vendredi 29 mars 2013

Une passion française - La collection Marlene et Spencer Hays : Exposition au musée d'Orsay

Une passion française - La collection Marlene et Spencer Hays : Exposition au musée d'Orsay du 16 avril au 18 août 2013
Un couple d'amateurs d'art américains, amoureux de la culture française, a réuni pendant plusieurs décennies un ensemble exceptionnel d’œuvres du XIXe siècle et du début du XXe siècle.
Les liens d'amitié tissés entre les propriétaires et le président des musées d'Orsay et de l'Orangerie permettent aujourd'hui la présentation de cette collection. Parmi celle-ci se trouve le septième panneau des Jardins publics d'Edouard Vuillard, dont le musée d'Orsay conserve déjà cinq des neufs panneaux, mais aussi des œuvres de Bonnard, de Ranson, de Roussel, ainsi que plusieurs peintures envoûtantes de Vuillard ou encore des panneaux décoratifs de Maurice Denis ainsi que deux chefs-d’œuvre symbolistes de Redon.

Crédits © John Schweikert / Collection Marlène et Spencer Hays, Edouard Vuillard (1868-1940) Fillettes se promenant, vers 1891

Les années 1860 et la période impressionniste sont bien représentées avec des œuvres signées Fantin-Latour, Tissot, Caillebotte, Berthe Morisot, Eva Gonzalès. Couvrant un large spectre de la création, la collection se clôt chronologiquement avec Derain, Matisse et Modigliani. La plupart de ces œuvres retournent pour la première fois en France, dans leur pays de création. La venue de la collection au musée d'Orsay permettra non seulement de découvrir des œuvres majeures d'artistes universellement connus mais aussi des trésors plus secrets, témoins du goût sûr et indépendant de leurs propriétaires. Lire ici

Trésors de la Chine ancienne - Bronzes rituels de la collection Meiyintang : Exposition au musée Guimet

Trésors de la Chine ancienne - Bronzes rituels de la collection Meiyintang : Exposition au musée Guimet jusqu'au 10 juin 2013...
Réunie depuis plus de cinquante ans par un collectionneur passionné, exigeant, admirable connaisseur de l’Asie et des arts de la Chine en particulier, cette partie de la collection Meiyintang bien qu’elle fût connue pour avoir fait l’objet d’importantes publications, n’a cependant jamais été présentée au public. Elle le sera ainsi pour la première fois en France, au musée Guimet à travers le plus bel ensemble de bronzes archaïques chinois datant des deuxième et premier millénaires avant notre ère.

Crédits Vincent Girier Dufournier / DR - Exposition Trésors de la Chine ancienne au musée Guimet

A l’inverse de ce qui se rencontre dans les autres civilisations du bronze, les bronzes archaïques chinois n’ont pas de vocation utilitaire. Leur fonction est, dès l’origine, propitiatoire ou magique. En Chine, dès le XIXe siècle avant J.-C., ces bronzes sont les instruments privilégiés des rites offerts aux mânes des ancêtres pour solliciter leur puissance, notamment sur le champ de bataille.
Masquant les hésitations et la faiblesse d’une métallurgie qui cherche sa maîtrise, l’art du décor mais surtout l’audace des formes atteignent immédiatement à la perfection. En témoigne l’extraordinaire élégance, le geste inspiré du grand jeu, ou coupe à alcool, témoignage exceptionnel de la civilisation Erlitou (XIXe-XVIe siècles av. J.-C.) par lequel commencera l’exposition. Lire ici

dimanche 24 mars 2013

Et ce printemps : Viendra-t-il un jour ?

Crédits via

Adele - Hometown Glory

Federico Uribe

Federico Uribe est un artiste qui travaille presque exclusivement avec une multitude d'objets de récupération pour créer des sculptures aux couleurs vives et des œuvres en 2D comme cette nouvelle collection de travaux réalisés avec des câbles électriques.
Les sculptures de Federico Uribe sont construites et tissées dans des façons différentes, curieuses, imprévisibles, répétitives et, parfois, convulsives.




