vendredi 31 mai 2013

Bon week-end...

Tu m'as appris à aimer les fleurs...

Crédits ici

Journée mondiale sans tabac

L’Organisation Mondiale de la Santé et ses partenaires célèbrent la Journée mondiale sans tabac le 31 mai afin d’alerter le grand public sur les dangers pour la santé liés au tabagisme et de défendre les politiques visant à réduire efficacement la consommation de tabac.
L’épidémie mondiale de tabagisme tue chaque année près de six millions de personnes, dont plus de 600 000 sont des non-fumeurs victimes du tabagisme passif. Cette année la Journée met l'accent sur l'interdiction de la publicité, la promotion et le parrainage des produits du tabac.


Crédits ici - Ok, j'arrête...

jeudi 30 mai 2013

Envie...

Aujourd'hui est un jeudi pas comme les autres. Pour mon quatre heures, j'avais envie de déguster un gâteau aux fraises mais... nos envies ne sont pas toujours satisfaites comme on voudrait.
Je me suis contenté d'un plateau avec du pain, du fromage et du vin. Pas qu'un verre de vin, un peu plus. Je peux me le permettre car je ne sors pas de chez moi. Vous ne le savez sûrement pas, je suis gourmand de petits plaisirs de la vie...


Crédits ici - Hummm, c'est bon !!!

Il pleut...

Hier, j'entends un voisin me dire en patois du coin : « Il va pleuve ». Eh bien, c'est chose faite depuis ce matin et sans discontinuer ou presque, comme hier et les autres jours antérieurs...
Par ce temps, le moral est à son plus bas. Il nous manque le soleil qui nous apporte de multiples bienfaits en partie dus à la vitamine D produite par la peau au contact du rayonnement solaire.


Crédits ici

La fée-railleuse Sculptures

Encore une bricoleuse comme je les aime, la fée-railleuse. C'est un paysagiste et sculpteur, amoureuse de la nature qui permet à ses créations d'apporter une touche originale aux jardins...
J'adore ces créations en métal d'inspiration végétale comme le définit son blog...






Crédits La féerailleuse, vue sur son blog et ici

Carla Bruni - L´amour

My Joburg : Exposition à la Maison rouge

My Joburg : Exposition à la Maison rouge du 20 juin au 22 septembre 2013...
Après My Winnipeg (Manitoba, Canada) en 2011, la maison rouge poursuit son cycle d’expositions consacrées aux scènes artistiques de villes dites « périphériques », en mettant à l’honneur cette année la ville de Johannesburg en Afrique du Sud. Couramment appelée Joburg ou Jozi, par ses habitants, Johannesburg est une mégalopole qui regroupe plus de 6 millions de personnes. Capitale économique du pays, Joburg est une ville de contrastes qui porte l’empreinte des bouleversements historiques, sociaux, économiques qu’a connus le pays depuis la fin de l’Apartheid.

Crédits © The Walther Collection, Ulm * Jodi Bieber, Orlando West Swimming Pool, Orlando West, Soweto, 2009

L’exposition présente une cinquantaine d’artistes en mettant l’accent sur l’effervescence artistique de ces vingt dernières années. Elle permet de découvrir, aux côtés d’artistes déjà reconnus internationalement comme Jane Alexander, Kendell Geers ou William Kentridge, de jeunes artistes encore largement méconnus en France comme Kudzanai Chiurai, Zanele Muholi, Mary Sibande, ou Mikhael Subotsky, ainsi que la jeune génération de photographes formée par le Market Photo Workshop, fameuse école de photographie fondée en 1986, à laquelle une section de l’exposition a été confiée. Lire ici

Crédits Courtesy of the artist & La maison rouge, Paris - Mary Sibande, Wish you were here..., 2010

mercredi 29 mai 2013

Lorna Simpson : Exposition au Jeu de Paume

Lorna Simpson : Exposition au Jeu de Paume jusqu'au 01 septembre 2013...
À l’occasion de cette première exposition d'envergure en Europe, le Jeu de Paume présente trente années du travail de Lorna Simpson. Chez cette artiste afro-américaine née à Brooklyn (New York) en 1960, la synthèse de l’image et du texte est profonde et intime. Si l’on considérait Lorna Simpson en tant qu’écrivain, la composante textuelle de ses œuvres pourrait avoir une vie autonome comme poèmes en prose, nouvelles extrêmement brèves, ou fragments de scripts. Et pourtant, ses textes sont inséparables de ses images ; il y a entre les deux une dynamique à la fois fragile et énergique, qui les lie indéfectiblement.

Crédits © Lorna Simpson / Courtesy de l’artiste, Salon 94, New York, et Galerie Nathalie Obadia, Paris/Bruxelles - Waterbearer [Porteuse d’eau], 1986 Épreuve gelatino-argentique, lettres en vinyle

Dans les années 1980 et 1990, le travail de Lorna Simpson est rendu célèbre par ses photographies et films qui bousculent les conventions autour du genre, de l’identité, de la culture et de la mémoire. Dans l’ensemble de ses œuvres, l’artiste aborde la représentation complexe du corps noir, à travers différents médiums tandis que ses textes donnent une signification toujours ouverte à l’imagination du spectateur. Dans ses derniers travaux, Lorna Simpson intègre des images d’archives qu’elle réinvente en se positionnant elle-même en tant que sujet. Comme l’artiste le souligne : “Le thème vers lequel je tends le plus souvent est le souvenir. Mais au-delà de ce sujet, le fil conducteur commun est ma relation au texte et aux idées autour de la représentation.“ (L. S.)

