Il sait prendre des risques, à la faveur notamment du public, chaque année, à programmer un « invité ». C'était le cas pour Marc Fouquet (basse) l'an passé, et ce sera pour Aline Kutan (soprano) cette année. J'avoue que je suis heureux de participer, pour la troisième année consécutive, à la préparation de cet événement du 23 juin prochain.

En dehors de la préparation du concert, nous avons discuté des tas d'autres choses. Nous avons parlé du froid qui enveloppe la France et de la manière dont les médias s'activent pour annoncer l'arrivée du froid. Au Canada, il fait -40°, et on voit au loin des volutes de brume blanche hautes comme la tour Eiffel suspendues au dessus du fleuve Saint-Laurent, juste avant de retrouver le rayon de soleil et un ciel bleu intense en contraste avec le sol enneigé, me confiait Laurent. En écoutant cet ardent promoteur du Canada, on risque de se laisser influencer pour visiter ce pays.

Décidément, ce pays impressionne par ses températures hivernales avec lesquelles parfois chez nous provoquent des réactions d'angoisse ou de panique.

François Daireaux - Blow Bangles Production : Exposition au Centre d'art contemporain La Maréchalerie

François Daireaux - Blow Bangles Production : Exposition à la Maréchalerie, Centre d'art contemporain à Versailles du 23 janvier au 30 mars 2013... François Daireaux développe depuis une vingtaine d'années un art de l'installation qui intègre différents médiums : sculpture, photographie, vidéo ; rapportées de ses nombreuses pérégrinations de par le monde. Loin de l'exotisme ou de l'anecdotique, en observateur minutieux, il s'attache aux gestes, aux objets, au temps qui passe pour nous faire découvrir des couches insoupçonnées du réel.

Crédits © CIAV - François Daireaux, Blow bangles, 2012 404 « empreintes » de verre soufflé — dimensions variables — Vue d’atelier, centre international d'art verrier de Meisenthal.

L’exposition Blow Bangles Production est le résultat de multiples allers-retours de l'artiste entre le territoire verrier de Firozabad en Inde et celui de Meisenthal en Moselle. Firozabad est une ville connue depuis des siècles pour sa production de bracelets de verre - les bangles - en quantité phénoménale. Pour François Daireaux « le monde est une sculpture qui s’ignore ». Pendant deux années consécutives, l'artiste fait l'expérience du territoire verrier de Firozabad, le photographie, le filme et réalise l'inventaire de toute une production qu’il délocalise ensuite en l'exportant à Meisenthal au centre international d'art verrier (CIAV).

Une collection de 404 « toras » - bouquets de bangles entremêlés – est alors soufflée dans des moules sauvegardés par le CIAV après les fermetures successives de nombreuses verreries lorraines. De là est née l'installation Blow Bangles composée de 404 « empreintes » de verre soufflées à la bouche. Lire ici

Lilian et Isaac...

Isaac se fait admirer...


Crédit Grégory et Baudouin N'G - Lilian et Isaac (bientôt 3 ans à chacun), Janvier 2013

jeudi 17 janvier 2013

Yue Minjun - L’ombre du fou rire : Exposition à la Fondation Cartier

Yue Minjun - L’ombre du fou rire : Exposition à la Fondation Cartier en ce moment jusqu'au 17 mars 2013... La Fondation Cartier pour l’art contemporain présente la première exposition majeure consacrée à Yue Minjun en Europe. Une occasion unique de découvrir le travail de cet artiste chinois aujourd’hui reconnu et dont la célébrité contraste avec la grande discrétion.

Crédits Collection of the artist, Beijing © Yue Minjun - Yue Minjun, Memory-2 2000

Revisitant les codes du grotesque par une iconographie haute en couleur et hantée de personnages au rire énigmatique, son œuvre porte un regard ironique et désabusé sur le contexte social de la Chine contemporaine et sur la condition humaine dans le monde moderne. À travers près de quarante tableaux issus de collections du monde entier, ainsi qu’une centaine de dessins encore jamais montrés au grand public, l’exposition dévoile l’esthétique singulière et complexe d’une œuvre qui se dérobe à toute interprétation.