Crédits Federico Uribe, via

jeudi 21 mars 2013

A propos de Jean Tubéry...

J'ai répondu à Anne Hallet-Tubéry à propos de l'éventuelle faisabilité d'un concert en duo ( Orgue et Cornet à bouquin ) pour lequel je marque un intérêt particulier.
Je remercie Anne Hallet-Tubéry pour son souhait de succès pour l'organisation de notre concert du 23 juin prochain à Boiscommun et pour la sollicitude qu’elle marque, de cette manière, à la situation et à l’avenir des arts dans notre région.

Elle me rappelle que Jean Tubéry réside depuis plusieurs années dans l'Yonne, donc pas si loin du Loiret et qu'il joue très souvent avec l'excellent organiste et claveciniste Philippe Grisvard qui vit à Paris, donc pas très loin non plus. Ce « voisinage régional » est-il un signe de rapprochement pour un éventuel concert ? Dieu seul le sait !
Cette information me conduit tout naturellement à vous faire entendre ou réentendre « King Arthur or The British Worthy, Z. 628 » de Henry Purcell, joué par l'Ensemble La Fenice sous la direction de Jean Tubéry. Il me tient à cœur de dire que j'aime beaucoup le parcours de ce passionné de la musique italienne du XVIIe siècle et qui magnifie chaque œuvre qu’il dirige. Quelques minutes de bonheur.


Jef Aerosol : Exposition à la Galerie Caplain-Matignon

Jef Aerosol : Exposition à la Galerie Caplain-Matignon du 17 avril au 8 juin 2013...
Dans des dimensions plus intimes que celle de la fresque Chuuuttt !!! qui orne le mur de la place Stravinski sur 350m2 (à deux pas de Beaubourg), Jef Aerosol expose sur les cimaises de la Galerie Caplain-Matignon une série inédite de personnages, ombres vivantes, célèbres ou anonymes. Suivez la flèche rouge, elle signale, avec humanité, l’histoire des rencontres d’un maître de la bombe et du pochoir.

Crédits Galerie Caplain-Matignon - Affiche de l'exposition

Adolescent passionné de rock et de folk, Jef a les yeux grand ouverts, fasciné par les journaux underground, fanzines et graphzines, pochettes de disques, affiches psychédéliques, BD et « comix » américains.
Le jeune nantais, timide et rêveur, fantasme sur cet univers bouillonnant de Londres, San Francisco, New York. Inspiré par cette iconographie pop-rock-folk, Jef dessine, peint, découpe, colle, bricole… dans un style plutôt surréaliste. Il découvre les premiers pochoirs sur les fringues du groupe Clash en 1977, puis sur les murs de Bretagne, contre l’implantation d’une centrale nucléaire...

En 1981, le graffiti-artist Futura 2000 bombe en direct sur une toile en fond de scène lors du concert de Clash... Les dés sont jetés : Jef a trouvé comment communiquer et avec quelles techniques. Une mutation professionnelle l’amène à Tours où l’anonymat l’affranchit de toute contrainte. En 1982, Jef peint son portrait, à travers un pochoir découpé d’après une photomaton. Il multiplie les interventions et jubile de voir la ville endormie se réveiller avec des murs vivants, animés de silhouettes, vitalisés de regards vifs et percutants.

Crédits Jef Aérosol - Chuuuttt!!! Paris 2011

De la rue à la galerie, il y a des années lumière mais Jef Aérosol les franchit avec naturel et élégance. Pour cette expo à la galerie Caplain-Matignon, Jef Aérosol poursuit son travail de fonds aux coulures multicolores, éclaboussures, projections, « comme si l’arc-en-ciel avait des fuites »… Laisser couler la peinture, donner vie au hasard, faire vibrer le support, opposer à la précision clinique du cutter l’aléatoire de l’acrylique liquide : chacune des œuvres présentées ici s’identifie par ce jeu naturel des couleurs qui contrastent avec l’apparente rigueur des pochoirs en noir et blanc.

