lundi 30 novembre 2015

Actrices (1900-1918) : Exposition à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé

Actrices (1900-1918) : Exposition à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé du 1 décembre 2015 au 20 février 2016...
Au début du 20ème siècle, s’il y a bien un métier où les femmes ont pu trouver leur place (quoique toujours moins bien payée que les hommes, même 100 ans plus tard) c’est sur scène et dans les films.

La Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, spécialisée dans la préservation et la promotion des films muets, rend hommage aux actrices de 1900 à 1918 avec une nouvelle exposition qui explore le monde de ces égéries, à la fois une inspiration pour et inspirées par l’époque.

Crédits Fondation Jérôme Seydoux-Pathé - Baigneuse inconnue

S’inspirant du théâtre et de la littérature, le cinéma leur créaient des rôles de danseuses, fées ou aristocrates, tantôt sérieuses tantôt comiques, dans des scénarios plutôt classiques. Il n’empêche que certains sont devenues de véritables célébrités parisiennes, et les images (affiches, photos...) véhiculées par elles sur des affiches ont marqué la société, donnant un avant-goût de la condition féminine de la Belle-Epoque. Lire aussi ici

Escapade nocturne à Orléans

L'autre soir, après un repérage dans les boutiques pour les cadeaux de noël, escapade nocturne à Orléans pour visiter le marché de noël. J'ai regardé les stands de commerce et les animations mais aussi j’ai préféré observer les gens.
J'ai vachement relativisé. Depuis quelques jours, j’apporte un peu de bonheur en donnant des cours particuliers à domicile à deux adolescents qui en ont vraiment besoin. J’accrois leur espérance de vie professionnelle future (sourire). Je créée du sens. Quand on se sent aussi « essentiel », c’est presque naturellement qu’on est amené à se prendre pour un gourou.

Alors qu’en fait quand on sort de ce contexte, on se rend compte que le grand barnum continue : les génies de la technologie créent davantage pour nous inciter à consommer, les boites aux lettres sont inondées de publicité, le chômage bat des records, les restos du cœur ouvrent bientôt pour nourrir des milliers de personnes démunies, les politiques continuent à s'affronter pour les prochaines élections régionales, les migrants continuent à arriver en Grèce, les frappes françaises s'intensifient en Syrie, la COP21 mobilise autant de contestataires, le PSG gagne son match, l'Hermine, une comédie dramatique du réalisateur Christian Vincent, attire du monde au cinéma...

La vie continue... Et on se rend compte qu’on n’est pas grand chose. Ça remet quelques petites choses en place au niveau de l’ego.
Alors moi je vous le dis : ça fait du bien de sortir un peu.


Crédits Agglo Orléans - La grande roue au marché de noël d'Orléans

dimanche 29 novembre 2015

Paris est une fête

Je prête à une amie le roman « Paris est une fête », souvenirs tendres et joyeux de l'écrivain américain Ernest Hemingway relatant son séjour dans la capitale française dans les années 1920. En réaction aux attentats du 13 novembre, « Paris est une fête », l'hommage d'Hemingway au Paris des années folles est relu, cité, recommandé et s'arrache dans les librairies...

« Paris est une fête » peut se lire comme un hommage à une ville, celle des années 1920, vibrante de culture. On croise les artistes qui fréquentent alors le quartier de Montparnasse, on rencontre la collectionneuse Gertrude Stein, le poète Ezra Pound...
« Tel était le Paris de notre jeunesse, au temps où nous étions très pauvres et très heureux », écrit Hemingway . « Paris valait toujours la peine, et vous receviez toujours quelque chose en retour de ce que vous lui donniez ».

Le livre déborde d'amour pour la ville de Paris vers laquelle il revint à de nombreuses reprises. C'est également un émouvant hommage à son premier amour, Hadley, qui apparaît délicieuse. Leur histoire passée est rapportée avec une belle tendresse et beaucoup de nostalgie pour cette passion exubérante et le livre se clôt sur le prélude de la rupture qui va séparer les époux.