Crédits Collection privée, Londres © Yue Minjun - Yue Minjun, Water, 1998

Fondation Cartier pour l’art contemporain : À la fois espace de création pour les artistes et lieu de rencontres entre l’art et le grand public, la Fondation Cartier pour l’art contemporain a pour vocation de favoriser la création contemporaine et d’en diffuser la connaissance.

Chaque année, la Fondation Cartier programme des expositions thématiques ou personnelles et passe alors commande aux artistes, enrichissant ainsi une importante collection.

Elle organise aussi les Soirées Nomades, rendez-vous avec les arts de la scène où les artistes créent des liens entre les arts plastiques et d’autres modes d’expression de la création contemporaine. En s’exportant régulièrement dans les institutions étrangères, les expositions et la collection confèrent à la Fondation Cartier sa dimension internationale.

mardi 15 janvier 2013

Bref rappel de lecture...

Hier soir, rendez-vous chez un spécialiste phlébologue à Orléans. Il est souvent très en retard malgré que les rendez-vous sont pris un an à l'avance pour les habitués. En attendant mon heure de passage, je lis les commentaires du Figaro sur le livre d'Erik Orsenna « L'Entreprise des Indes ». A travers L'Entreprise des Indes, Erik Orsenna raconte l'odyssée de Christophe Colomb.

Je me souviens l'avoir écouté, avec bonheur, parler de la mondialisation, en philosophe et en navigateur. Sa réflexion était nourrie de mille expériences passionnantes vécues à travers la planète. J'étais sous le charme pendant plus d’une heure. Je savais que j'écoutais un homme cultivé, un vrai. Celui dont la culture repose sur un savoir et qui prend du recul.

Je conseille toujours vivement de lire ses livres qui m'ont toujours paru d'une limpidité saisissante, et d'une lecture très facile et rapide. On ne les lâche plus des mains ! C’est bon pour les neurones ! Et par dessus le marché, cela met en joie.

Tabu Ley - Kiwelewele

Marie Laurencin 1883 - 1956 : Exposition au musée Marmottan Monet

Le musée Marmottan Monet rend un vibrant hommage à Marie Laurencin, une des femmes-peintres parmi les plus célèbres du XXe siècle, du 21 février au 30 juin 2013. Cette exposition est la première à être organisée dans un musée français pour rendre justice à un des pinceaux les plus séduisants de la première moitié du siècle. Sa redécouverte permettra, plus de cinquante ans après sa mort et pour célébrer le cent trentième anniversaire de sa naissance, de redonner sa place, longtemps occupée sur la scène artistique parisienne, à celle dont Matisse disait : « Au moins, en voilà une qui n’est pas qu’une fauvette ».


Enfant naturelle, élevée non loin de Montmartre par une mère couturière exigeante et silencieuse, Marie est brièvement formée à l’Académie Humbert où Georges Braque est son condisciple. Henri-Pierre Roché l’encourage. Bientôt, elle fréquente le Bateau-Lavoir et Picasso la présente en 1907 à Wilhelm de Kostrowitzky, dit Guillaume Apollinaire. Immédiatement André Salmon, Le Douanier Rousseau, Max Jacob, Gertrude Stein l’adoptent avant le grand Jacques Doucet, Paul Poiret et sa sœur Nicole Groult. «Prise au piège entre les fauves et les cubistes», Laurencin, vingt-cinq ans en 1908, séduit d’abord par l’originalité de ses points de vue, son timbre et sa conversation. Mais, défendue par Apollinaire, elle s’impose rapidement au Salon et participe à la Maison cubiste, comme à l’Armory Show à New York. Cette période qui reste la plus singulière, démontre un sens inné du portrait classique et une modernité soutenue par une palette en camaïeux de gris, bleus et ocres, cernés de noirs.

Crédits © Adagp, Paris 2012 - Marie Laurencin, Trois jeunes femmes vers 1953, Musée Marie Laurencin, Nagano-Ken, Japon

Après un douloureux exil de quatre ans en Espagne pendant la Grande Guerre, Marie Laurencin, divorcée d’un peintre allemand francophile, Otto Van Wätjen, s’affranchit durant «les années folles» et vit très librement au sein de l’Ecole de Paris pendant la période Art Déco. Le marchand Paul Rosenberg lui signe un contrat et contribue par ses expositions à sa notoriété. Son tropisme naturel l’inclinant vers une grâce féminine non dénuée de saphisme lui inspire une peinture de chevalet toute « laurencine », qui s’inscrit avec élégance et intensité dans l’art décoratif de son temps. Elle est alors la portraitiste très prisée d’une société choisie où règnent la Baronne Gourgaud, la Comtesse Etienne de Beaumont ou Lady Cunard, entourées d’amis masculins dont le brillant Jean Cocteau.