Jef Aérosol adore sortir du cadre, pratiquer le dérapage, le dé-centrage, il a donc choisi de faire glisser le personnage, de ne le faire apparaître qu’à moitié, de le décadrer, comme s’il ne faisait que passer… L’artiste pose ainsi la question du « format », du « cadre », du « tableau », du visible et de l’invisible, de l’explicite et de l’indicible : comment cacher pour mieux montrer... Lire ici

Jules Dalou (1838-1902) - Le sculpteur de la République : Exposition au Petit Palais

Jules Dalou (1838-1902) - Le sculpteur de la République : Exposition au Petit Palais du 18 avril 2013 jusqu'au 13 juillet 2013...
Événement très attendu, l’exposition « Jules Dalou ». Le sculpteur de la République» est la première exposition monographique consacrée à Jules Dalou (1838-1902). Elle devrait rendre à l’artiste sa place majeure dans l’extraordinaire mouvement qui porta la sculpture française du XIXe siècle au sommet, à l’égal d’un Rude, d’un Carpeaux ou d’un Rodin.

Après une enfance parisienne modeste Dalou débute sa carrière sous le Second Empire. Mais elle est vite interrompue par la guerre de 1870 et la Commune de Paris à laquelle Dalou prend part. Contraint à l’exil, le sculpteur s’installe à Londres où il obtient un vif succès auprès des amateurs anglais. Il rentre en France en 1879, à la faveur de l’amnistie des communards.

Crédits Petit Palais / Roger-Viollet - Ouvrier poussant un bloc

La Ville de Paris lui commande alors son oeuvre la plus célèbre, le Triomphe de la République à l’esthétique révolutionnaire. Ce chef-d’oeuvre qui trône à présent au centre de la place de la Nation, le Triomphe de la République est le premier d’une longue série de monuments publics conçus par Dalou pour la capitale. Par ailleurs, comme tous les sculpteurs de son temps, il fournit pour une clientèle privée des bustes et des oeuvres décoratives très appréciées.

Près de trois cents oeuvres seront présentées au Petit Palais : des sculptures, mais aussi des peintures, des dessins, des photographies et des documents en grande partie inédits. La majorité des sculptures provient du fonds d’atelier de l’artiste, acquis en 1905 par la Ville de Paris. Il offre un panorama sans équivalent de la création de Jules Dalou et permet de retracer l’évolution de sa carrière. Des prêts provenant de collections publiques et privées en France et à l’étranger complètent l’ensemble et permettent d’évoquer toutes les étapes de la fabrique d’un monument et les « secrets d’atelier » d’un sculpteur du XIXe siècle.

Crédits Roger-Viollet - Le triomphe de la République, Patrick Pierrain / Petit Palais / Roger-Viollet

La visite se prolonge au musée Cognacq-Jay avec l’exposition « Dalou ». Regards sur le XVIIIe siècle» qui rassemble environ trente œuvres de Dalou, librement inspirées par le XVIIIe siècle français. Elle les confronte aux œuvres d’artistes présentées dans les salles du musée Cognacq-Jay (Pigalle, Lemoyne, Houdon, Clodion…) et montre comment Dalou, bien que républicain convaincu, réinterprète l’héritage du dernier siècle de l’Ancien Régime. L’exposition accompagne la parution du catalogue des œuvres de Dalou conservées au Petit Palais, sous la direction d’Amélie Simier (éditions Paris-Musées). Lire ici

mardi 19 mars 2013

Justin Timberlake - Mirrors (The 20/20 Experience)

J'aimerais pouvoir écouter cette belle musique avant de capter mon sommeil...

Musique et cinéma - Le mariage du siècle ? : Exposition à la Cité de la musique

Musique et cinéma : le mariage du siècle ? : Exposition à la Cité de la musique du 19 mars jusqu'au 18 août 2013...
Que serait la magie du cinéma sans l’émotion de la musique ? L’exposition « Musique et cinéma, le mariage du siècle ? » a l’ambition de dévoiler ce qui se joue dans cette rencontre sensible entre deux arts. Destinée à tous les publics, aux cinéphiles comme aux mélomanes, elle est l’occasion de se plonger dans les coulisses de la fabrication des grands films qui ont marqué l’histoire du cinéma, en rendant perceptible le rôle de la musique dans leur élaboration.

