lundi 31 octobre 2011

Halloween 2011

Camping-caristes : Visite du musée Saint Sauveur à Nibelle

Les adhérents de l'association Camping-car club Beauce-Gâtinais, ayant son siège à Nibelle, ont choisi de visiter le musée Saint Sauveur ce lundi 31 octobre 2011 pour clore leur programme de visites de l'année. Cette visite est d'autant symbolique que c'est en tant qu'association amie et voisine que le Camping-car club Beauce-Gâtinais vient nous rendre visite.
Cette association à pour but de rassembler des amoureux du camping-car afin de partager les plaisirs, les voyages, les renseignements et les astuces de cet art de vivre.

Jean-Claude Troussier et Christian Goret, membres de l'office de tourisme de Nibelle, ont servi de guides pour les visiteurs. Ainsi, dans l’emplacement de l'ancienne école de filles du village où se trouve installé le musée Saint Sauveur, les visiteurs ont vu les quatre ateliers reconstitués présentant dans leur environnement le travail du tonnelier, du maréchal ferrant, du menuisier et du charron et qui mettent en valeur des métiers et savoir-faire aujourd’hui disparus ou presque. La première salle du musée consacrée à la poterie et aux métiers de la forêt (le balaitier, le fendeur de lattes, l’élagueur-grimpeur ou encore le charbonnier) a réveillé la curiosité de nos visiteurs. Cette visite est la dernière de la saison touristique 2011.

Je salue l'initiative et la conviction des responsables de l'association Camping-car club Beauce-Gâtinais et sans doute l'appui de Dominique Tancrez, qui privilégient ainsi la visite du patrimoine local avant d'aller voir plus loin.






Crédit photos Baudouin N'G - Visite du musée Saint Sauveur, Octobre 2011

Lundi...

Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène. [Denis Diderot - Extrait de Jacques le fataliste et son maître]

Crédit photo Droits réservés

dimanche 30 octobre 2011

Petits plaisirs...

Il y a des rencontres pour lesquelles on a le bonheur de se retrouver et passer un agréable moment. Hier, soirée scintillante et douce, ornée de divines surprises. Au lieu de s'installer dans de profonds fauteuils où le dos aime à se courber comme un chat que l’on caresse, nous sommes réunis carrément à table pour un apéritif puis pour dîner. Pas de chichi.

Salade de légumes frais et ses fines herbes, Canard aux châtaignes et Gros haricots blancs au beurre, le tout arrosé d’un Saumur Champigny généreux et onctueux. Une cuisine simple, savoureuse et solide.
Je viens de me rendre compte que c'est souvent que je retourne dans cette maison et que je ne vous en ai jamais parlé. Chut !
Un petit bonheur de simplicité et d’équilibre...

La Comédie Française s’expose au Petit Palais

« Il faut peindre les mœurs sans vouloir toucher aux personnes » Molière

La Comédie Française s’expose au Petit Palais jusqu'au 15 janvier 2012...
Ce n’est pas un hasard si « La Comédie-Française s’expose » au Petit Palais : chacun connaît la scène, mais il y a aussi tout un patrimoine artistique, presque totalement inédit, qui témoigne de l’histoire d’une famille, celle de la troupe de Molière du XVIIe siècle à nos jours : les portraits et les bustes, qui dévoilent les comédiens dans leurs emplois ou qui rappellent les grands auteurs, les séances du Comité de lecture, le travail de la scène, les accessoires les plus prestigieux...
Grâce à sa bibliothèque-musée, deux-cents œuvres (peintures, sculptures, documents d’archives, objets personnels, accessoires et maquettes) sont présentées, afin de découvrir les coulisses du théâtre et pénétrer cet univers mystérieux.


Le musée s’associe à cette institution de trois siècles, pour proposer une exposition sur la Maison, sa troupe, ses auteurs, particulièrement Molière. Figure majeure du répertoire de théâtre classique français, il est chez lui à la Comédie Française. Fondée par Louis XIV, la Maison défend les textes des siècles passés, mais aussi l’avant-garde artistique actuelle.

Le Petit Palais invite Molière, qui sera le fil conducteur de la visite…un passage derrière le rideau, derrière le décor…une révélation !
A découvrir aussi au Centre national du costume de scène à Moulins, une exposition sur "L'art du costume à la Comédie-Française", plus de 200 costumes des plus grands comédiens du XVIIIème siècle à nos jours. Lire ici

Des goûts et des couleurs...

Je ne sais pas ce qui est beau, mais je sais ce que j'aime et je trouve ça amplement suffisant. [Boris Vian - Extrait de la revue Jazz Hot]







Crédit photos The style Schedule

Phil Collins - Everyday

Fête des frissons...

Une fois encore, Valérie Gaume et Valérie Baglin ont réussi leur coup en organisant de main de maître la fête des frissons avec le soutien de l'office de tourisme de Nibelle. Leur belle initiative, bien rodée, attire quelques bénévoles pour l'organisation et permet à tous les petits monstres (d'un instant) d'aller frapper aux portes et effrayer les habitants de Nibelle.








Crédit photos Baudouin N'G - Fête des frissons octobre 2011

vendredi 28 octobre 2011

Comment surnommez-vous votre femme ?