Cette rétrospective révèle les continuités de ses recherches conceptuelles et performatives. Dans ses œuvres alliant photographie et texte, ainsi que dans ses installations vidéo, elle intègre, tout en les bouleversant, les genres de l’image fixe et de l’image en mouvement et s’en sert pour poser la question de l’identité, de l’histoire, de la réalité et de la fiction. Elle introduit de la complexité dans l’utilisation qu’elle fait de la photographie et du cinéma, dans les objets trouvés qu’elle exploite, dans les processus qu’elle élabore pour relever les défis qu’elle se lance à elle-même et aux spectateurs.

Crédits © Lorna Simpson / Collection Melva Bucksbaum et Raymond Learsy - Stereo Styles [Styles stéréo] 1988 Dix Polaroid dye-diffusion noir et blanc, dix plaques en plastique gravées

L’exposition rassemble les photo-textes de grand format du milieu des années 1980 qui l’ont fait connaître de la critique (Gestures / Reenactments, Waterbearer, Stereo Styles), les impressions sérigraphies sur panneaux de feutre, travail qui se poursuit depuis les années 1990 (Wigs, The Car, The Staircase, Day Time, Day Time (gold), Chandelier), un ensemble de dessins (Gold Headed, 2013) mais aussi ses “Photo Booths”, ensembles composés de photos trouvées et de dessins (Gather, Please remind me of who I am). L’exposition invite également à découvrir des installations vidéo, narrations multivalentes remettant en question la manière dont l’expérience est créée et perçue plus ou moins faussement (Cloudscape, 2004, Momentum, 2010), dont une nouvelle installation vidéo, Chess, 2013, créée spécialement pour l’occasion. Lire ici

lundi 27 mai 2013

Brocante à Chambon la Forêt...

Hier, agréable journée passée en brocante à Chambon la Forêt avec de belles rencontres, de grandes discussions, de bons plats partagés à midi et du bon vin. Nous sommes arrivés tôt le matin, pour pouvoir chiner avant de déballer notre marchandise.
Je constate que la réputation de cette brocante est justifiée par la foule qu'elle attire, par le nombre important d'exposants et la diversité des produits. Les organisateurs sont désormais bien rodés pour cette manifestation idéalement placée et qui permet aux commerçants du village de profiter de l'événement.

Nous avons eu beaucoup de clients et rencontré beaucoup de gens du coin et d'ailleurs. Certaines conversations ont duré longtemps. Parfois, je commençais à piquer du nez. Il faut dire que j'étais fatigué à l’avance par le réveil précoce du matin. Malgré les petits signaux de fatigue de moins en moins dissimulés, nous avons passé en revue tous les grands thèmes de nos vies.

Je me rappelle qu’il y a des années, quand ce genre de situation m’arrivait, je rouspétais in petto et j'étais agacé d’être levé tôt sans avoir profité de mon temps de sommeil. En vieillissant, je constate que que mon cerveau ne rouspète presque plus et ne s'agace presque pas. Voilà un bon signe pour l'avenir...

Le ballet de l’Opéra de Paris : Exposition à la Bibliothèque-musée de l’Opéra Garnier

L’exposition Le ballet de l’Opéra de Paris aura lieu à la Bibliothèque-musée de l’Opéra Garnier du 4 juin 2013 au 31 août 2013...
À l’occasion du Tricentenaire de l’école française de danse, l’Opéra national de Paris et la Bibliothèque nationale de France organisent une exposition retraçant l’histoire du Ballet de l’Opéra, depuis Louis XIV jusqu’à nos jours.

Après avoir excellé comme danseur et avoir donné faste et prestige au ballet de cour, Louis XIV décide de ne plus danser en 1670. Soucieux, dans le même temps, de faire du style noble un véritable art de la scène et jetant les bases institutionnelles de la professionnalisation des danseurs, il crée l’Académie royale de Danse par lettres patentes de mars 1661 : elle doit « aviser et délibérer sur les moyens de perfectionner [la danse], et corriger les abus », afin de remédier aux insuffisances des professionnels qui ternissent les spectacles royaux.

Crédits Logo Opéra de Paris

Le 28 juin 1669, le roi accorde aussi au poète Pierre Perrin le privilège de fonder une« Académie d’opéra ». Le privilège est finalement vendu au surintendant de la musique, Jean-Baptiste Lully, qui est nommé à vie à la tête de l’Académie royale de Musique, en mars 1672, et qui fait appel à Pierre Beauchamp pour régler les divertissements dansés de ses tragédies lyriques : l’Opéra de Paris et son Ballet sont ainsi créés.
À la fin de son règne, en 1713, Louis XIV décide de fonder une école de danse au sein de l’Opéra : elle est chargée de garantir la qualité des artistes. D’abord réservée aux adultes, l’école est ouverte aux enfants à partir de 1784 et reste fidèle, depuis, à sa vocation de transmission du répertoire et d’ouverture à la création.

C’est la double histoire du Ballet de l’Opéra de Paris et de son École – indéfectiblement liés – que retracent une centaine de pièces – tableaux, sculptures, dessins, maquettes de décors et de costumes, chorégraphies notées, photographies, costumes, documents d’archives – provenant des collections de la Bibliothèque nationale de France, de l’Opéra national de Paris et du Centre national du costume de scène de Moulins, mais aussi du musée d’Orsay et du musée des Beaux-Arts de Tours.