Crédits Affiche de l'exposition " Musique et cinéma : le mariage du siècle ? "

Partant de thèmes fédérateurs (le rire, l'épopée, l’amour, le suspense...), de duos célèbres de cinéastes-compositeurs (Prokofiev / Eisenstein, Hitchcock / Hermann, Leone / Morricone...), le parcours de l’exposition démontre le rôle que peut jouer la musique à toutes les étapes de la fabrication d’un film, dès sa conception. Tout au long de l'exposition, plus de cent extraits de films projetés dans de petites salles dialoguent avec des œuvres de natures très diverses : interviews, extraits sonores, photos, pochettes de disques, instruments, documents de tournage sont réunis pour dévoiler la façon dont la musique renforce le pouvoir d'évocation du 7e art. Des modules interactifs offrent également aux visiteurs une approche sensible et pédagogique de la musique au cinéma. Lire ici

Art Paris Art Fair 2013 : Exposition au Grand Palais

Art Paris Art Fair, le rendez-vous de l'art moderne et contemporain au printemps nous accueille 144 galeries de 20 pays au Grand Palais du 28 mars au 1er avril 2013...
Art Paris Art Fair affirme son identité singulière de foire européenne orientée vers la promotion des scènes de l’Est (Europe Centrale et Orientale, Moyen-Orient et Asie). Avec 74 nouvelles participations, 20 pays représentés et 43% de participation étrangère, la sélection 2013 est profondément renouvelée et internationale.

Crédits Almazov Nicolaï / Galerie Christian Berst - Sans titre, recto verso sans date ( Aquarelle sur papier )

En 2013, Art Paris Art Fair invite la Russie comme invitée d'honneur. Une plateforme centrale accueille une dizaine de galeries venues de Moscou, Rostov sur le Don, Saint-Pétersbourg et Vladivostok tandis qu’une vingtaine de galeries européennes présentent leurs artistes russes. Avec près de 90 artistes représentés, Art Paris Art Fair propose une véritable découverte de l’art russe des années 1930 à nos jours.

Art Paris Art Fair lance un nouveau secteur "Promesses" dédié aux jeunes galeries ayant moins de cinq ans d’existence et n’ayant jamais exposé à Art Paris Art Fair. Douze galeries inaugurent la sélection 2013 qui incite à la découverte de nouveaux talents. « Promesses » est soutenu par l’Officiel Art.

Crédits© Adama Kouyaté / Galerie Jean Brolly, Bouaké 1968 ( tirage argentique sur papier baryté)

Artdesign : Une plateforme pour le design contemporain : Consacrée à l’exploration des liens entre design et art contemporain, la plateforme Artdesign réunit une sélection pointue de neuf galeries qui présentent des pièces exclusives réalisées en mode confidentiel par des talents contemporains. La plateforme Artdesign est soutenue par IDEAT Magazine. Lire ici

vendredi 15 mars 2013

A chacun son anniversaire : Grégory 30 ans aujourd'hui...

Ce matin, je souhaite un bon anniversaire à mon fils Grégory pour ses 30 ans, et partageons quelques échanges. Nous parlons de la famille. Nous savons aussi que la famille n’est plus, de façon systématique, « un homme, une femme et leurs enfants ». Le modèle qu’implique cette formule n’est d’ailleurs ni universel ni invariable.
Il suffit d’observer à ce sujet la diversité des civilisations pour s’en rendre compte. La famille n’a cessé, tout au long du XXe siècle, de se réinventer de façon complexe et variée.


Crédits via Double je

jeudi 14 mars 2013

Francisco Sobrino - Noir et Blanc / Période 1970-1990 : Exposition à la galerie Nery Marino

Francisco Sobrino - Noir et Blanc / Période 1970-1990, exposition du 21 mars jusqu'au 11 mai 2013 à la Galerie Nery Marino.
Francisco Sobrino fut l’un des membres fondateurs du Groupe de Recherche d’Art Visuel, avec Julio Le Parc, François Morellet, Joël Stein, Jean-Pierre Yvaral et Horacio Garcia-Rossi.