L'autre jour, dans mon train de retour de Paris vers la campagne, je suis assis en face d'un jeune couple. Ils ne sont pas discrets, parlent tellement fort que, sans le vouloir vraiment, j'entends tout ce qu'ils se racontent. Je suis surpris du surnom par lequel le jeune homme appelle sa chérie, ma fofolle ! Je crois qu'elle méritait mieux.
J'ai fait une balade virtuelle sur internet et je vous ai trouvé cet article paru dans « Journal des femmes » pour savoir un peu plus sur les surnoms qu'on donne dans cet élan de romantisme dans un couple.

Crédit Photo Illustration Muzo

Il vous appelle "ma chérie". Parmi tous les petits noms d'amour, c'est le très classique "ma chérie" qui remporte vos faveurs, talonné de très près par le plus littéraire et romantique "mon amour". Sur la troisième marche du podium, le très mignon et affectueux "mon coeur", suivi de "ma puce".
Curieusement, le très valorisant "ma belle" n'est pas en tête de ce classement, bien au contraire. Messieurs, n'oubliez pas de complimenter chaque jour votre charmante dulcinée ! Car à vos yeux, elle est bien entendu la plus belle de toutes.

Et comme la liste de propositions n'était pas exhaustive, vous citez également entre autres "ma louloute", "ma princesse", "mon poussin", "mon lapin", "mamour", "mon petit coquelicot"... Et oui, l'amour rend poète...
A noter enfin que près de 8 % des lectrices détestent les surnoms qu'elles jugent sans doute mièvres et ridicules. Elles disent stop à tous les "mon chou" et autres "ma biquette" ! Appelez-les par leur prénom, ça vaudra mieux. Source

Fair Phyllis I Saw : Un clin d'oeil à tous les choristes...

J'ai choisi Fair Phyllis I Saw du compositeur anglais de la période Renaissance, John Farmer, pour faire un clin d'oeil à tous mes amis choristes de La Villanelle de Dadonville que je n'ai pas vu depuis 15 jours. En attendant de les retrouver, à eux tous, je présente mes cordiales pensées.

« Splendeurs d'automne » au Domaine de Chaumont-sur-Loire

Le Domaine de Chaumont célèbre les « Splendeurs d'automne » pour la troisième année consécutive, et se pare des couleurs de l'arrière-saison. Ce rendez-vous annuel de la Toussaint vous offre l'occasion de partager le savoir-faire des professionnels du Domaine de Chaumont-sur-Loire en matière de paysage, d'horticulture et de botanique.
Pendant quatre jours, du 29 octobre au 1er novembre 2011, des fleurs d'automne, des fruits, légumes et autres courges et pâtissons aux formes originales occuperont la Cour des Ecuries et mettront ainsi en évidence l'exceptionnelle inventivité des cucurbitacées et autres collections de légumes rares de fin de saison.

Crédit photo DR - Domaine de Chaumont-sur-Loire

Dans le cadre des « Splendeurs d'automne » vous pourrez :
- dialoguer avec les jardiniers sur le thème « Jardins d'avenir ou l'art de la biodiversité heureuse » : une occasion unique de partager ses expériences et de tirer un bilan de l'évolution des jardins pendant la saison ; - participer à des ateliers pratiques sur la culture de variétés rares et le respect des principes naturels, raisonnés et biologiques ; - parcourir le potager expérimental du Domaine, où cucurbitacées, végétaux étonnants et autres légumes de saison seront mis à l'honneur; - recevoir des conseils sur ces cultures particulières; - découvrir des plantes méconnues ou oubliées et des objets de jardin artistiques et pratiques ; - participer à des ateliers de vanneries utilisées dans les jardins ; - échanger des coloquintes, des graines et des plantes ; - visiter pour la dernière fois l'édition 2011 du Festival des Jardins en empruntant le célèbre « pont rustique » de rocaille entre le Parc et le « Vallon des Brumes » ; - déguster des légumes rares et anciens et savourer la première récolte du miel du Domaine.

Les « Splendeurs d'automne » seront enfin l'occasion de découvrir ou redécouvrir les expositions d'art contemporain sur le thème de la nature, présentées dans le Château et le Parc : une façon de voir dialoguer patrimoine, tradition et création.Lire ici

jeudi 27 octobre 2011

L'Âge d'Or hollandais - La collection Kremer à la Pinacothèque de Paris

L'Âge d'Or hollandais - La Collection Kremer à la Pinacothèque de Paris, du 27 octobre 2011 au 25 mars 2012...
Ilone et George Kremer, Héritiers de l'Âge d'Or hollandais
L'exposition L'Âge d'Or hollandais, organisée à la Pinacothèque de Paris à l'automne 2009 autour des trésors des collections royales hollandaises, avait permis de mettre en lumière cette période unique en Europe au cours de laquelle une révolution humaine importante avait eu lieu un siècle et demi avant celle de la France.

Crédit photo © The Kremer Collection / Fondation Aetas Aurea - Judith Leyster (1609 - 1660) Nature morte à la corbeille de fruits c.1635 / 1640

L'Âge d'Or hollandais désigne une période faste qui a vu l'avènement au pouvoir politique d'une classe de marchands. Ce pays, qui, au XVIIe siècle, repose sur une richesse économique fulgurante, est l'un des seuls lieux en Europe où ne règne pas la guerre, l'inquisition et l'intolérance religieuse. Il devient un refuge pour les artistes, les écrivains et les philosophes qui ne trouvent nulle part ailleurs le moyen de s'exprimer librement.