Ses amitiés lui inspirent en particulier de nombreuses variations comme autant d’autoportraits autour d’un éternel féminin : rondes de jeunes filles aux effigies intemporelles qu’elle pare volontiers de perles ou de fleurs. Dans sa maturité, Marie Laurencin préfère la compagnie des écrivains à celle des peintres dont elle admire avec trop de modestie l’éclatante réussite. Jusqu’au soir de sa vie, elle continue à réinventer un monde de rêveries dont la fraîcheur élégiaque est la plus poétique des qualités.

Crédits © Adagp, Paris 2012 - Marie Laurencin, Femme au chien et au chat, 1916, Musée Marie Laurencin, Nagano-Ken, Japon

Parmi les quelques quatre-vingt-dix œuvres rassemblées au musée Marmottan Monet, une large majorité provient du musée que les mécènes japonais, M. Takano et son fils M. Yoshizawa, lui ont consacré depuis une trentaine d’années près de Tokyo. Nos amis nippons, en raison de leur sensibilité propre et de leur francophilie légendaire, ont été les premiers à avoir de Marie Laurencin, après sa disparition en 1956, une appréciation aussi fine. Ils ont su acquérir les œuvres les plus abouties du peintre, relevant l’évolution subtile de sa facture et de son chromatisme au fil de cinquante ans de peinture. Plusieurs musées et collectionneurs français ont permis de compléter ce panorama aussi séduisant qu’emblématique de cette œuvre qui participe pleinement du génie français au xxe siècle. Lire ici

Félix Ziem - « J'ai rêvé le beau » : Exposition au Petit Palais

Félix Ziem - « J'ai rêvé le beau » Peintures et aquarelles - Hall Jacqueau au Petit Palais du 14 février au 4 août 2013... « Beau ciel, lagunes polies et silencieuses où j'ai rêvé le beau » Ziem, Journal, 18 novembre 1879.

Cet ami des peintres de Barbizon, admirateur du Lorrain et de Turner, occupe une place originale dans l’art du XIXe siècle. Ziem a su séduire une large clientèle qui aimait rêver de Venise ou de Constantinople devant ses toiles. Mort il y a un siècle, il débute sa longue carrière dans l’ombre de Delacroix et l’achève sur la butte Montmartre près de l’atelier du jeune Picasso.

L’eau et le ciel occupent une place prédominante dans ces paysages lumineux qui ont fait sa renommée. Ziem a su séduire une large clientèle qui aimait rêver de Venise ou de Constantinople devant ses toiles. le Petit Palais retrace l'itinéraire artistique de ce grand voyageur en exposant une centaine d’œuvres (peintures, aquarelles et dessins) entrées au musée en 1905. Lire ici


Crédits ZIEM Petit Palais / Roger-Viollet, Envol de flamants roses

Chinafrique : Un parcours d’art contemporain dans le quartier de Belleville à Paris

Pour sa 39e édition, les Festival « les Uns chez les Autres vous » invite les 19 et 20 janvier 2013 à un parcours d'art contemporain dans le quartier de Belleville. Le festival chinafrique se veut participatif, convivial et rassembleur.

Depuis quelques années, l’Afrique représente une promesse économique pour la Chine, et la Chine, un partenaire actif pour l’Afrique. Dans ce contexte international en mouvement, le festival Les Uns Chez Les Autres projette à l’échelle locale la rencontre de cultures qui cohabitent dans le quartier de Belleville : les cultures chinoises ou plus largement asiatiques, construites au fil des flux migratoires, et les cultures africaines, riches de leurs multiples expressions dans l’arrondissement.

Crédits Chinafrique - Kimiko Yoshida à la galerie Contexts

Le parcours d’art contemporain Chinafrique raconte un long voyage de Shanghai à Bamako, transportant avec lui les mémoires d’artistes et leur imaginaire réincarnés pour ce projet dans la chaleur humaine d’un quartier très animé.