Crédits © Sobrino, Sans titre, 1970 - Francisco Sobrino - Noir et Blanc / Période 1970-1990

Né en 1932 à Guadalajara, en Espagne, il est diplômé de l'École des Beaux Arts de Madrid et de l’Académie des Beaux Art de Buenos Aires, en Argentine. C’est aussi à Buenos Aires que Sobrino engage son œuvre sur le chemin des recherches cinétiques, qu’il approfondira ensuite en France, et que les contacts se nouent avec Julio Le Parc, De Marco, Garcia-Rossi, qui se destinent eux aussi à venir en France. En 1959, Sobrino s’établit à Paris et participe activement au mouvement international de la Nouvelle Tendance avec ces compatriotes ; mouvement qui a largement contribué au renouveau artistique qui caractérisa les années 60 dans toute l’Europe. Il expose chez Denise René dès 1961 avec le GRAV et y aura sa première exposition personnelle en 1968.

Sobrino utilise quasi systématiquement la troisième dimension plastique dans ses œuvres et fait du plexiglas son médium de prédilection, matériau qui donne d’emblée une dimension sculpturale. Et bien qu’il utilise fréquemment la séquence et les plans superposés pour obtenir la simultanéité optique, tel que l’on peut le voir dans les œuvres sélectionnées par la galerie NMarino pour cette exposition, il a souvent accordé la priorité à la surface ainsi qu’à des œuvres modulaires. Lire ici

Théâtre à Boigny sur Bionne : La Mascarade (Troupe de théâtre amateur de Boigny)

Avant de retrouver son public, dans quelques semaines, les comédiens de la troupe de Boigny, la Mascarade, répètent « Un pavé dans le cassoulet » sous la direction de Barbara Baralle, metteur en scène. La saison 2013 de la Mascarade approche à grands pas.
Ludovic Lamy me fait parvenir l'affiche des représentations qui seront données à partir du 30 mars prochain.

J'ai l’habitude, depuis 5 ans, de me rendre dans l'Espace de la Caillaudière à Boigny sur Bionne pour encourager ces comédiens amateurs qui nous font vivre des moments merveilleux. On rigole à s’en faire claquer les muscles abdominaux.
Il y a quelques années, notre région était réputée être un désert pour la vie des arts. Parfois, une action associative judicieuse et tenace, associée à quelques initiatives privées rend du fun à cette région où déjà beaucoup d'acteurs connus aiment venir se produire. La culture et la diversité culturelle finiront-elles par nous engloutir ?


Crédits Affiche de La Mascarade (Troupe de théâtre amateur de Boigny), « Un pavé dans le cassoulet »

mardi 12 mars 2013

Philippines - Archipel des échanges : Exposition au musée du quai Branly

Philippines - Archipel des échanges : Exposition au musée du quai Branly du 9 avril au 14 juillet 2013...
L'exposition rassemble une sélection d’œuvres incontournables des arts des Philippines, sélectionnées dans les collections publiques philippines, américaines, européennes, ainsi que dans des collections privées.

L’archipel des Philippines compte plus de 7000 îles et s’étire sur près de 1700 km. Sa situation géographique et l’histoire de son peuplement ont généré des expressions artistiques fortes et variées dans l’environnement naturel de l’Asie des Moussons.


S’appuyant sur la géographie de l’archipel, deux regards, l’un tourné vers la montagne, l’autre vers la mer donnent le ton de cette exposition de civilisation sous-tendue par le fil conducteur de l’échange. Échange entendu comme objet qui se donne et se prend, se donne à voir et suppose une relation à l’autre. Symbolique ou commercial, l’échange met en relation des êtres visibles ou invisibles.

Il s’agit de la première grande exposition dédiée à l’archipel des Philippines en France au cours des vingt dernières années, dans laquelle plus de 300 œuvres seront présentées. Lire ici

lundi 11 mars 2013

Concert de Boiscommun : Dimanche 23 juin 2013...