Un extraordinaire mouvement artistique se développe alors, soutenu par une nouvelle catégorie de collectionneurs : les marchands et les bourgeois. Collectionner n'est plus à cette époque, en Hollande, l'apanage des aristocrates, comme ailleurs en Europe.

La collection exceptionnelle rassemblée par Ilone et George Kremer depuis plus de seize ans est à ce titre symbolique : comme si ce couple descendait directement de cette nouvelle catégorie de marchands collectionneurs. Tout comme leurs aînés, Ilone et George Kremer ont fait fortune dans le commerce international. Ce sont des collectionneurs passionnés, érudits, connaissant sans doute mieux leurs œuvres et les artistes hollandais que nombre de spécialistes et d'historiens d'art.

Le couple a constitué une collection unique de maîtres hollandais, de Rembrandt à Frans Hals en passant par Pieter de Hooch, Gerrit Dou et Gerrit van Honthorst. Ils ont également accordé une place importante aux maîtres aujourd'hui moins connus, mais tout aussi essentiels à l'époque.

Crédit photo © The Kremer Collection / Fondation Aetas Aurea - Pieter de Hooch (1617 - c.1683/1684) Homme lisant une lettre à une femme c.1670-1674

La Pinacothèque de Paris présente un ensemble de cinquante-sept œuvres exceptionnelles qui privilégient la technique du clair-obscur, développée et largement diffusée durant l'Âge d'Or hollandais. Le parcours de l'exposition se concentre sur les scènes de genre et les rapports sociaux entre les différents métiers au XVIIe siècle hollandais et révèle également l'avénement de la bourgeoisie dans le monde des amateurs d'art et des collectionneurs. L'exposition présente aussi des natures mortes et des paysages représentatifs de cette période. Lire ici

Ra’anan Lévy au musée Maillol

Le musée Maillol présente, du 9 novembre 2011 au 12 février 2012, les œuvres récentes de l’artiste Ra’anan Lévy, peintures et œuvres sur papier.

Né en 1954, Ra’anan Lévy partage sa vie entre Jérusalem et Paris depuis 1989. Il s’inscrit dans la lignée des grands artistes de ce début du XXIe siècle.
S’il poursuit son travail sur une série de sujets qui lui sont depuis longtemps familiers – lavabos sales, bouches d’égout, appartements vides – ses dernières œuvres révèlent une très forte intensification du thème de l’eau.

Eaux qui s’écoulent des robinets, eaux se répandant sur les lattes des parquets, glissant le long d’escaliers à peine entraperçus et qui s’épandent en taches, halos mystérieux. Circulations étranges suintantes de substances troubles que le peintre cadre dans des perspectives de diagonales, vues en plongée qui provoquent le vertige – la chute ? – de celui qui regarde. Il pénètre alors – tombe, littéralement, sur ces sols instables et humides – dans des dédales de pièces aux portes et fenêtres multiples toujours entrouvertes. Ces habitations désertées des hommes s’assimilent à des organismes vivants, les bouches et plaques d’égout, les bondes des éviers se font bouches humaines ou œil, orifices corporels qui nous regardent ou nous absorbent.

Crédit photo © Ra’anan Lévy - Femme, 2010

Qu’il s’agisse des toiles de très grandes dimensions ou de formats plus réduits, qu’il utilise l’huile ou le fusain, la tempera ou le pastel, Ra’anan Lévy nous invite chaque fois à plonger dans les eaux abyssales de ces vestiges d’existences humaines, ces empreintes de l’usure du temps écrites sur les parois des maisons délaissées comme elle s’écrit de même sur la peau des êtres qui les ont un jour habitées. Lire ici

mercredi 26 octobre 2011

Ruminations...

Depuis un mois et demi, mon esprit travaille pour d'autres priorités. Je n'ai plus de stress à gérer ni de choses désagréables pour m'agacer, cela depuis la décision de considérer les choses autrement.
Ce matin, en lisant ce billet de Christophe André sur son blog Psycho Actif, j'ai répondu de façon honnête aux questions de savoir si mes réflexions étaient des ruminations. Je vous livre ce texte et ne manquez pas de répondre au questionnaire. Je compte sur vous, faites-le !
« Tortue », toi aussi, fais-le !

Crédit photo Illustration Muzo.

Ruminer, c’est se focaliser, de manière répétée, circulaire, stérile, sur les causes, les significations et les conséquences de nos problèmes, de notre situation, de notre état.
Quand on rumine, on croit réfléchir, mais on ne fait que s’embourber et s’abîmer.
La rumination amplifie nos problèmes et nos souffrances, réduit notre espace mental disponible pour tout le reste de notre vie (notamment pour les bonnes choses et les instants heureux). Et surtout, elle met en place de mauvais réflexes et de mauvaises habitudes : face à des difficultés, les ressasser, au lieu de les résoudre (même imparfaitement) ou de les tolérer en continuant malgré tout à vivre.

