samedi 27 septembre 2014

Concert d'orgue à l'église Saint Salomon-Saint Grégoire de Pithiviers...

Laurent Coignard organise un concert d'orgue avec la participation de Raphaël Tambyeff le samedi 11 octobre à 20 heures...

Communiqué de presse :

De l'orgue dans une église, il n'y a rien là pour étonner. Surtout dans l'église de Pithiviers car l'orgue de Saint Salomon-Saint Grégoire est célèbre comme l'un des plus remarquables instruments de France. Les messes, les mariages, (les enterrements malheureusement aussi) ont droit à ce souffle puissant qui résonne et semble à même de faire s’effondrer les murs, mais qui peut aussi se révéler voie céleste comme s'appelle l'un des "jeux" de l'instrument.
Ce qui est moins courant, c'est d'entendre là des musiques qui nous sont familières, de celles qui nous parlent immédiatement, parce qu'elles sont gravées dans nos mémoires encore mieux que si elles avaient été gravées sur un disque. Qui de nous ne connaît pas l'air de Jeux interdits, le magnifique film de René Clément? Mais cet air, c'est à la guitare que chacun le connait. Alors, s'il pourrait paraître étrange de le voir jouer à l'orgue, c'est que peu de gens savent qu'un orgue seul, par ses nombreuses possibilités sonores peut jouer, avec des arrangements minimes, des œuvres composées pour orchestre.

C'est à ce jeu, que va jouer samedi 11 octobre, dans l'église Saint Salomon-Saint Grégoire, à 20 heures le célèbre organiste Raphaël Tambyeff en nous proposant L'orgue fait son cinéma. Cela sera pour beaucoup l'occasion de découvrir comment les cinéastes s'emparent de célèbres partitions (La Toccata de Bach, la Sarabande de Haendel...) pour en faire la musique de Doucement les basses... ou du magnifique Barry Lindon. C'est donc à un jeu de perspectives que nous invite Raphaël Tambyeff en nous proposant, à son tour, avec l'appui d'un violoniste et d'un trompettiste, une transcription pour orgue, ceci étant une manière ensuite de les confronter aux pièces véritablement écrites pour l'orgue qui forment la seconde partie du programme à laquelle figureront : Bach, Vivaldi, Pachelbel, Schubert ou Offenbach...

Raphaël Tambyeff a obtenu à quinze ans son premier poste d'organiste. En 1963, il a été nommé titulaire des Grandes Orgues de Notre-Dame de Passy, poste qu'il a occupé pendant trente-neuf ans. En raison de son intérêt pour la musique contemporaine, il a donné de nombreuses œuvres en première audition et participé à des festivals et des concerts en France et à l'étranger (Allemagne, Angleterre, Canada, Espagne, Finlande, Hollande, Maroc, Suisse) et a souvent prêté son concours à Radio-France. Depuis 2002, il est professeur d'orgue au Conservatoire International de Musique de Paris;

C'est Laurent Coignard qui, grâce au mécénat de Arts & Création, organise depuis quatre ans, dans l'église de Boiscommun les concerts Chœurs éternels qui a proposé à Philippe Nolland cette initiative qui a obtenu immédiatement le soutien de la Mairie de Pithiviers. Comme les concerts de Boiscommun, le récital de l'église Saint Salomon-Saint Grégoire sera entièrement gratuit et, ce qui peut être important à cette époque de l'année, aura lieu dans une église chauffée.

Pour tous renseignements supplémentaires : laurentcoignard@hotmail.fr


Crédits Baudouin N'G - Affiche du concert d'orgue à Pithiviers

Bon week-end...

Via

vendredi 26 septembre 2014

Niki de Saint Phalle : Exposition au Grand Palais

Niki de Saint Phalle : Exposition au Grand Palais jusqu'au 2 février 2015...
Niki de Saint Phalle (1930-2002) est l’une des artistes les plus populaires du milieu du XXème siècle mais paradoxalement la richesse et la complexité de son œuvre restent à découvrir. Elle compte parmi les premières artistes femmes à acquérir de son vivant une reconnaissance internationale et à jouer de sa personnalité médiatique. Niki est d’ailleurs l’une des premières personnalités — au même moment que Warhol — à utiliser la presse et les médias pour contrôler ou orienter la réception de son travail.

Crédit Affiche de l'exposition Niki de Saint Phalle au Grand Palais

Autodidacte, Niki de Saint Phalle s’inspire de Gaudí, Dubuffet et Pollock pour mettre en place dès la fin des années 50 un univers singulier, en dehors de toute tendance et mouvement. Son parcours biographique y est sublimé par la création de grands thèmes et de mythes qui articuleront ensuite toute son œuvre. On en connaît le caractère joyeux et coloré, mais on en a oublié la violence, l’engagement et la radicalité. Qu’il s’agisse de l’audace de ses performances, du contenu politique et féministe de son travail ou de l’ambition de ses réalisations dans l’espace public.

Crédit © 2014 Niki Charitable Art Foundation, All rights reserved. Donation Niki de Saint Phalle — Sprengel Museum Hannover - Niki De Saint Phalle, Leaping Nana, 1970 Serigraph sur papier Velin d’Arches

Cette rétrospective, première grande exposition consacrée à Niki de Saint Phalle depuis vingt ans, présente toutes les facettes de l’artiste qui fut à la fois peintre, assemblagiste, sculpteure, graveuse, performeuse et cinéaste expérimentale, et renouvelle profondément le regard posé sur son travail. Plus de 200 œuvres et archives dont beaucoup sont inédites émaillent un parcours de 2000 m2 à la fois chronologique et thématique, ponctués d’écrans montrant l’artiste commentant son travail. Des maquettes de projets architecturaux et une sculpture-fontaine (L’Arbre de Vie) devant l’entrée du Grand Palais, permettront d’évoquer l’ampleur et la diversité de son œuvre publique. Lire ici

Sade - By your side

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