Crédits Agathe Poupeney / OnP - Le Ballet et l’École de Danse de l’Opéra de Paris dans le Grand escalier du Palais Garnier, 2012

De Beauchamp à Brigitte Lefèvre, des premiers responsables de l’École de Danse, Maximilien Gardel et Jean Dauberval, à Elisabeth Platel, l’exposition présente les grandes ruptures institutionnelles et esthétiques que connaissent le Ballet et son École ainsi que l’attrait des peintres comme Edgar Degas pour les danseuses de l’Opéra, la dimension sociale des spectacles de ballet, les grandes figures et les grandes évolutions du répertoire de la Compagnie : l’introduction du ballet d’action et le rôle de Jean-Georges Noverre à la fin du xviiie siècle, la naissance du ballet romantique avec Filippo et Marie Taglioni, l’invention du néoclassicisme avec Serge Lifar, les collaborations avec les peintres, l’apport de George Balanchine, Jerome Robbins, Roland Petit, Maurice Béjart, Merce Cunningham, Carolyn Carlson et Rudolf Noureev, la politique d’encouragement de la création et d’ouverture aux grands chorégraphes internationaux comme Pina Bausch, Trisha Brown, Mats Ek, William Forsythe, Jiří Kylián, John Neumeier, Angelin Preljocaj... Lire ici

vendredi 24 mai 2013

Lucy Dierks Céramiques

Belles céramiques de Lucy Dierks découvertes en feuilletant l'excellent blog de mon amie Delphine.





Crédits Lucy Dierks via Paradis express

Envie ?

Depuis ce matin, j'ai pris un café et un croissant. Vous me direz que ce n'est pas suffisant pour nourrir un bonhomme ! Je sais mais mes envies ne sont pas satisfaites comme je voudrais. J'attends des nouvelles avec impatience mais ça ne vient pas malgré les nombreux coups de fil et sms passés. Ça sera, peut-être, pour la prochaine fois. Je l'espère vraiment.
En attendant, je réfléchis sérieusement à mon repas de ce soir...


Crédits ici

Concert...

Mon ami Laurent Coignard me confie les affiches du concert du 23 juin à Boiscommun. Dans 1 mois, pour la troisième fois, nous embarquerons pour cette grande aventure qui réunit à chaque fois un public considérable pour assister au concert « Chœurs Éternels ».

Le public partagera, comme les années précédentes, avec des personnalités de Paris, de la région et même (j'oserais dire) de l'outre-Atlantique, le plaisir d'écouter pendant deux heures une musique classique dans une église retenue pour sa qualité architecturale et son acoustique remarquable.

Je me réjouis de retrouver notre petite équipe qui, aux côtés de Laurent Coignard, se chargera d'accueillir les invités parmi lesquels les ambassadeurs, le Délégué général du Québec et Représentant de la Première ministre pour la Francophonie, les sénateurs, la députée, les anciens ministres, les personnalités de la radio, de la télévision, du milieu de l'art...ainsi que le public.

Pour Laurent Coignard, ça sera l'organisation de son septième concert...
Il avait déjà organisé à l'église Notre-Dame de Bon-Port de Quillebeuf en Normandie quatre concerts rassemblant des choristes des Chœurs de Radio France avant son installation dans le Loiret.
Comme pour ses deux précédents concerts en Région Centre, il a fait appel à des interprètes (instrumentistes et choristes) qui sont un gage de professionnalisme au plus haut degré de qualité.

Le programme établi conjointement avec le Chef Patrick Marie Aubert conjugue airs célèbres et morceaux plus rares mais surtout choisis pour mettre en valeur le timbre exceptionnel de la soprano Aline Kutan.


Crédits © Julien Benhamou - Patrick Marie Aubert, Chef du Choeur de l'Opéra de Paris

Crédits DR - Aline Kuta, Soprano

Crédits Affiche du concert Chœurs éternels du 23 juin 2013 à Boiscommun.

Yahya & Qotbi - Lumière Invisible : Exposition à l’Institut du monde arabe

Yahya & Qotbi - Lumière Invisible : Exposition à l’Institut du monde arabe jusqu'au 7 juillet 2013...
C’est la rencontre d’un peintre et d’un sculpteur. Du plein et du plat. Du relief et de la couleur. De l’huile et du bronze. Des mots et des formes. Peintre des lettres, Mehdi Qotbi et Yahya, sculpteur et designer d’objets d’art, présentent dix-sept œuvres, splendides cristallisations de leur dialogue dans un langage imaginaire, libre héritage de la tradition calligraphique des arts de l’Islam.

Ensemble, ils ont créé ces signes et ces lettres qui s’entrelacent et composent une nouvelle abstraction. Immanente ou transcendante, la lumière s’insinue dans cette calligraphie en trois dimensions et lui confère une aura quasiment magique à ces sculptures.

Accueillie, par l’Institut du monde arabe, cette exposition sera présentée sur son parvis et dans le Mobile Art, pavillon dû à l’architecte Zaha Hadid. Lire ici


Crédits Courtesy of the artists - Yahya & Qotbi, Three Pillars Detail, Laiton finition bronze.

jeudi 23 mai 2013

RIP Georges Moustaki

« C'était un homme en blanc, barbe assortie, longs cheveux idoines. Il faisait de la moto et parlait avec une voix sucrée, comme il chantait. Masculin-féminin, Georges Moustaki était un homme à femmes, qui l'adoraient. Il en avait épousé une, Yannick, dont il eut une fille, Pia, née en 1956. Il en avait aimé certaines, il en avait adulé au moins deux : des femmes en noir, Piaf, le moineau, qui l'asservit pour mieux le révéler, et Barbara, l'exigeante, la "longue dame brune" raccompagnée tard dans la nuit à la sortie des cabarets.