Une vingtaine d’artistes locaux et internationaux, des associations locales questionnent les fiançailles chinafrique, révélant fantasmes, espoirs et inquiétudes. Du travestissement au geste culinaire, de la médiation tai à la danse en transe, les œuvres construites dans la magie du réel recomposées en liberté se chargent de force au fil du jeu de piste, où le riz œuvre lui-même comme langage symbolique, liant d’amitié la Chine et l’Afrique.

VAGABONDAGE : Spectacle des Amis de la bibliothèque de Nibelle

Dans la lecture de mes mails, je trouve cette invitation que je confie à ce blog. L'association « les Amis de la bibliothèque de Nibelle » nous propose le Samedi 9 février à 20 heures, salle Jacques Poisson à Nibelle, « VAGABONDAGE ». C'est un spectacle tout public, vivant et original, créé et interprété par Daniel Radenac.

Patchwork de 28 tableaux et saynètes, mis en scène dans l'esprit de Montmartre, alternant des textes de l'auteur, chansons, mimes, danses dans un One man show rythmé et coloré. De grands auteurs y participent : Prévert, Aragon, Ferré, Dabadie, Kipling, etc.. Renseignements 02 38 32 21 57 Bibliothèque de Nibelle


Crédits Affiche du spectacle « VAGABONDAGE »

lundi 14 janvier 2013

Assemblée générale de l'ANJE...

Vendredi soir, à la salle Jacques Poisson de Nibelle, j'assiste à l'assemblée générale de l'ANJE. Bonheur de voir tant de parents et d'élus présents dans cette salle. Il faut dire que l'enjeu était de taille parce qu'il s'agissait de garantir l'avenir et l'indépendance de cette association.

Le bilan moral et financier montrent que l'association se porte bien. La trésorerie laisse présager des jours meilleurs pour l'année 2013. Mais cela n'enlève pas les inquiétudes des parents et des membres de l'association depuis que les journaux ont révelé l'acquisition du domaine de Flotin pour y faire un centre de loisirs. Deux centres aérés côte à côte dans un petit village, ça peut poser problème !

Il est des sujets où le débat a obligatoirement sa place. Certains l’auront reconnu grâce à ce court passage, j’entends évoquer ici l'avenir d'une association nibelloise tenue avec conviction, attention et générosité, par des bénévoles depuis 23 ans. Ces bénévoles ont exprimé clairement leur inquiétude sur ce qu'ils ont entendu lors des dernières réunions avec les membres de la CCB (Communauté de communes du Beaunois), et aussi par rapport à ce qui a été écrit dans la presse locale au sujet de l'acquisition du domaine de Flotin.

« Les journalistes racontent n'importe quoi », rétorquait un élu, après s'être retourné vers l’assemblée pour s'assurer qu'il ne restait aucun journaliste dans la salle. En bon français, on appelle cela « hypocrisie et manque de respect d'une profession ». Brrrr!

Le journalisme n’est pas un métier facile. Certains savent tout sur un sujet mince comme le tranchant d’un couteau, d’autres n’attendent que d’apprendre. C'est d'autant difficile quand on sait que dans nos campagnes, nous revenons à une économie de la rareté, où l’information était rare, chère, difficile à obtenir pendant que le monde est à la surabondance, où on peut se procurer une quelconque information en trois clics.

A propos de la crainte des membres de l'association ANJE, un élu s'étonne et parle des rumeurs. Les politiques ou les élus (appelez ça comme vous voulez) portent leur part de responsabilité dans le développement de cette culture de l’exagération, si étrangère, quand on y réfléchit, à l’esprit français. Je ne puis me défendre de sourire en songeant que les élus sont les premiers à filtrer ou confisquer l'information de peur de décevoir sur l'interprétation que cela peut susciter dans le public. Nous l'avons bien vu justement avec l'acquisition du domaine de Flotin. Les moyens de communication (Internet, bulletins municipaux, compte-rendus des réunions...) que les communes disposent ne sont que rarement utilisés pour informer instantanément les populations.

C'est le manque de communication. Ah ! Le sujet qui vous place au pied du mur, celui qui touche au cœur, le sujet « bas les masques » ! Cette situation retrace de manière passionnante les évolutions que doit suivre la presse locale en matière de sa liberté d'informer, de transcrire une information et de penser, évoque les enjeux actuels, et met des mots sur le malaise que vous ressentez à l’égard de la presse et aussi des élus.