Bonne lecture !


Crédits © Ernest Hemingway Collection /John F. Kennedy Presidential Library and Museum, Boston - Ernest Hemingway en Espagne dans les années 20

jeudi 26 novembre 2015

Triste journée...

Ce matin, un jour avant un hommage national aux victimes des attentats de Paris qui se tiendra aux Invalides, j'assiste aux obsèques émouvantes de Kévin, fils d'un ami cher, tué par les terroristes au Bataclan.

En ce moment, je pense à toutes les personnes que j’ai connues et aimées et qui sont mortes aujourd’hui, et qui ne peuvent plus savourer cette vie imparfaite et merveilleuse. Quelle tristesse !

mardi 17 novembre 2015

Splendeurs et misères. Images de la prostitution 1850-1910 : Exposition au musée d'Orsay

Splendeurs et misères. Images de la prostitution, 1850-1910 : Exposition au musée d'Orsay jusqu'au 17 janvier 2016...
Première grande manifestation consacrée au thème de la prostitution, cette exposition tente de retracer la façon dont les artistes français et étrangers, fascinés par les acteurs et les lieux de ce fait social, n'ont cessé de rechercher de nouveaux moyens picturaux pour en représenter réalités et fantasmes.

De L'Olympia de Manet à L'Absinthe de Degas, des incursions dans les maisons closes de Toulouse-Lautrec et Munch aux figures audacieuses de Vlaminck, Van Dongen ou Picasso, l'exposition s'attache à montrer la place centrale occupée par ce monde interlope dans le développement de la peinture moderne. Le phénomène est également appréhendé dans ses dimensions sociales et culturelles à travers la peinture de Salon, la sculpture, les arts décoratifs et la photographie. Un riche matériau documentaire permet enfin d'évoquer le statut ambivalent des prostituées, de la splendeur des demi-mondaines à la misère des "pierreuses".

Le musée vous informe que certaines des œuvres présentées dans l'exposition sont susceptibles de heurter la sensibilité des visiteurs (et tout particulièrement du jeune public). Lire aussi ici


Crédits © RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) — Photo © Hervé Lewandowsk, Edgar Degas, Dans un café (L’absinthe), 1873

vendredi 6 novembre 2015

Les choeurs éternels sur écran géant...

Laurent Coignard, organisateur des concerts Choeurs éternels, avait programmé, samedi 24 octobre au soir, une projection privée du film réalisé par Thierry Barjonet lors de la 5è édition de l'événement.

Organisée en juin, en l'église Notre-Dame de Boiscommun, l'édition avait mis en scène 40 musiciens des orchestres des opéras parisiens Bastille et Garnier. Ainsi que 20 chanteurs du choeur national de Radio France, pour interpréter des oeuvres de Bellini, Bizet, Mozart, Offenbach, Puccini, Verdi...

La soprano canadienne, Aline Kutan, en était encore une fois la vedette. « Aline est exceptionnelle, s'enthousiasme Laurent Coignard. Elle fait partie du tout petit sérail des cantatrices capables d'interpréter, dans toute sa splendeur, Casta diva, le célèbre et très exigeant Aria de Norma (Bellini). »

La diffusion a réuni 80 invités dans la douce atmosphère de la salle des fêtes de Chambon-la-Forêt, où un apéritif dînatoire était servi en hors d''œuvre.

Avec Andrei Feher
Parmi les nombreuses personnalités du territoire, conviées à voir ou revoir, les moments forts du concert (sur grand écran), se trouvait Andrei Feher, chef d'orchestre de 24 ans, qui en assurait la direction cette année pour la première fois. « J'ai grand plaisir à rencontrer à nouveau le public local, dont j'ai beaucoup apprécié l'accueil et la qualité d'écoute lors du concert », indiquait le jeune musicien d'origine canadienne. (Article de Marie-Christine Larrivière de la République du Centre)
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