Moustaki était à la fois profondément méditerranéen et superbement atlantique. Mais le secret était ailleurs : "Si je suis autant connu à l'étranger, c'est que je suis très français", disait l'inventeur d'une tour de Babel dont la clé de compréhension serait l'amour du voyage et de l'humanité. L'auteur-compositeur "à la gueule de pâtre grec" est mort le jeudi 23 mai, à Nice, des suites d'une longue maladie. Né le 3 mai 1934 à Alexandrie (Egypte), Yussef Mustacchi (Georges Moustaki) était âgé de 79 ans », écrivait Véronique Mortaigne dans Le Monde.


mercredi 22 mai 2013

Réflexion...

« Il faut distinguer la ténacité de l'obstination : savoir insister et persévérer au bon moment, savoir aussi se retirer et renoncer quand il le faut. » [Shafique Keshavjee - Extrait du Le roi, le sage et le bouffon]

Crédits via

mardi 21 mai 2013

Le lilas : Je l'aime en secret...

Ce joli bouquet posé sur la table chez une amie m'incite à parler de cette fleur à la manière de Louis Aragon...

Crédits Baudouin N'G - Bouquet de lilas...

Les lilas
Je rêve et je me réveille
Dans une odeur de lilas
De quel côté du sommeil
T'ai-je ici laissé ou là

Je dormais dans ta mémoire
Et tu m'oubliais tout bas
Ou c'était l'inverse histoire
Etais-je où tu n'étais pas

Je me rendors pour t'atteindre
Au pays que tu songeas
Rien n'y fait que fuir et feindre
Toi tu l'as quitté déjà

Dans la vie ou dans le songe
Tout a cet étrange éclat
Du parfum qui se prolonge
Et d'un chant qui s'envola

O claire nuit jour obscur
Mon absente entre mes bras
Et rien d'autre en moi ne dure
Que ce que tu murmuras

Louis Aragon (1897 -1982)

lundi 20 mai 2013

Concert « Chœurs Éternels » à Boiscommun : Le compte à rebours a commencé...

Un concert encore plus exceptionnel que d'habitude...
Le 23 juin prochain, à 15 heures 30, aura lieu pour la troisième fois le concert « Chœurs Éternels » organisé par Laurent Coignard en l'église Notre-Dame de Boiscommun dans le Loiret.

Comme les deux précédents concerts, celui-ci sera dirigé par Patrick Marie Aubert, chef de Chœur de l'Opéra national de Paris, et regroupera un exceptionnel ensemble de choristes de Radio France et d'instrumentistes de l'Opéra Bastille et de l'Opéra Garnier.
Le programme rassemblera des œuvres de Vivaldi, Mozart, Bach, Haendel et Verdi en une vivante anthologie de la musique depuis le XVIIIe siècle.

Ce qui marquera ce troisième concert est la venue de la grande soprano canadienne Aline Kutan qui viendra spécialement de Montréal pour chanter seule (ou avec l'accompagnement des chœurs) certains des grands airs du répertoire lyrique, de l'air de la Reine de la Nuit de La Flûte enchantée de Mozart aux passages les plus éblouissants de La Traviata.

Crédits Kevork Torosian - Soprano canadienne Aline Kutan en concert

Pour assurer l'étendue de ce choix, le renforcement en nombre tant des chœurs (qui réuniront 20 choristes) que des instrumentistes s'est révélé nécessaire. Ce sont 12 violons, 2 contrebasses, 3 violoncelles, 2 trompettes, 2 cors, 2 bassons, 2 hautbois, 2 flûtes et un orgue qui accompagneront la soprano sous la direction de Patrick Marie Aubert.

La venue d'Aline Kutan a été rendue possible grâce au mécénat exceptionnel des « Arts & Création », car comme tous les concerts précédents de « Chœurs Éternels », l'entrée du concert du 23 juin prochain restera gratuite pour permettre au plus large public le plaisir de la grande musique et des meilleurs interprètes.

L'événement sera placé sous la présidence du Délégué général du Québec à Paris, Son Excellence Michel Robitaille qui est depuis le 4 octobre 2010 le Représentant personnel de la Première Ministre du Canada auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie. Il présidera en personne cette manifestation.

Rendez-vous le dimanche 23 juin 2013 à Boiscommun. Les portes seront ouvertes à partir de 14 heures.

Baudelaire...

Enivrez-vous

Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.

Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.

Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est; et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront : « Il est l'heure de s'enivrer ! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. » [ Baudelaire, Le Spleen de Paris, XXXIII ]

Charles Baudelaire - Enivrez-vous (par Serge Reggiani)



Moi aussi, j'aime beaucoup ça...

Envie...

Ce matin, j'avais envie de prendre mon café tranquillement au soleil à la terrasse d'un café avant de programmer le déroulement de ma journée mais... nos envies ne sont pas toujours satisfaites comme on voudrait. Ça sera pour la prochaine fois, je l'espère, si le temps le permet...

Crédits ici - Café au soleil...

dimanche 19 mai 2013

Fabienne Verdier

Laurent Coignard me donne ses impressions sur l'exposition de Fabienne Verdier, « Hommage aux peintres flamands » qui se tient actuellement à Bruges en Belgique au Groeningemuseum et au Sint-Janshospitaal. Cette exposition peut être vue jusqu'au 25 août 2013.

L’artiste française Fabienne Verdier s’est consacrée ces quatre dernières années à une étude approfondie des œuvres de Jan van Eyck, Hans Memling, Rogier van der Weyden, Hugo van der Goes et Simon Marmion appartenant au Groeningemuseum et au Sint-Janshospitaal.

