jeudi 4 janvier 2018

André Derain - La décennie radicale (1904 - 1914) : Exposition au Centre Pompidou

André Derain - La décennie radicale (1904-1914): Exposition au Centre Pompidou jusqu'au 29 janvier 2018...
Le Centre Pompidou présente André Derain - La décennie radicale (1904 - 1914), un nouveau regard porté sur l’œuvre de cet artiste majeur du XXe siècle, avec pour ambition de retracer les étapes du parcours de l’artiste avant-guerre, moment où le peintre participe aux mouvements d’avant-garde les plus radicaux. Quelques ensembles exceptionnels sont réunis pour l’exposition : la production estivale de 1905 à Collioure, la série des vues de Londres et les très grandes compositions autour des thèmes de la danse et des baigneuses.

Crédits © Adagp /MAMVP, legs Girardin 1953 - André Derain, Trois personnages assis dans l’herbe, 1906

L’art d’André Derain n’a pas donné lieu à de grandes monographies depuis la rétrospective que le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris a consacré à son œuvre en 1994, soit depuis plus de vingt ans. Ce peintre français a joué un rôle moteur et intellectuel dans l’éclosion des deux grandes avant-gardes du début du XXe siècle, le fauvisme et le cubisme. Il engage en solitaire un retour précoce au réalisme, annonçant tous les mouvements figuratifs de réalisme magique, depuis l’Ingrisme de Picasso, la peinture métaphysique de De Chirico ou la Nouvelle Objectivité allemande.

L’œuvre d’avant-guerre de Derain, d’une très grande inventivité et audace, est fascinante. Proche de Maurice de Vlaminck et d’Henri Matisse, puis de Georges Braque et de Pablo Picasso, André Derain se confronte avec force au fauvisme et au cubisme et développe jusqu’à la Première Guerre mondiale une œuvre puissante. Multipliant les expérimentations plastiques, il aborde la peinture, le dessin, la xylographie, la sculpture, la céramique, le cinéma, et pratique jusqu’à la fin de sa vie, en parallèle de sa peinture, la photographie…

La conception de cette exposition s’appuie sur une exploration des archives inédites de Derain - ses photographies, sa collection d’estampes et de reproductions d’œuvres d’art, ses écrits et sa correspondance - et éclaire de manière sensible et inédite une sélection de ses œuvres les plus emblématiques, par des contrepoints visuels forts : les photographies prises par André Derain, ses références artistiques atypiques telles que les gravures d’Epinal, les objets maoris copiés au British Museum en 1906 ou les sculptures africaines de sa collection.

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