dimanche 18 juillet 2010

L'Italien : Nous l'avons vu au cinoche...

Les critiques sont généralement des gens qui auraient été poètes, historiens, biographes, s'ils avaient pu ; ils ont essayé leurs talents d'une façon ou d'une autre, et n'ont pas réussi ; en conséquence, ils se sont faits critiques. [Samuel Taylor Coleridge - Extrait des Conférences : Shakespeare et Milton]

Malgré les critiques qui sont majoritairement sévères sur ce nouveau film, nous avons décidé de passer du temps dans une salle de cinéma. Le sujet abordé est d'actualité et je reste persuadé que le metteur en scène a eu raison de l'exploiter. Même si nous sommes restés sur notre faim, le film nous a plu dans l'ensemble. A chacun de nous de juger !

Réalisé par : Olivier Baroux Avec : Kad Merad , Valérie Benguigui , Roland Giraud ...
Synopsis : Dino Fabrizzi est le vendeur numéro un de la concession Maserati de Nice. A 42 ans, il arrive à un tournant de sa vie, le poste de directeur lui est ouvertement proposé et sa compagne depuis un an, Hélène, a la ferme intention de l'épouser. Pour Dino, la vie est belle, sauf que cette vie parfaite s'est construite sur un mensonge. Dino s'appelle en fait Mourad Ben Saoud. Ni son patron, ni Hélène et encore moins ses parents ne sont au courant de cette fausse identité... Dans dix jours débute le ramadan et Mourad qui passe outre tous les ans devra cette fois assume la promesse faite à son père malade. Faire le ramadan à sa place... Pour Dino, l'Italien, cela ne va pas être simple.


Beau retour du duo Kad et Olivier avec cette comédie tendre sur un sujet délicat abordé ici de façon simple et drôle : l’intégration. Kad Merad puise dans ses souvenirs d’enfance : Mohamed, son père, algérien, se faisait appeler Rémi. L’amitié et la complicité qui lient le réalisateur Olivier Baroux à son acteur crèvent l’écran à travers la justesse de l’interprétation des personnages. L’émotion succède aux rires : du tapis de prière caché dans un bureau aux secrets d’un père magnifiquement interprété par Sid Ahmed Agoumi, Dino Fabrizzi nous touche et nous en dit beaucoup sur notre mémoire collective. Dans la France de 2010 et dans certains milieux, est-il facile de porter un nom à consonance arabe? Olivier Baroux a choisi le rire pour réponse tout en balançant quelques vérités au passage.

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