Après la calligraphie chinoise, elle se tourne à présent vers les primitifs flamands et expose ses nouvelles peintures en regard à des chefs-d’œuvre de maître flamands. Elle s’est efforcée par ses recherches à comprendre pourquoi ces œuvres datant du 15ème et du 16ème siècle ont gardé toute leur actualité. Fascinée par la riche palette des couleurs et la spiritualité qui émanent de ces tableaux, Fabienne Verdier a tenté, par ses peintures, encres et dessins, d’établir un dialogue avec les Primitifs Flamands.

L'exposition d'un artiste contemporain dans les salles permanentes des collections d'un musée d'art ancien est une chose exceptionnelle.
Daniel Abadie est le commissaire de cette exposition. Pour compléter cette exposition, un ouvrage est paru aux Editions Albin Michel : « Fabienne Verdier - L'esprit de la peinture, hommage aux maîtres flamands », entretien avec le critique d'art Daniel Abadie.

Image du livre : "Fabienne Verdier - L'esprit de la peinture, hommage aux maîtres flamands"

« Fabienne Verdier travaille ses très grands formats posés au sol, car elle a su se libérer de la feuille et de la toile pour transposer son art sur des panneaux monumentaux. Seule artiste à travailler à la verticale, elle couche ses fonds au sol et, debout au centre de son œuvre, elle se concentre et crée. Un immense pinceau de deux mètres de haut (qu'elle fabrique elle-même selon des techniques aujourd'hui oubliées) constitué de dizaines de queues de cheval assemblées, pend du plafond par un système de poulie suspendue une dizaine de mètres plus haut », écrivait Alexia Guggémos, critique d'art.




Crédits ici

Pour chiner...

Ce matin, j’étais désespéré de constater que les prévisions météo ne donnaient aucune chance de voir le soleil briller dans notre département. Il a fallu un coup de fil d'une amie pour me convaincre d'aller chiner. Nous sommes allés à Aubigny-sur-Nère dans le Cher, un département voisin du Loiret.
Le vide-grenier est placé autour du Château des Stuarts et dans les rues avoisinantes. Les brocanteurs exposent leurs plus belles marchandises et les étals des particuliers sont aussi convaincants.

Mon oeil n'est pas négligent, je profite pour contempler la particularité d'Aubigny-sur-Nère, Cité des Stuarts, ville ayant appartenu à cette grande famille écossaise durant plusieurs siècles. Les Stuarts ont marqué de leur empreinte les constructions, les colombages où se mêlent la brique, la pierre et le bois. Cette ville reconstruite après le grand incendie de 1512 dévoile ainsi un patrimoine et une architecture très particulière.


Crédits Archives DR - Château des Stuarts

samedi 18 mai 2013

Moment convivial...

Hier soir, il était temps de voir autre chose, d’aller ailleurs, d’oublier les tracas de tous les jours et la fureur du monde...
Je suis allé au Bistro le 443 à Saran, rejoindre mes amis, les vrais qui me sont chers, pour partager un repas et passer un moment convivial.
Autour de cette cuisine épatante de Jean-Louis Jama, il y avait quelque chose d'apaisant, une forme de moment de plaisir, comme un sourire en coin.
En entrée, une salade composée avec des asperges blanches et vertes. Puis, un cabillaud cuit à la perfection avec ses garnitures de légumes.
Puis enfin, un baba au rhum et quelques pâtisseries. Fedora nous a proposé un large choix de vins épatants pour couronner le tout.

Fedora et Jean-Louis Jama ont dîné à notre table. Ils sont formidables, partageant avec humour et simplicité leur parcours, leur expérience, leur vision des plaisirs de la vie. On avait, tous, l'air heureux et c'est sans doute la meilleure nouvelle de la soirée !
En sortant très tard du restaurant, je regarde la terrasse desserte sous les arbres. Dès que les beaux jours auront rendu à cette placette son charme, j’y retourne très vite.


Crédits Baudouin N'G - Bistro le 443 à Saran

Bon week-end...

Tu m'as appris à aimer les fleurs...

Image Via

jeudi 16 mai 2013

Eartha Kitt - Champagne Taste

« Printemps des Chœurs » : Rencontre de chorales à Puiseaux

Aujourd'hui, je reçois un sms et un mail de mon amie Pascale qui me confirme le rendez-vous du « Printemps des Chœurs », une rencontre de chorales organisée par La Villanelle de Dadonville dans l’église de Puiseaux (Loiret). Je ne suis pas surpris par cette initiative dont j’ai eu directement quelques échos quand j’étais choriste basse dans la chorale de Dadonville, un ensemble que j'ai quitté avec regret en 2011.

Quatre chorales, issues du Loiret où l'on compte plusieurs centaines de formations regroupant des chanteurs de tous horizons, seront réunies, l’espace d’un concert public, le dimanche 26 mai prochain, en l’église de Puiseaux. La Villanelle de Dadonville a invité pour cette rencontre vocale, L’Envol de Lorris, Chantereine de Ladon et Mélimélodie de Malesherbes.

Crédits © Affiche du concert « Printemps des Chœurs » : Rencontre de chorales

Chacune de ces chorales livrera une parcelle de ses multiples talents en interprétant, a capella, plusieurs œuvres d’inspirations variées, puisées dans un répertoire où cohabitent avec bonheur des chants allant de la Renaissance à la variété, en passant par le sacré.
Puis, en ultime point d’orgue à cette prestation, les cent dix choristes présents se rassembleront sous la direction de Fabien Desserprit, chef de chœur de la Villanelle, afin d’interpréter deux œuvres tirées du magnifique Carmina Burana, une cantate scénique composée par Carl Orff dont le mouvement le plus célèbre est le chœur initial « O Fortuna »

L’orchestre Harmunbo de Boynes, qui officie sous la baguette du même Fabien Desserprit, soutiendra la partie musicale, essentielle à ces deux chants. Ce concert ne pourrait avoir lieu sans la municipalité de Puiseaux, le père Lecomte et l’Ecole de musique. Qu’ils en soient ici chaleureusement remerciés.