Pour savoir si nos réflexions sont des ruminations, il y a trois questions à nous poser :
1) Depuis que je songe à ce problème, est-ce qu’une solution est apparue ?
2) Depuis que je songe à ce problème, est-ce que je me sens mieux ?
3) Depuis que je songe à ce problème, est-ce que j’y vois plus clair, est-ce que j’ai plus de recul ?

Si la réponse (honnête !) à ces trois questions est « non », alors c’est que je ne suis pas en train de réfléchir mais de ruminer.
Dans ces cas-là, suprême humiliation, la solution ne viendra pas de mon esprit (« pense à autre chose ») mais de l’action : aller marcher, parler à un proche. M’efforcer de refermer le dossier, ou du moins, m’engager dans une autre activité pour qu’il n’y ait pas que cela à ma conscience. Ce qui aggrave la rumination : l’immobilité et la solitude. Ce qui l’entrave : le mouvement et le lien (mais attention à ne pas alors chercher les autres pour co-ruminer à deux !).

Autre solution : la méditation de pleine conscience. Accepter que mes ruminations soient présentes à mon esprit mais ne pas les laisser seules : les accompagner de la conscience de mon souffle, de mon corps, des sons, de la conscience de tout ce que je suis et de tout ce qui m’entoure. Plus compliqué que d’aller marcher. Mais plus efficace encore, à condition de s’être entraîné avant...

PS : un internaute me fait remarquer que ce que je dis des ruminations ne s'applique pas aux obsessions que l'on rencontre dans certaines souffrances psychiatriques, comme le trouble obsessionnel compulsif (TOC) ; c'est absolument exact, merci de m'avoir rappelé de le préciser ici. Les obsessions du TOC, et les autres, nécessitent en général médicaments et techniques psychothérapiques spécifiques.

Samouraï - armure du guerrier : Exposition au musée du quai Branly

Samouraï - armure du guerrier : Exposition au musée du quai Branly du 8 novembre 2011 au 29 janvier 2012...
Pour la première fois en Europe, le musée du quai Branly présente l'exceptionnelle collection d'armures de samouraïs réunie par Ann et Gabriel Barbier- Mueller. Cette exposition vise à faire découvrir au public – à travers un ensemble d'objets, d'armures complètes, de casques et de caparaçons équestres utilisés tant pour les batailles que pour les cérémonies et parades – l'univers du Japon ancien et la place qu'y occupa durant près de neuf siècles le guerrier samouraï.

Les samouraïs appartenaient à l’élite intellectuelle de la société japonaise et pratiquaient souvent des disciplines contrastant avec la violence de l’art du combat, telles que la calligraphie, la poésie et la littérature. Leurs armuriers effectuaient pour eux un véritable travail d'artiste, créant des pièces d'une grande beauté et d'un grand raffinement de détail – les protégeant néanmoins au plus fort des plus violentes batailles.


Les armures des anciens guerriers japonais, en particulier les casques en métal laqué, aux ornements et cimiers souvent inspirés par la nature, avaient pour autres fonctions de signaler le statut du guerrier, de différencier chaque samouraï dans le chaos des combats, mais aussi d’effrayer l’ennemi sur le champ de bataille.

À travers 140 objets exceptionnels – armures complètes, casques, armes, caparaçons de chevaux – l'exposition présente l’évolution de l’omote dogu (apparence extérieure et équipement du guerrier) du 12e siècle au 19e siècle, époque à laquelle la caste des guerriers au sang noble disparaît pour se fondre dans le Japon moderne. Lire ici

Tabu Ley Rochereau et Pepe Kallé : Oh la la quelle affaire !

« A » comme Argent...

« ... Puisque, riches et pauvres, tout le monde aujourd'hui consume à s'en occuper le plus clair de son temps, il me faut bien dire un mot de l'argent. On aurait pu croire, chez nous, que l'argent n'existait pas. Il n'existait pas, évidemment parce que nous en avions. Mais personne, jamais, n'aurait eu le front d'en parler. Ni, naturellement, d'en gagner. L'argent, comme le cancer, la tuberculose, les maladies vénériennes, était l'objet d'un traitement qui consistait d'abord à le plonger dans le néant ... » (Extrait tiré du roman de Jean d'Ormesson « Au plaisir de Dieu », publié aux éditions Gallimard en 1974)

Texte lu sur un blog ici et qui complète la discussion que j'ai eue avec un ami sur la façon dont les médias prennent le soin de montrer des milliardaires qui étalent sans complexe leur richesse et leur puissance aux yeux de ceux qui peinent à trouver de quoi mettre sous la dent, alors qu'autrefois, parler d'argent était tabou et on cachait sa fortune.

Tant d’argent dépensé alors que le monde est frappé d’une crise financière sans précédent. C’est que les choses vont, ou très bien du point de vue financier, ou très mal. On ne peut cependant pas ne pas ressentir un sentiment ambigu. N’est-ce pas, dans le fond, un peu plus inquiétant que rassurant ?

mardi 25 octobre 2011

Maurice Denis et la Bretagne : Exposition au musée départemental Maurice Denis à Saint-Germain-en-Laye

Maurice Denis et la Bretagne : Exposition au musée départemental Maurice Denis à Saint-Germain-en-Laye jusqu'au 22 janvier 2012...
Port d’attache et région de prédilection de Maurice Denis, la Bretagne, qu’il fréquente presque chaque été dès sa jeunesse, est pour lui un lieu tout à la fois d’inspiration artistique, d’épanouissement familial et de recueillement spirituel.