Par ailleurs, je note l'intervention d'une maman, présente à l'assemblée, qui donne son appréciation sur la coexistence de deux centres de loisirs dans le Beaunois, je cite : « je considère le centre aéré de Beaune comme une sorte de grande halte garderie où on donne aux enfants une feuille de papier pour faire des dessins... alors que le centre aéré ANJE de Nibelle est réputé être un lieu où les enfants s'épanouissent avec des activités très ciblées, variées et motivantes pour les parents et pour les enfants (activités culturelles, sportives, intellectuelles, artistiques, etc..), sans oublier les diverses sorties qui leur font découvrir d'autres horizons ». Ce sont ces arguments qui expliquent (peut-être) l’engouement vers le centre aéré de Nibelle.

La lecture de la feuille de route que le président de la Communauté de communes du Beaunois vient dévoiler à cette réunion affirme que le domaine de Flotin sera le lieu de rendez-vous pour les loisirs dédié à l'enfance et à la jeunesse, dans un premier temps, pour le centre aéré de Beaune et aussi une journée pour l'ANJE si ses membres le désirent. Et pourquoi pas laisser une association comme l'ANJE gérer, en toute indépendance, le centre aéré à Flotin, avons-nous entendu ? Il est hors de question que la CCB « étouffe » une association sérieuse et compétente comme l'ANJE dit-il en fin de son intervention. Beaucoup d'idées, n'est-ce-pas ?

Tout s’est ainsi passé comme cela ne pouvait que se passer... et l'assemblée ne pourra que consigner ces propos dans sa mémoire.

C’est, sans doute, un énoncé de bonnes intentions. C’est même un tournant courageux dans une direction rêvée mais comment l’objectif d'assurer le bon fonctionnement de l'ANJE sera-t-il atteint si on sait que son budget de fonctionnement a été réduit de plus de 40 % par les communes via la CCB ?

Vœux. Vœux pieux? Vœux réalistes, je crois. Notre canton peut faire tout cela. Car on est dans un canton merveilleux. Oui, en ce début d’année, je me fais plaisir en disant haut et fort : vive le canton !




Crédits Patricia Briere Scalla

samedi 12 janvier 2013

Ecocentre de la forêt d'Orléans parle du loup...

Comme nous le constatons régulièrement, les préoccupations écologiques et sociales cèdent le pas face à la crise économique dans les médias et l'opinion publique. En revanche la société civile et ses nombreuses associations continuent à se mobiliser et à s'organiser pour promouvoir un nouveau modèle de vie plus équitable et plus durable.

L'Ecocentre de la forêt d'Orléans agit localement dans ce sens grâce à son AMAPP de plus en plus structurée. En effet, l'alimentation proposée est issue de l'agriculture biologique, elle est locale et fait vivre des producteurs ou des agriculteurs du Loiret ou de la région Centre. Toutes les formations et conférences proposées par l'association (Ecocentre de la forêt d'Orléans) au long de l'année font également la promotion d'un mode de vie plus durable, respectueux et harmonieux.

C'est avec un animal fascinant que débutera cette année 2013 ! En effet, le vendredi 18 janvier à 2OH30, Jacques Baillon, historien, nous contera l’histoire du loup dans la plus grande forêt domaniale de France. C'est à partir de documents puisés dans les archives communales et d’informations collectées dans les écrits des historiens, des forestiers ou des chasseurs qu'il retracera l'histoire du loup en forêt d'Orléans. Une soirée passionnante et instructive à ne pas manquer ! Entrée : 3 euros.

Comme toutes les activités, cette conférence/débat aura lieu à l'ancienne maison forestière du Gué de Châtillon, 95, rue de la Cave à Nibelle. Renseignements au 02 38 32 01 49 et 06 31 19 90 50.


Crédits Ecocentre de la forêt d'Orléans - Distribution des paniers à l'AMAPP de Nibelle (Gérée par l'Ecocentre de la forêt d'Orléans)

Bon week-end...

« Plus le visage est sérieux, plus le sourire est beau. » [François René de Chateaubriand - Extrait de ses Mémoires d’outre-tombe]

Crédits The simply luxurious life
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