Entrée libre. Contact : Fabien Desserprit 06 09 37 48 09

mercredi 15 mai 2013

Madame Élisabeth : Une princesse au destin tragique 1764-1794 : Exposition au domaine de Madame Élisabeth à Versailles

Madame Élisabeth : Une princesse au destin tragique 1764-1794 : Exposition au domaine de Madame Élisabeth à Versailles jusqu'au 21 juillet 2013... Une princesse méconnue : Qui était réellement Madame Élisabeth, cette princesse qui ne se marie pas et obtient de rester à Versailles auprès de son frère Louis XVI et de Marie-Antoinette ? L’année de ses dix-neuf ans, le roi lui offre le Domaine de Montreuil, maison de campagne toute proche du château de Versailles. Musique, sciences, peinture, broderie, jeux : Madame Élisabeth y passe des journées simples, entourées de ses amies. En 1789, elle a vingt-cinq ans, alors âge de la majorité pour les femmes non mariées, et a enfin le droit de dormir à Montreuil. Les événements révolutionnaires en décident autrement.

Crédits © RMN-Grand Palais / Gérard Blot - Madame Élisabeth, 1782, d’Élisabeth Vigée Le Brun, château de Versailles

La redécouverte de Madame Élisabeth à Montreuil : Cette première grande exposition consacrée à Madame Elisabeth se tient dans deux espaces du Domaine éponyme. Dans la Demeure, le mobilier et les objets qui entourèrent la princesse sont réunis pour la première fois ; ils évoquent le cadre de vie de Montreuil. L’Orangerie retrace la vie de la princesse et l’histoire du domaine.

Une scénographie originale : 130 œuvres et objets sont rassemblés : peintures, dessins, mobilier, objets d’art, costumes, bijoux, plans et documents d’archives… Ils proviennent du château de Versailles et de plusieurs collections publiques ou privées. Certains n’ont encore jamais été exposés. La scénographie s’attache à restituer l’atmosphère intime de Montreuil du temps de Madame Élisabeth. Un parcours sensoriel associe le visiteur à ces découvertes : parfums, musique, matériaux à toucher, témoignages de l’époque à écouter...

Crédits © H. Lewandowski / collection particulière - Madame Élisabeth à la prison du Temple, 1793, d’Aleksander Kucharski

Le parc et l’art des jardins au XVIIIe siècle : L’hommage rendu à la jeune princesse est aussi l’occasion de se familiariser avec l’art des jardins au XVIIIe siècle. Le parc à l’anglaise a gardé son esprit d’origine, avec grotte et bosquets d’arbres. Devant l’Orangerie, des carrés de plantes aromatiques et médicinales sont recréés : ils évoquent la figure de Lemonnier, médecin de Madame Elisabeth, qui faisait des plantations sur le Domaine. Le cheminement entre les deux lieux d’exposition est agrémenté de topiaires, sculptures végétales, en forme d’animaux. Lire ici.


Simon Hantaï - Rétrospective : Exposition au Centre Pompidou

Simon Hantaï : Exposition au Centre Pompidou du 22 mai jusqu'au 9 septembre 2013...
Le Centre Pompidou rassemble pour la première fois l’œuvre de l’un des plus grands peintres de la seconde moitié du XXème siècle, figure magistrale de l’abstraction : Simon Hantaï.

Cinq ans après la disparition de l’artiste, le Centre Pompidou consacre à l’œuvre de Hantaï une exposition inédite — la première depuis plus de trente-cinq ans. À travers plus de 130 peintures créées à partir de 1949 jusqu’aux années 1990, cette exposition sans précédent par son ampleur et son caractère rétrospectif, témoigne de l’importance et de la richesse foisonnante d’une œuvre aujourd’hui internationalement reconnue.

La dernière rétrospective consacrée à l’œuvre de Hantaï avait eu lieu en 1976 au Musée national d’art moderne quelques mois avant son transfert au Centre Pompidou. Depuis, Hantaï avait été invité dans de nombreux musées en France, ainsi qu’en Allemagne et à la Biennale de Venise dans le pavillon français (1982), mais les occasions de voir son œuvre sont ensuite devenues extrêmement rares. Hantaï s’est alors volontairement retiré du monde de l’art, se refusant à exposer sauf en d’exceptionnelles occasions, jusqu’à son décès en 2008.

Crédits Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris © Adagp, Paris 2013 - Simon Hantaï,Tabula, 1980

Surtout connu pour ce que l’artiste nomme « le pliage comme méthode », initié en 1960, l’œuvre de Hantaï se déroule en moments successifs d’une étonnante diversité. L’exposition s’ouvre sur les premières années de création qui suivent son arrivée en France et offre une lecture chronologique de son parcours artistique dès les années 1950 : des toiles surréalistes, telle Femelle Miroir, 1953, aux peintures gestuelles, telle Sexe-Prime, Hommage à Jean-Pierre Brisset, 1955, des peintures de signe, comme Souvenir de l’avenir, 1957, à celles constituées de petites touches, cette époque s’achève avec les peintures d’écriture.