Autour du thème des éléments naturels, l’exposition réunit plus d’une centaine d’oeuvres empreintes de l’harmonieuse correspondance entre l’homme, la terre, la mer et le ciel qu’exprime la vision singulière de Maurice Denis. L’interprétation par le peintre des paysages ou des scènes de la vie d’un pays breton en même temps familier et idéalisé magnifie tous les aspects de la nature et des activités humaines. Les portraits, les paysages et plages, parfois revisités par les mythes et légendes, les humbles travaux quotidiens, les fêtes religieuses traditionnelles, les populaires régates..., se trouvent ainsi investis de spiritualité et de significations symboliques.

Crédit photo © ADAGP, Paris 2010 / Musée départemental Maurice Denis - Régates à Perros-Guirec, vues de la jetée ouest, 1897, huile sur carton marouflé sur panneau parqueté, legs comte Geoffroy de Chavagnac

Au-delà du choix des sujets, les relations de Maurice Denis avec la Bretagne témoignent de l’influence de Gauguin et de sa fidélité à la leçon picturale de Pont-Aven, bien après l’époque du groupe des nabis. Alors même qu’il s’oriente vers un nouveau classicisme, le courant synthétiste et le désir de simplifier les formes pour tendre à l’essentiel continuent de marquer la créativité de Maurice Denis.

Cette exposition prolonge une manifestation d’intérêt national qui s’est déroulée durant l’été 2009 en Bretagne, au musée des Beaux-Arts de Pont-Aven et au domaine départemental de La Roche-Jagu. Grâce à de nombreux prêts de musées français et étrangers et de collectionneurs, elle donne à voir une grande partie des œuvres qui y étaient exposées et les complète par une quarantaine d’autres oeuvres. Elle présente en parallèle des photographies et cartes postales anciennes provenant du fonds Maurice Denis conservé au musée qui porte son nom, ainsi que des photographies et quelques films réalisés au début du XXe siècle en Bretagne pour les Archives de la planète et prêtés par le musée Albert Kahn. Lire ici

Crédit photo © ADAGP, Paris 2010 / Musée départemental Maurice Denis - Autoportrait devant le Prieuré, 1921 , Huile sur toile, don de Dominique et Yvonne Denis

(A propos du tableau ci-dessus) Après la mort de son épouse Marthe en 1919, Maurice Denis se retrouve seul avec de jeunes enfants et dans un grand désarroi matériel et moral. Lorsque deux ans plus tard il rencontre Élisabeth Graterolle, il est d’abord frappé par sa ressemblance avec la défunte, puis touché par sa bonne humeur, son intelligence et sa voix de cantatrice. Il pense qu’une « telle personne dans une famille désemparée, mettrait de l’ordre, de la sérénité, de la joie » et se dit que Marthe l’aurait approuvé. Le mariage est décidé après que le peintre a présenté la jeune femme à ses enfants et s’est assuré de leur accord.

C’est cette « histoire » qui est racontée dans l’autoportrait de l’artiste peignant dans le jardin devant sa maison. Les petits garçons jouent, les grandes filles bavardent et sur la terrasse, Marthe, aussi réelle et présente que les autres, accueille Élisabeth et lui ouvre les bras.

Maison et jardin ou Case et forêt...

Hier en fin d'après-midi, je discute avec mon ami Jean-Louis sur sa passion pour les beaux jardins. Dans son jardin un peu négligé par la saison mais toujours magnifique, on y respire l'air de la campagne, l'air de la vie. J'en conviens que je ne conçois pas une maison sans jardin.

Nous parlons aussi des maisons. J’ai souvent pensé à la tristesse des maisons qu’on doit vendre et qui ne sentiront plus le regard amoureux qui, un jour, les a élues. Ma maison rêvée ne doit pas avoir de barrière entre le dedans et le dehors pour profiter de la nature. Une maison lumineuse pour permettre d’exprimer ma passion pour le mobilier contemporain et pour laquelle mon regard serait encore plus amoureux que dans les précédentes maisons.

En Afrique, il n'y a aucun doute que je voudrais une grande case plantée dans la forêt équatoriale. La maison idéale n'est-elle pas celle qui comble plus des rêves que des besoins ?

Sempé - Un peu de Paris et d'ailleurs : Exposition à l'Hôtel de Ville de Paris

Sempé, Un peu de Paris et d'ailleurs : Exposition à l'Hôtel de Ville de Paris jusqu'au 11 février 2012...
Depuis cinquante ans, Jean-Jacques Sempé célèbre dessinateur d’humour français a su toucher toutes les populations et toutes les générations. L'exposition "Sempé, un peu de Paris et d'ailleurs" vous invite à voir le monde à travers le regard de cet artiste discret. Ce sont plus de 300 dessins originaux, accompagnés de textes de l'auteur qui seront ainsi présentés à l'Hôtel de Ville.