Dans un peu plus de 3 mois, c'est le rendez-vous tant attendu du prestigieux concert de Boiscommun. Cette année, Laurent Coignard invite la soprano Aline Kutan qui vient spécialement du Canada pour nous interpréter les airs de quelques grands compositeurs de musique classique.

Lors de ma dernière conversation avec Laurent, nous avons parlé de quelques compositeurs et leurs œuvres.
Il appartiendra, bien évidemment, à Laurent et à Patrick Marie Aubert, in fine, de définir le répertoire qui sera joué le dimanche 23 juin 2013 en l'église Notre-Dame de Boiscommun par l'ensemble Chœurs Éternels sous la direction de Patrick Marie Aubert. Voilà quelques indices d'un concert qui s'annonce grandiose et époustouflant...


Crédits Kevork Torosian - Aline Kutan en concert

ART GENS : Exposition à Cerdon du Loiret

Je reçois l'invitation d'Annie Gerard de l'association « Sarcelle et bout d'ficelle », pour la 4ème édition de la manifestation annuelle ART GENS, fixée chaque année pendant le week-end qui suit celui de Pâques, les 6 et 7 avril prochains.

Je confie l'information à ce blog et recommande avec enthousiasme la visite de ce parcours d'art contemporain qui se déroule à Cerdon dans des lieux détournés où on nous propose des œuvres contemporaines de qualité.
Cette année, les organisateurs invitent 12 nouveaux artistes : BONNET Françoise - peintre, BORIS Claire - sculpteur, BOULEAU Patrick - peintre, DUMERY Jacques - céramiste, GOSSE Marie-Claude - peintre / sculpteur, LE CHEVALL IER Stéphanie - mosaïste, LE GALLO Michèle - peintre, LIEN - laqueur, MAGNI Vincent - sculpteur / peintre, NOURBAY Zaïnab - céramiste, PARRA Jaime - peintre, VUBASSONE Marc - sculpteur métal.


Crédits Affiche de l'exposition ART GENS à Cerdon du Loiret

L'ANJE recrute...


Laurence Euvrard, présidente de l'ANJE (Association Nibelloise Jeunesse Enfance) me demande de relier cette information sur mon blog.
L'ANJE recrute pour l’été 2013 des animateurs (homme / femme) du 08 Juillet au 02 août 2013 en Centre de Loisirs Sans Hébergement (C.L.S.H.) à Nibelle.

Missions : - Encadrement d’enfants de 3 à 14 ans

Profil souhaité : - BAFA obtenu ou en cours - Expérience dans un poste similaire appréciée - Capacité à préparer et mener une activité au sein d’une équipe d’animation - Formation de secourisme appréciée - Autonomie et polyvalence

Conditions de recrutement : - Présence du lundi au vendredi - Mini camp de 4 jours / 3 nuits et/ou 3 jours / 2nuits - Rémunération statutaire – repas compris - congés payés - Journées préparatoires + réunions avec les parents

Poste à pourvoir à partir du 8 juillet 2013, adresser candidature (lettre manuscrite + C.V. + photo) le plus rapidement possible à l'ANJE. – Mme la Directrice au 50 rue Saint Sauveur – 45340 Nibelle ou par mail à anje@anje-nibelle.fr

A chacun son anniversaire : Isaac 3 ans aujourd'hui...

Bon anniversaire Isaac, 3 ans aujourd'hui. Hier après-midi, réunion de famille pour partager le gâteau d'anniversaire. Comme pour son cousin Lilian, Isaac fera sa rentrée en maternelle en septembre...



Crédits Baudouin N'G - Isaac 3 ans aujourd'hui...

dimanche 10 mars 2013

Le printemps...

Ce matin, les oiseaux chantent devant la fenêtre de ma chambre. Puisse le printemps se dévoiler, enfin, pour nous apporter un radoucissement du temps, le bourgeonnement et la floraison des plantes, le réveil des animaux hibernants et le retour de certains animaux migrateurs. En attendant, nous allons mettre en terre, les pâquerettes venues tout droit d'un magasin spécialisé dans la vente de fleurs et de plantes en libre service.