Cette première phase, largement méconnue, culmine avec deux chefs-d’œuvre de 1958-59 réunis pour la première fois À partir de 1960, avec la suite des Mariales, Hantaï peint « en aveugle » une surface préalablement pliée en la recouvrant de couleurs : « Cette fois la couleur est le mode principal [...]. La lumière a l’air de venir dans la couleur de par derrière, sur le mode d’un vitrail. En vérité, la couleur est la lumière » Dominique Fourcade. Lire aussi ici

Lire au jardin 2013 : Fête du livre et de la presse jardin

Du 31 mai au 2 juin 2013, le château de Versailles organise Lire au jardin, la 3e édition de la Fête du livre et de la presse jardin. Cette manifestation est organisée dans le cadre des Rendez-vous aux jardins et de l'année Le Nôtre qui célèbre les 400 ans de la naissance d'André Le Nôtre, créateur des jardins de Versailles.

Lire au jardin, c'est le grand rassemblement annuel du livre et de la presse jardins. A l’ombre des peupliers et des tilleuls du Domaine de Marie-Antoinette, découvrez un large panorama de la production éditoriale relative aux jardins et à l’art du jardinage : ouvrages pratiques et documentaires, livres d’images et ouvrages d’art, magazines, essais et critiques, albums jeunesse, romans et livres de contes consacrés au monde du jardin sont mis à l’honneur dans le cadre enchanteur des jardins de Trianon.

Crédits © Affiche Lire au jardin 2013

Lire au jardin c’est aussi le prix du livre Versailles Lire au jardin, présidé pour sa deuxième édition par Didier Decoin, de l’Académie Goncourt. Ce prix récompense les meilleures productions autour du thème « jardin », selon trois catégories complémentaires : « Graine de jardin » (ouvrages jeunesse), « Esprit de jardin » (essais, romans, beaux livres) et « Jardin pratique » (ouvrages de conseils). Le comité de lecture composé de professionnels du livre de jardin élabore début avril une sélection dont seront issus les trois ouvrages lauréats.

Lire au jardin c’est enfin un important programme culturel pour partir à la découverte des livres et des jardins. La thématique « Jardin(s) secret(s) » et lien entre passé et présent seront cette année les fils directeurs des rencontres et animations. Interviews, dédicaces des auteurs de référence sur le monde du jardin, tables-rondes pluridisciplinaires, lectures, concours de nouvelles pour les scolaires, grande bibliothèque éphémère pour lire dans les jardins, conseils des jardiniers versaillais, découvertes thématiques du Domaine… Lire au jardin, beaucoup plus qu’un salon, c’est un grand moment de plaisir et de médiation dans les jardins ! Lire ici.

L'art du jardin : Exposition au Grand Palais

L'art du jardin Grand Palais du 30 Mai 2013 au 03 Juin 2013...
Après dix ans d’absence, L’art du Jardin renait dans la Nef du Grand Palais du 31 mai au 3 juin 2013, pour le grand bonheur des amoureux des jardins. Le salon rend hommage à l'excellence de la création paysagère contemporaine dans un décor de jardins alliant Savoir-faire et Art de Vivre.

L’art du Jardin accueille les visiteurs autour de jardins originaux et créatifs évoquant des thèmes divers. Tous les acteurs de l’univers végétal sont représentés : artisans, paysagistes, pépiniéristes, horticulteurs, spécialistes de la décoration et de l’aménagement, architectes ou encore urbanistes.

Crédits © Affiche de l'exposition L'art du jardin Grand Palais

Quarante " tableaux végétaux " réalisés par Thierry Huau, paysagiste, urbaniste et et no-botaniste reconnu, évoquent des thèmes divers (une jungle, un jardin méditerranéen, un jardin impressionniste, une prairie fleurie, un jardin japonais...), grâce à des compositions de plantes exceptionnelles produites par une cinquantaine de pépiniéristes de toute l'Europe. Lire ici.

mardi 14 mai 2013

Ecocentre de la forêt d'Orléans : Festival Harmonie

Les associations « Ecocentre de la forêt d’Orléans » et « Nouvelle Terre, Nouvel Homme » nous invitent à leur premier festival d’écologie globale. Cette manifestation aura lieu les 6 et 7 juillet prochains à Nibelle.

C’est au cœur de la forêt d’Orléans, dans une ambiance simple, authentique et joyeuse que les invités seront accueillis pour partager ce festival qui se veut riche et convivial.

Crédits © Ecocentre de la forêt d'Orléans, Festival Harmonie

Pour cette première édition, ce sont les réflexions sur les rapports unissant l’homme à la nature qui seront à l’honneur au travers de conférences, ateliers pratiques, concerts, repas...
Pour les renseignements et réservations, lire ici.

lundi 13 mai 2013

Christian Tagliavini - Carte : Exposition à la Galerie Esther Woerdehoff

Christian Tagliavini est à la Galerie Esther Woerdehoff du 23 mai au 12 juillet 2013...
Reines, valets, jokers et as, pour sa nouvelle série de photographies l’artiste suisse Christian Tagliavini joue aux cartes mais transforme les figures habituelles en tableaux immenses, riches de symboles et d’effets plastiques. Les titres de Carte, cette série de onze photographies inspirée par les caprices de la fortune, gardent tout le mystère de leur appellation en italien : Regina di Fiori, La Matta Rossa, L’Amante ou Lo Speziale.

La réalisation de Carte a demandé plusieurs années de réflexion et de travail à Christian Tagliavini, comme ses séries précédentes depuis que cet artiste, à l’origine architecte et graphiste, se consacre pleinement à la photographie. L’artiste envisage la fabrication de chacune de ses œuvres comme un processus lent et complexe, un travail artisanal d’où surgit une photographie sophistiquée d’une élégance sans pareille.