Crédit photo © J.-J. Sempé, Sempé à New York, Éditions Denoël / Éditions Martine

Première rétrospective jamais organisée à Paris, l’exposition Sempé, un peu de Paris et d’ailleurs invite le visiteur à regarder le monde avec cet artiste discret et familier et à (re) découvrir cette petite musique si personnelle qu’il compose, inconsolable et gai, à coup de traits délicats.
Plus de 300 dessins originaux, accompagnés de textes de Jean-Jacques Sempé, donneront au visiteur l’occasion d’apprécier la richesse et la virtuosité d’une oeuvre riche et légère qui oscille entre humour et poésie.

Parce qu’il pardonne au vaniteux, encourage le teigneux, envie le bienheureux, Sempé flirte avec la philosophie et la psychanalyse mais prend ses distances avec l’esprit de sérieux pour mieux appréhender ce « presque rien » où se joue une certaine idée de la vie et de la mort.
Chaque dessin nous invite, l’air de rien, à l’introspection : c’est le mystère de ce talent unique que l’exposition Sempé, un peu de Paris et d’ailleurs souhaite délicatement révéler. Lire ici

lundi 24 octobre 2011

Fête des frissons et Fête des sorcières : Samedi 29 octobre 2011...

Pour certains, Halloween est considéré comme une fête de plus pour arracher l’argent de notre portefeuille, avec des objets farfelus et des soirées à thème plus ringardes les unes que les autres. Pour ceux-là, Halloween est vite oublié!
Pour d'autres, comme à Nibelle ou à Chambon la Forêt, Halloween est devenu un rendez-vous incontournable pour les amateurs de frissons.

Les enfants comme les parents ont, pour une fois, deux fêtes dans la même journée et à deux endroits différents. La fête des frissons à Nibelle en début d'après-midi et la fête des sorcières à Chambon la forêt en fin d'après-midi.
Plein de surprises sont prévues encore cette année et c'est une raison de plus d'y aller très nombreux...



Crédit photo Baudouin N'G - Fête des frissons 2009

Le cassoulet...

Vous avez dit Moussaka ? Je vois votre oeil friser et la salive poindre. Ça, c'est ce que nous avons dégusté il y a de cela quinze jours à l'une des tables généreuses que j'ai l'habitude de fréquenter.

Aujourd'hui, je voudrais vous parler du cassoulet. J’ai toujours eu un rapport très charnel avec la cuisine du Languedoc. Est-ce la conséquence de plats toujours généreusement servis en portions ou tout simplement la variété d'ingrédients qui compose ce plat ? Vous l'avez compris, j'aime le cassoulet quand il est fait maison.

Crédit photo Maison du cassoulet

Le cassoulet (de l'occitan caçolet) est une spécialité régionale du Languedoc, à base de haricots secs généralement blancs et de viande. À son origine, il était à base de fèves. Le cassoulet tient son nom de la cassole en terre cuite émaillée fabriquée à Issel.

Le cassoulet est un plat traditionnel dont la base est un ragoût de haricots blancs longuement mijoté pour être fondant en bouche, c'est là le secret de la réussite. Dans ce ragoût sont ajoutés, selon les versions, du confit d'oie ou de canard, du lard, de la couenne, du jarret de porc, de la saucisse, de l'agneau ou de la perdrix. On peut y trouver aussi de la tomate, du céleri ou de la carotte. Il peut être ou non recouvert de chapelure.

Il est l'objet d'une querelle ancestrale entre trois villes : Castelnaudary, Carcassonne et Toulouse. La controverse porte sur l'origine du cassoulet, sa composition et les qualités gustatives des cassoulets préparés dans chacune des villes.

* Le cassoulet de Castelnaudary est fait à partir de haricots blancs du Lauragais, il contient du confit d'oie, du jarret ou de l'épaule de porc, de la saucisse et de la couenne de porc, une carotte, un poireau et une branche de cèleri. Il finit sa cuisson dans un four de boulanger dans lequel brûlent des ajoncs de la Montagne Noire.
* Le cassoulet de Carcassonne peut contenir de la perdrix rouge et un morceau de mouton.
* Le cassoulet de Toulouse contient du confit de canard et une saucisse de Toulouse, de la carotte et de l'oignon. On le recouvre parfois de chapelure avant de le passer au four. Le nombre de fois où il faut durant la cuisson au four, casser la croûte qui se forme à surface du plat est l'objet de grandes querelles d'experts (entre 6 et 8 fois selon les versions).

Pour arbitrer cette rivalité, Prosper Montagné (Carcassonne, 1865-Sèvres, 1948), un gastronome languedocien devenu cuisinier à Toulouse, a recours à une métaphore : « Le cassoulet, c'est le Dieu de la cuisine occitane ; Dieu le Père, c'est le cassoulet de Castelnaudary, Dieu le Fils c'est celui de Carcassonne et le Saint-Esprit celui de Toulouse. » (Source)

Cézanne et Paris au Musée du Luxembourg

Cézanne et Paris, exposition au Musée du Luxembourg jusqu'au 26 février 2012...
Cézanne a 21 ans lorsqu’il arrive dans la capitale en 1861 pour devenir peintre. Désormais il va vivre plus longtemps à Paris et dans sa région qu’en Provence. Il y découvre les maîtres anciens dans les musées. Il s’y confronte à la femme dont le corps le fascine et le tourmente ; il s’y efforce à la construction presque théorique de natures mortes ; il y trouve quelques modèles parmi ses familiers…

Pour Cézanne, Paris est une ville "intérieure", loin des descriptions narratives et littéraires de son ami Zola, loin de l’iconographie urbaine développée par Degas, Monet, Caillebotte ou Renoir. De Paris intra muros, il a laissé quelques très rares vues choisissant des motifs inattendus dont aucun n’est un «portrait de ville».