Crédits wikipédia - Les pâquerettes, je les aime en secret...

vendredi 8 mars 2013

Jean-Marie Périer - « Rock’n’Roll » : Exposition à la galerie Polka

La galerie Polka présente l’exposition « Rock’n’Roll » avec les photographies de Jean-Marie Périer jusqu'au 4 mai 2013.
« Toute ma vie, j’ai rencontré des gens qui ont accepté de me rencontrer. » [Jean-Marie Périer]. Né en 1940, Jean-Marie Périer entame sa carrière de photographe à 20 ans. Passionné d’images, fan de spectacle, il profite de sa collaboration avec le magazine « Salut les Copains » pour libérer ses audaces. Il choisit la couleur pour ses photographies – son futur sceau et le symbole d’une époque « pop » en mouvement.

Jean-Marie Périer a un secret de photographe : ne pas rester derrière l’objectif. Sa sympathie et sa patience ont fait de lui le compagnon de route des célébrités, le copain de la bande. A la table de Keith Richards, au pied de l’avion de James Brown, dans le salon des Beatles, Jean-Marie Périer est présent. Il s’amuse, observe et shoote.

Crédits La galerie Polka - Exposition « Rock’n’Roll »

L’œuvre photographique de Jean-Marie Périer, véritable patrimoine de la scène artistique mondiale, retrace l’ascension des légendes du rock’n’roll : James Brown, Mick Jagger, John Lennon. Témoin privilégié d’une société en pleine mutation, le photographe se souvient de cette époque où la liberté de photographier était une évidence. Un droit. « Autrefois rien n’était sérieux, tout était possible, comment voulez-vous que je ne sois pas nostalgique ? » Lire la suite ici

Loane - Jamais Seule

Journée internationale de la femme

La journée internationale de la femme ou journée internationale des droits des femmes est célébrée le 8 mars. Elle trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle en Europe et aux États-Unis, réclamant l'égalité des droits, de meilleures conditions de travail et le droit de vote. Elle a été officialisée par les Nations unies en 1977, invitant chaque pays de la planète à célébrer une journée pour le féminisme et les droits des femmes.

Crédit Illustration David Uhl

L'ange du bizarre - Le romantisme noir de Goya à Max Ernst : Exposition au musée d'Orsay

Dans les années 1930, l'écrivain et historien d'art italien Mario Praz (1896-1982) a mis en valeur pour la première fois le versant noir du romantisme, désignant ainsi un vaste pan de la création artistique qui, à partir des années 1760-1770, exploite la part d'ombre, d'excès et d'irrationnel qui se dissimule derrière l'apparent triomphe des lumières de la Raison.

Cet univers se construit à la fin du XVIIIe siècle en Angleterre dans les romans gothiques, littérature qui séduit le public par son goût du mystère et du macabre. Les arts plastiques emboîtent rapidement le pas : les univers terribles ou grotesques de nombreux peintres, graveurs et sculpteurs de toute l'Europe rivalisent avec ceux des écrivains : Goya et Géricault nous confrontent aux atrocités absurdes des guerres et naufrages de leur temps, Füssli et Delacroix donnent corps aux spectres, sorcières et démons de Milton, Shakespeare et Goethe, tandis que C.D. Friedrich et Carl Blechen projettent le public dans des paysages énigmatiques et funèbres, à l'image de sa destinée.

Crédits © RMN (Musée d'Orsay) / Jean-Gilles Berizzi - Carlos Schwabe (1866-1926)La Mort et le fossoyeur, 1900

A partir des années 1880, constatant la vanité et l'ambiguïté de la notion de progrès, maints artistes reprennent l'héritage du romantisme noir en se tournant vers l'occulte, en ranimant les mythes et en exploitant les découvertes sur le rêve, pour confronter l'homme à ses terreurs et à ses contradictions : la sauvagerie et la perversité cachée en tout être humain, le risque de dégénérescence collective, l'étrangeté angoissante du quotidien révélée par les contes fantastiques de Poe ou de Barbey d'Aurévilly. En pleine seconde révolution industrielle ressurgissent ainsi les hordes de sorcières, squelettes ricanants, démons informes, Satans lubriques, magiciennes fatales… qui traduisent un désenchantement provocant et festif envers le présent.

