dimanche 8 février 2015

Parmentier de lendemain de pot-au-feu...

Hier midi, rencontre avec des amis citadins à la campagne où ils ont pris l'habitude de venir plus souvent les week-ends depuis que l'âge de la retraite se fait sentir. Nous nous retrouvons et nous donnons de nos nouvelles.

Chez eux, c'est un petit chalet près d'un bois. Dans la maison, des étagères en caisses de bouteilles (le bougre est un amateur avisé de belles quilles), un décor typique de la campagne, des tables et des chaises de bois à la sobriété ouvrière, seul le bois brut des murs et les luminaires dépouillés jouent le contemporain. Autant dire qu’on s’y sent bien dès la porte poussée.

Martine et Philippe sont des amis que je connais depuis un bail. Je les apprécie énormément. Ils sont l'exemple d'une amitié que je place au plus haut degré d'admiration par les valeurs qu'ils portent : la simplicité, la sincérité, la sympathie, l'écoute, l'humour... Ce sont des amis sans " moi je ", ni artifices et ni chichis. Ils sont d’une grande gentillesse, intelligents et sensibles.

Philippe aime cuisiner. A sa table, on mange des nourritures simples mais sincères, fraîches et bien balancées, sans rond de jambe ni entorse modeuse. C'est ce que nous avons apprécié au déjeuner sur un coin de la table dégagée à moitié pour poser les assiettes et calmer notre faim.
Après un apéritif pétillant, nous dégustons des rillettes de volaille (fait maison), un parmentier de lendemain de pot-au-feu annonçant la couleur et déboulant tout en chaleur tendre avec une belle salade très agréablement parfumée et un plateau de fromage où le chèvre aux délicats parfums de foin se taille la part du lion. Le tout arrosé de vin blanc et vin rouge pour agrémenter ces moments savoureux. C’est bon, généreux et servi dans des assiettes de grand-mère au charme désuet. J'adore...



Crédits Baudouin N'G - Repas partagé avec Martine, Mina, Philippe et moi-même

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