« Paris », c’est aussi la forêt de Fontainebleau, les bords de la Seine, de l’Oise ou de la Marne. Après la Commune, dont Paris sort traumatisée, Cézanne cherche une distance avec la grande ville. Il rejoint Pissarro du côté de Pontoise et s’installe plus d’une année à Auvers-sur-Oise. Le peintre quitte l’atelier, travaille sur le motif, éclaircit sa palette et s’astreint à la technique divisionniste adoptée par ses camarades qu’on va bientôt appeler «impressionnistes». C’est pour aussitôt s’en écarter et construire ses toiles par la couleur. Lorsqu’il passe une année seul à Melun en 1879-1880, et peint Le Pont de Maincy, Cézanne a trouvé sa voie. Il fera «de l’impressionnisme un art solide et durable comme l’art des musées»…

Crédit photo © Private Collection / Giraudon / The Bridgeman Art Library Nationality - Paul Cézanne, La Pendule noire 1869-1870

Durant les quinze dernières années de sa vie, Cézanne pourrait rester en Provence où il dispose d’ateliers et des motifs de son enfance. Il est à présent connu des amateurs. A partir de 1895, les expositions se succèdent jusqu’à sa consécration du Salon d’automne de 1904. Pourtant, entre 1888 et sa mort en 1906, Cézanne remonte huit fois en région parisienne. Fuyant les mondanités, il part méditer, le pinceau à la main, dans le silence et la solitude, à Chantilly d’abord puis sur les bords de la Marne ou du côté de Fontainebleau. Plus que jamais l’eau de la rivière, les lisières des forêts, les clochers de village lui permettent «de bonnes études en présence de la Nature» au même titre qu’en Provence les rochers de Bibémus et la montagne Sainte-Victoire.

L’exposition, qui présente environ 85 œuvres « parisiennes » recouvrant toute la carrière de Cézanne, interroge ces incessants va-et-vient entre Nord et Sud. Elle entend montrer que c’est à Paris, plus qu’en Provence que Cézanne élabore les formules d’un nouvel ordre pictural qui feront de lui la figure tutélaire des artistes du XXème siècle, « notre père à tous », selon Picasso. Lire ici

Sept milliards d'habitants: quelles pressions attendent la planète?

Déjà aux prises avec sept milliards d'humains, les ressources de la terre seront soumises à une tension insupportable lorsque la population passera à 9 milliards en 2050 et seule une révolution dans l'utilisation de l'énergie, l'eau et la terre permettra d'éviter la catastrophe, selon les analystes. Lire l'article complet ici

Lundi...

Notre vie est pour une grande part composée de rêves. Il faut les rattacher à l'action. [Anaïs Nin]

Crédit photo Baudouin N'G - Escapade au Festival de Chaumont sur Loire, Juillet 2011

dimanche 23 octobre 2011

Gospel à Vitry aux Loges

Hier soir, beau concert dans l'église Saint-Médard de Vitry aux Loges. L'ensemble Art Of Voice, invité de la municipalité et la Société Musicale « La Cigale » a véritablement fait vibrer les auditeurs.
Avec un répertoire éclectique, et peut-être déroutant pour les puristes du gospel, Art Of Voice alterne différents styles.
Durant toute la soirée et devant un public subjugué, les chanteuses et chanteurs ont prouvé que le gospel est une musique vivante, qui donne de l'émotion et de la joie, qui se renouvelle au fil des époques, sans rien perdre de ses rythmes et de sa signification.

En faisant chanter le public, l'invitant à taper dans ses mains, le chœur a réussi à faire bouger un auditoire visiblement ravi à l'écoute du gospel contemporain. Même si je n'ai pas retrouvé mon « tempo gospel », c'était un bon moment de bonheur !


Crédit photo Archives Art Of Voice

samedi 22 octobre 2011

Romy Schneider : Exposition au musée des années 30 à Boulogne Billancourt

Exposition Romy Schneider du 4 novembre 2011 au 22 février 2012 au musée des années 30 à Boulogne Billancourt...
Après le succès de l'exposition Brigitte Bardot, les années insouciance, cette nouvelle exposition consacrée à Romy Schneider permettra de découvrir ou de redécouvrir l'univers d'une actrice qui a marqué son époque et continue d'émouvoir et de faire rêver. Celui d'une star qui, par sa carrière cinématographique et un destin personnel hors du commun, a incarné également la réconciliation européenne. Celui d'une femme de passion qui, au-delà de l'écran, a su toucher les spectateurs dans ce qu'ils ont de plus intime, tout en accompagnant l'histoire du siècle.