Crédits © Bridgeman Art Library - Johann Heinrich Füssli (1741-1825) Le Cauchemar (The Nightmare), 1781

Lorsqu'au lendemain de la Première guerre mondiale, les surréalistes font de l'inconscient, du rêve et de l'ivresse les fondements de la création artistique, ils parachèvent le triomphe de l'imaginaire sur le principe de réalité, et ainsi, l'esprit même du romantisme noir. Au même moment, le cinéma s'empare de Frankenstein, de Faust et des autres chefs-d'oeuvre du romantisme noir qui s'installe définitivement dans l'imaginaire collectif.

Prenant la suite d'une première étape de l'exposition au Städel Museum de Francfort, le musée d'Orsay propose de découvrir les multiples déclinaisons du romantisme noir, de Goya et Füssli jusqu'à Max Ernst et aux films expressionnistes des années 1920, à travers une sélection de 200 oeuvres comprenant peinture, arts graphiques, sculpture et oeuvres cinématographiques. Lire la suite ici

lundi 4 mars 2013

Salon du chocolat au Château de Chamerolles

Le Château de Chamerolles dans le Loiret accueille la 2ème édition du salon du chocolat du 9 et 10 mars 2013... Cette manifestation, en partenariat avec l’Union départementale des pâtissiers du Loiret, proposera des stands d’exposants, des ateliers, des conférences, une chasse aux trésor...
Vingt cinq stands seront tenus par les chocolatiers, pâtissiers du Loiret et aussi par des professionnels accompagnant le chocolat Ateliers chocolat ouvert au public. Démonstration de cuisine au chocolat, avec les Toques du Loiret Soins au chocolat, Jeu « la chasse au trésor » .


Montage de pièces en chocolat, pièces réalisées par les « apprentis Brevet Technique des Métiers » encadrés par les professeurs du CFA Conférences : l’arrivée du chocolat en France et vertu du chocolat, par Jean Richard. Dédicaces des livres de Christophe Felder, l’un des meilleurs pâtissiers français, au stand de la librairie CHAPITRE, qui participera également aux ateliers chocolat Ateliers lecture avec l’association Lire et Faire Lire Restauration sur place. Un rendez-vous gourmand à déguster sans modération!

vendredi 1 mars 2013

Je me souviens...

Cette nuit, la communication téléphonique avec Kinshasa avait un son clair et limpide. J'ai discuté longuement avec Désiré, mon frère aîné. J'entendais en sourdine, la musique de Tabu Ley (Mongali) qui a bercé notre adolescence. Cette musique, marquant le paysage de notre enfance, y a, d’une certaine manière, signé indirectement l’irruption de la modernité.
Si nous n’avions pas de tourne-disque en brousse (à la campagne), ma tante et mon oncle, en possédaient un et ne manquaient pas de l'emmener quand ils nous rendaient parfois visite le dimanche. Ils vivaient à Kinshasa, en ville, disions-nous.

Pendant les vacances, nous allions au village de Nkazu où ma grand-mère tenait un improbable commerce d’un autre temps (restaurant de brousse, épicerie, hôtel et parfois hôtel de passe dans tout son sens...) qui périclitait. Je me souviens de son désespoir, quand elle constatait, tous les matins, que des souris avaient dévasté le rayon de manioc, des arachides ou du riz, rayon étant un bien grand mot pour désigner le petit stock qui s’entassait sur une étagère de bois peint.

Quoi qu’il en soit, je me souviens très précisément du jour où ma tante et mon oncle, sensiblement plus nantis que la grand-mère, sont arrivés, avec le tourne-disque qui avait remplacé le poste de radio qui trônait sur l'étagère du petit commerce. Cette technologie, brusquement, nous projetait dans l’avenir. Elle faisait prendre conscience de nouvelles manières possibles d'écouter la musique...


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