Crédits © Christian Tagliavini, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff

Après l’immense succès critique et commercial de 1503, série de portraits inspirés par la peinture de la Renaissance, le photographe change résolument de sujet mais garde la même exigence de perfection et le soin extrême qu’il apporte au moindre détail. Christian Tagliavini élabore méticuleusement chaque étape de fabrication de ses images, comme un ouvrier d’art, dans la conception du projet, le choix des modèles, la réalisation de chacun des costumes et accessoires, le maquillage et les longues séances de pose requises pour obtenir une image unique et résolument originale.

Comme pour sa série Dame di Cartone , Tagliavini habille ses personnages de costumes de papier et de carton minutieusement découpés au laser, jouant sur les nuances de couleurs, les épaisseurs et les textures dans une volonté de contraste entre le corps du modèle en trois dimensions et les vêtements en deux dimensions. L’artiste fait appel à des références multiples issues de l’histoire de l’art ou de la symbolique du jeu de carte et de tarot. Chaque photographie de la série a son style, défini par son modèle et l’on retrouve dans les détails des traces de l’Art nouveau, du Cubisme, de l’art populaire du papier découpé ou de la mythologie.

Crédits © Christian Tagliavini, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff

Par sa pose, chacune des figures se place d’un geste dans une relation singulière avec les autres cartes et le spectateur et nous transporte dans un théâtre sans parole. Les modèles imposent leur présence d’un regard intense et leurs mains qui s’extraient du papier appellent, proposent, désignent, implorent ou interrogent, sans livrer la clé du mystère, laissant au spectateur toute liberté d’interprétation.

Égarant le regard entre deux et trois dimensions, Christian Tagliavini offre au spectateur une nouvelle perception de la réalité, une porte ouverte sur l’imaginaire et l’illusion que permet l’art et la photographie. Dans un jeu d’échelle et de trompe-l’œil, le photographe se fait magicien et ses cartes à jouer agrandies deviennent des fenêtres, des portraits, des tableaux de personnages mi-chair mi-papier, intemporels et irréels. Lire ici.

mercredi 8 mai 2013

Festival Photo Peuples & Nature - La Gacilly 2013

Ce soir, avec une amie, nous parlons du 10ème anniversaire du festival photo « Peuples et nature » de La Gacilly qui met à l’honneur l'Allemagne. Les organisateurs célèbreront ainsi 50 ans d’amitié franco-allemande.
Parce que l’Allemagne, comme le Festival de La Gacilly, est soucieuse des grandes questions liées à l’écologie et au développement des peuples, parce que la ville de Berlin peut s’enorgueillir d’être la véritable capitale culturelle de l’Europe, parce que ce pays jouit d’une presse florissante, d’une édition dynamique, et de galeries d’art où sont exposés les photographes les plus côtés.

Le Festival Photo Peuples & Nature - La Gacilly aura lieu du 31 mai au 30 septembre 2013.
En vacances en Bretagne cet été, je ne manquerai pas de sillonner les chemins, les rues et places du village morbihannais pour contempler les photos documentaires qui investiront les lieux. Lire aussi ici.


Crédits Affiche du Festival Photo Peuples & Nature - La Gacilly

mardi 7 mai 2013

Helmut Grill - Illusion : Exposition à la galerie Lili-Ubel

Helmut Grill - Illusion : Exposition à la Lili-Ubel gallery jusqu'au 8 juin 2013...
Sous des paysages qui semblent paisibles, Helmut Grill place des messages particulièrement importants. Ils sont apposés un peu partout dans ses œuvres, témoignant de l’humour ou de l’esprit critique, de cet artiste Autrichien. Les images portent le spectateur à son propre questionnement, à réfléchir ou à sourire…

Le monde d’Helmut Grill est le monde de la consommation quotidienne des médias et c’est le monde de la subversion, car sous cutanée, car indirecte, manipulation pas franchement perceptible de la perception. Ses « Sceneries» sont des réalisations : il ajoute quelque chose à l’image d’une personne, l’élargit par une dimension narrative et joue avec cette hétérogénéité de l’information. L’image et le texte n’ont, à l’ origine, rien à voir l’une avec l’autre et pourtant ils entrent en pseudo symbiose dont la déclaration concise et détourne consciemment l’observateur du bon chemin, simulant la signification...

Crédits Courtesy of the artist & Lili-Ubel gallery, Paris - Helmut Grill, Enjoy, 2013

Ses « Sceneries » sont de nouveaux travaux photographiques dont la fascination est communiquée dans des différents cadres de référence. Le portrait individuel affirmatif n’a jamais été un but chez Helmut Grill, il met constamment en relation les choses, les personnes, les médias et les images et le visiteur est toujours sur de reconnaitre ces connections, de les comprendre. Maintenant il dérange ces standards de perception et les idées reconnues du « normal », du « même », du « similaire » en changeant un maillon de la chaine de comparaison en la manipulant. Ses photos de plateau prises au hasard d’une banque d’images, qui semble illimitée, provenant des médias signifient la fin de la narration.

Les travaux photographiques d’Helmut Grill adaptent l’image que nous avons du monde, au travers de procédés numériques de mutation, aux insécurités émotionnelles. Nous nous connectons à un monde qui est exposé à un accès artificiel qui augmente sans cesse. La manipulation progresse presque inaperçue, souvent camouflée et provoque l’agacement – un système sensoriel pour perspicacité aiguisée, pour une méfiance critique des images moyennes doit être à nouveau développée et articulée. Les « Sceneries » d’Helmut Grill doivent être vues comme une recherche de la méfiance. Lire aussi ici


Crédits Courtesy of the artist & Lili-Ubel gallery, Paris - Helmut Grill, Don t Feed the fears, 2012
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