mardi 16 décembre 2014

La vie passe si vite...

Cette après-midi de décembre 2014, après les derniers achats de noël et après un délicieux goûter partagé au restaurant « Bistrot Le 443 » avec mes amis Fedora et Jean-Louis, je m'arrête quelques instants dans la forêt pour marcher seul dans les bois qui longent le canal d'Orléans.
C’est une belle journée, les feuilles jonchent le sol, composant une harmonie de verts, de jaunes et d’ocres. Le soleil timide transperce régulièrement les feuillages qui tardent à tomber, à chaque fois que les nuages poussés par le vent le libèrent. La lumière devient alors magnifique. Je respire avec un plaisir tranquille l’air frais et les odeurs humides. Je me souviens d'avoir déjà vécu ces instants des milliers de fois, et je me sens ravi comme un enfant qui découvre le monde.

Une pensée s’installe au centre de mon esprit : « je suis un humain libre et seul ». Cette pensée qui ne veut pas partir ne provoque pas de mélancolie en moi, pas de détresse. Aujourd’hui, du moins.
La journée est trop belle : j’ai du temps devant moi pour marcher et savourer chaque seconde. Pas de coups de fil, pas de tracas ni de contraintes, pas de stress ni de compte à rendre à qui que ce soit, juste du temps pour fouler les feuilles mortes, pour réfléchir et ressentir.

Depuis que j'ai mes 60 ans, chaque instant de vie, chaque pas est comme un cadeau supplémentaire que m’offre l’existence. Peut-être que je me dis cela car mon corps, en ce moment, ne me fait pas souffrir, ni ne m’envoie de signaux inquiétants. Peut-être que ce serait plus compliqué si c’était le cas. Peut-être.

Mais pour l’instant, j'aime bien regarder l’avenir en face, profiter des plaisirs simples de la vie, en marchant tranquillement dans ce sous-bois splendide, trop content de renifler et d’admirer cette belle forêt, ma notre forêt. Puisse-t-elle avoir encore très très longtemps cet effet sur moi.


Via

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