Crédit photos Courtesy Galerie de quicheisinsane

Avant de célébrer, en mai 2012, le 30e anniversmaire de sa disparaition, l'exposition racontera, grâce à des documents rares, des objets personnels, des souvenirs professionnels, des photos inédites et des témoignages, l'itinéraire de Romy Schneider, comédienne allemande et star internationale devenue l'actrice préférée des Français et l'archétype de la femme française.

En partenariat avec la Cinémathèque de Berlin. Sous le parrainage de Mademoiselle Sarah Biasini.
Commissaire de l'exposition : Jean-Pierre Lavoignant, journaliste, co-fondateur et ancien directeur de Studio magazine. Lire ici

Bon week-end...

On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années, on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal. Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l'âme. [Douglas MacArthur - Extrait de Normal Instructor & Primary Plans]

Crédit photo Rancho Reubidoux

vendredi 21 octobre 2011

Lilian et Isaac...

Dans la matinée, avec Lilian et Isaac, j'ai eu droit à une petite partie de rigolade avec des chatouilles et grimaces. Ce sont des moments à ne pas rater !



Crédit photos Baudouin N'G - Lilian et Isaac, Octobre 2011

61 oeuvres du peintre Giorgio de Chirico léguées au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris

De nouvelles œuvres viennent enrichir les collections permanentes du Musée d’Art moderne de la Ville de Paris grâce à plusieurs dons exceptionnels, parmi eux, soixante et une œuvres de Giorgio de Chirico prendront place au musée. Dés le 8 novembre, un ensemble exceptionnel comprenant trente peintures, vingt dessins, et onze sculptures qui témoignent d’une metafisica toujours opérante, s’intègrera dans le parcours des collections permanentes. Lire ici

Crédit photo © ADAGP, Paris 2011

Libye...

Khadafi est mort. Il a été tué. Les images de son cadavre ensanglanté tournent en boucle sur les télévisons du monde entier. On aurait donc préféré voir Khadafi capturé, conduit devant ses juges. Pour la Libye, le plus dur commence. Ce pays a besoin maintenant de réconciliation, d’unité, d’une bonne représentation des ethnies, des tribus et de ses multiples territoires. Ni les armes ni l’intervention extérieure ne les apporteront. La construction d’un Etat de droit appartient aux Libyens. La souveraineté ne se partage pas.

FIAC 2011 : l'art contemporain investit Paris

Du 20 au 23 octobre...
Rendez-vous incontournable des experts et amateurs d'art, l'édition 2011 de la Foire internationale d'art contemporain se tient au Grand Palais, à l'auditorium du Louvre, au Jardin des Tuileries et nouveauté cette année, au Jardin des Plantes. Rendez-vous est pris pour ce week-end résolument placé sous le signe de l'art.

Les arts visuels du XXe et du XXIe siècle, de l'art moderne à la création émergente. A la FIAC tous les médiums sont représentés : peinture, sculpture, installations, vidéos, films, multiples, performances, arts numériques, ainsi que le design. Lire ici


Crédit photo Courtesy of the artist and Dvir Gallery

jeudi 20 octobre 2011

Pepe Kallé et Empire Bakuba - Nkembi

Moi...

Ce matin, je me rends à Paris malgré une infection à la gorge dont je dois sûrement négliger les symptômes. Une visite obligatoire pour rentrer en contact avec le médecin qui soigne mes parents sur place, au Congo. Entre deux rendez-vous, je déjeune avec mon frère Camille. Mon autre frère Jules, pris par ses occupations, ne pouvant pas être là. Nous parlons, à bâtons rompus, de notre jeunesse en Afrique, de nos vies, de notre grande famille et de ce qu'est devenu le Congo. Camille me rappelle que cela fait très longtemps que je n'ai pas revu ce pays.

Je n’ai pas oublié cette partie de moi-même, ce constituant de mon identité. Sans me sentir déraciné, je fais partie de ces gens que leur histoire personnelle ont éloigné du mode de vie et de l’horizon culturel de leur pays. J'ai pendant longtemps mis en veille ou omis la part de mon existence antérieure pour pouvoir vivre avec moi-même tel que je le voulais. Mais voilà qu'avec l'âge, je me sens dans l'extrême obligation et la nécessité de me réconcilier avec cette partie amputée de mon être.

L'état de santé de mes parents, devenus vieux, me fait sonner à l'oreille ce pressant appel de les revoir. Je me souviens que, alors que j’habitais à Paris, mon frère Edouard m'avait rendu visite parce qu’il était venu avec ses camarades pour visiter Paris.
Il me sentait bien vivre ma vie telle que je l'avais imaginée ou presque. Il n'avait pas manqué de me dire de penser revoir nos parents avant qu'il ne soit trop tard. Hier soir, j'ai reçu un SMS d'une amie qui me dit la même chose quand je lui écris mon inquiétude face au vieillissement de mes parents.

Quand je m’interroge, presque rétrospectivement désormais, je regrette que je n'ai pas su, malgré les occupations que j'ai pu avoir dans ma vie, prendre la décision de voyager et retrouver les miens. Je dois résolument me discipliner et inscrire une date dans mon agenda pour cela.


Crédit photo Fedora Jama - Prieuré Notre Dame d'Orsan, juillet 2009
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